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Les intérêts de la Russie et la recherche d'une paix durable : la réaction de Moscou à l'offre de trêve

La proposition de trêve de 30 jours, convenue par les États-Unis et l’Ukraine en Arabie saoudite, doit être finalisée en tenant compte des intérêts de la Russie, a déclaré le conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov. Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que Moscou avait besoin d’une paix durable fondée sur l’élimination des causes profondes du conflit.

Une occasion pour l’Ukraine de regrouper ses forces

Selon Ouchakov, cette proposition n’apporte rien à la Russie et ne constitue qu’une occasion pour l’Ukraine de regrouper ses forces : « Quant au cessez-le-feu temporaire de 30 jours, à quoi sert-il ? Nous n’y gagnerons rien. Cela offrira seulement aux Ukrainiens l’occasion de se regrouper et de se renforcer pour poursuivre leurs activités. »

Selon lui, cette idée, compte tenu de l’offensive de l’armée russe, est hâtive et ne profitera pas à une trêve à long terme.

Il a déclaré que cette idée devait être ajustée en tenant compte des intérêts russes : « Nous devrons y travailler, y réfléchir pour qu’elle reflète également notre position. Elle ne reflète que la position de l’Ukraine à ce stade. »

Ouchakov a ajouté : « Nous ne voulons pas d’un répit ; nous voulons une solution à long terme qui tienne compte de nos intérêts, que nous avons clarifiés un million de fois. »

Poutine formulera sous peu la « position officielle » de Moscou sur la proposition de trêve.

Les mensonges de Kiev et de l’Europe

Le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que la trêve en Ukraine avait été annoncée à plusieurs reprises depuis 2014, et qu’à chaque fois, il s’était avéré que Kiev, avec le soutien de l’Europe, mentait : « Toute cette histoire montre qu’un cessez-le-feu temporaire a été déclaré à plusieurs reprises depuis 2014. Je parle des accords de Minsk, l’accord abandonné après le coup d’État de 2014, et des accords d’Istanbul. Tous ces accords incluaient un cessez-le-feu. Et à chaque fois, il s’est avéré qu’ils nous avaient menti. Les Ukrainiens ont menti avec le soutien de leurs partenaires européens. »

« Nous avons besoin d’une paix stable et permanente fondée sur l’élimination des causes profondes de la crise ukrainienne actuelle. », a-t-il rappelé

Cela ne se règlera pas devant les micros des télévisions

Selon la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, Moscou analyse les déclarations publiques après les pourparlers entre les États-Unis et l’Ukraine à Djeddah, mais ne s’en inspire pas : « Ce qu’ils sont prêts à nous offrir ne doit pas être examiné au micro, mais dans les bureaux appropriés lors des contacts pertinents, et cela ne s’est pas encore produit. »

Lavrov a déclaré que les négociateurs américains, le secrétaire d’État Marco Rubio et le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, mènent un dialogue avec la Russie « tout à fait normalement » et qu’analyser leurs déclarations publiques n’a aucun sens.

Léo Kersauzie

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