Direction Chimay en Belgique pour découvrir l’abbaye Notre-Dame de Scourmont. Installés depuis 1850, c’est ici que les moines trappistes ont leur propre brasserie ! Aujourd’hui c’est une quinzaine de frères qui suivent la règle de saint Benoît : “ora et labora” (ou “prie et travaille”). Pour en apprendre un peu plus sur l’abbaye de Scourmont, sa communauté et ses bières de Chimay, suivez le guide Divine Box !
La bière de Chimay Triple, un incontournable de l’abbaye de Scourmont © Divine Box
Quelle est l’origine de l’abbaye de Scourmont ?
L’abbaye de Scourmont voit le jour en 1850 lorsque une communauté trappiste de l’abbaye de Westvleteren s’installe à Chimay. Ce sont dix-sept moines qui répondent à l’appel du Prince de Chimay. Le prince souhaite en effet fonder une abbaye dans l’objectif de dynamiser la région de Chimay qui était assez pauvre à cette époque.
A leur arrivée, les moines connaissent quelques difficultés : il gèle même au mois de juillet ! Cette météo impacte fortement leurs premières récoltes : les pommes de terre ne sont pas plus grosses que des cerises… Mais les moines n’abandonnent pas et vont tout de même réussir à se relever ! En effet, très rapidement l’abbaye Notre-Dame de Scourmont rayonne et la communauté s’agrandit ! Dix ans après sa fondation, il y a quatre-vingt-dix frères à l’abbaye, impressionnant non ? Grâce à son dynamisme, le monastère crée également une école d’agriculture afin de contribuer à l’épanouissement de la région. Plutôt original pour ces moines qui ont une vie d’abord contemplative !
Le XXe siècle et ses deux guerres mondiales viennent ensuite perturber la vie du monastère. La Seconde Guerre mondiale impacte sérieusement la communauté. Les moines doivent quitter leur abbaye à deux reprises : en 1940 et en 1942. La brasserie ferme donc ses portes pendant toute cette période de trouble. Mais à leur retour en 1944, les moines profitent de cette pause dans la production pour reconstruire l’abbaye qui devient comme nous la connaissons aujourd’hui. Ils en profitent aussi pour moderniser le système de production des bières, par exemple ils délèguent de nombreuses tâches aux laïcs. Tous ces changements n’impactent bien sûr pas pour autant la recette des bières, qui reste tout aussi authentique, traditionnelle et naturelle !
Intérieur de l’église de l’abbaye de Scourmont © Divine Box
L’abbaye de Scourmont aujourd’hui ?
Aujourd’hui, une trentaine de frères trappistes vit à l’abbaye de Scourmont, selon la règle de saint Benoît “prie et travaille”. Leur vie est rythmée par les sept offices quotidiens, dont le premier est à 4h30 ! Les moines ne sont plus impliqués physiquement dans la production de leurs produits, ils supervisent néanmoins le brassage des bières de Chimay, ainsi que la fabrication de fromages.
Les bières de Chimay sont produites au sein de l’abbaye sous le strict contrôle des moines © Paris Match
Mais quelles sont ces (incontournables) bières de Chimay ?
C’est donc en 1862 que l’aventure commence pour les moines de Scourmont ! Ils construisent une brasserie avec les briques de l’ancienne école d’agriculture qui était à l’abandon. Elle est ensuite modernisée dans les années 1990, et aujourd’hui, l’abbaye brasse cinq bières différentes :
- la Chimay Rouge est une bière brune à 7%(vol.). Elle est appelée la “Première” car elle serait la première bière brassée à l’abbaye.
- la Chimay Dorée est une bière blonde à 4,8%(vol.). Pendant longtemps elle a été réservée aux moines et aux hôtes de passage comme “bière de table”. Elle n’est vendue que depuis 2013, mais date bien de la même époque que la Chimay Rouge.
- la Chimay Bleue est une bière brune à 9%(vol.). Entre 1948 et 1954 elle n’est brassée que pour les fêtes de Noël, avant que son succès ne la rende permanente. Elle est même notée 100/100 sur le site Ratebeer !
- la Chimay Triple est une bière blonde à 8%(vol.). Elle est d’abord nommée “Blanche” en raison de son étiquette puis “Cinq-cents” en 1986, en hommage à l’anniversaire des 500 ans de la principauté de Chimay. Désormais, on l’appelle “Triple”, ce qui est plus simple !
- la Chimay 150 (Verte) est une bière blonde à 10% (vol.). Elle est brassée pour la première fois en 2012, et son nom “cent-cinquante” rappelle qu’elle a été brassée à l’occasion des 150 ans de la brasserie de l’abbaye de Scourmont.
Les bières de Chimay sont connues dans le monde entier ! Elles arborent le logo « Authentic Trappist Product », qui leur permet de se distinguer car seules dix brasseries dans le monde peuvent mettre cette appellation sur leur étiquette ! Ce logo certifie que le produit est fabriqué par des moines (ou au moins sous leur strict contrôle), au sein d’une l’abbaye, et dont les recettes sont redistribuées à des œuvres caritatives (après les besoins de l’abbaye).
La Chimay Bleue, Rouge, Blanche et Dorée de l’abbaye de Scourmont © Divine Box
Où trouver ces bières trappistes ?
Pour déguster ses bières et rendre visite aux frères de Scourmont, vous pouvez vous rendre directement en Belgique ! Voici l’adresse de l’abbaye : Abbaye Notre Dame de Scourmont, 6464 Chimay, Belgique. Mais si c’est trop loin, vous retrouverez les bières trappistes de l’abbaye de Scourmont sur la boutique monastique en ligne de Divine Box !
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l’assassinat de la mémoire a commencé sous la III éme république avec le bourrage de crâne républicain.
C’est la révolution culturelle. Destruction de la mémoire du passé, annihilation de toute trace de civilisation avec l’application de la terreur (pornographie violente gratuite sur internet pour en démultiplier les effets par rapport à la révolution française). La Sainte Vierge a annoncé que nous vivions le combat de la fin, entre nous et le démon. Il écorchera le talon mais il ne gagnera pas.
En Ukraine, ils enlèvent les statues mais une est prise à Manchester : http://www.atlasobscura.com/articles/friedrich-engels-statue-communism-manchester-ukraine
C’est très symbolique. Les gens à l’Ouest ont une mentalité communiste (allocs, grèves) et il suffit de regarder les noms d’une ville pour savoir dans quel guêpier on se trouve.
Il est assez symbolique également que ‘antifascistes’ étaient le nom donné aux communistes contre leurs opposants pendant la construction du mur de Berlin. On assiste à la construction d’un nouveau mur dont personne ne pourra s’échapper comme nous a prévenu Sarkozy.
il s’ agit de détruire la mémoire des nations chrétiennes pour commencer; ensuite de détruire ces nations elles mêmes;
des nations qui ont choisi de se suicider, en reniant leurs valeurs.
c’est la Révolution nietzschéo-nihiliste de la « mort de Dieu ».
le remède : imiter Israël qui défend bec et ongles sa Mémoire à nulle autre pareille ,ses valeurs juives, sa race élue, sa Terre Promise, pour affirmer son identité, sa volonté de puissance et de domination.
c’est le prolongement de la démarche d’acculturation menée par les États et la gauche depuis plus de 50 ans. L’aboutissement ultime, bien vu par Orwell dès 1948, c’est un monde d’individus isolés au sein d’une dictature où l’histoire sera réécrite en fonction des besoins de cette dictature et où les individus fonctionneront à l’affect et sous la contrainte.
Il me semble qu’il serait plus honnête de garder l’ensemble. Pétain, Matin Luther King, Franco et d’autres ce sont tous des personnages historiques. Un de mes professeurs me disait un scientifique n’est ni de droite ni de gauche. Il est dans l’axe. J’aimerai qu’il en soit de même pour les historiens.
L’histoire est malheureusement une science sociale dont le but est d’éclairer l’action des vivants donc elle est nécessairement orientée, même si ça nous choque et même si personne ne l’admet. Elle ne devient scientifique que lorsqu’elle n’a plus d’influence sur le présent.
Par exemple nous somme persuadés que l’Allemagne nous a déclaré la guerre trois fois alors que c’est le contraire dans deux cas sur trois 70 et en 39.