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 Ce samedi 22 mars, s’achève la 3ème semaine des Mathématiques, organisée par l’Education Nationale. Peu de médias en ont parlé alors que les colloques et les conférences sur ce thème se multiplient un peu partout en France.

Quel en est le but exactement? Cette manifestation scolaire veut “réconcilier les jeunes Français avec cette discipline”. A l’heure où 43% d’entre eux se disent “perdus” en essayant de résoudre un problème, 22,4% n’ont pas les connaissances nécessaires pour faire face aux situations de la vie courante. Les professeurs et les parents sont souvent désespérés en essayant de leur faire comprendre formules et fractions. Les élèves, quant à eux, sont souvent butés avec cette phrase “je ne suis pas fait pour les maths”. On l’a tous entendu au moins une fois autour de nous.

C’est pour cela que l’Education Nationale veut dépasser les images véhiculées, selon lesquelles il y aurait d’un côté les “matheux passionnés” qui comprennent tout et passeraient leur vie à résoudre des équations et de l’autre “les nuls en maths”. Pour cela, les professeurs veulent faire évoluer la pédagogie, en rendant notamment les maths plus concrètes, plus parlantes. Mais est-ce en rendant uniquement la matière plus “sympa”, qu’ils parviendront à faire progresser les élèves? Cela aiderait mais il faut alors aussi la mettre en perspective en n’oubliant pas que ce sont aussi des sciences abstraites, qui permettent de “comprendre le monde” selon M. Sauvageot, un professeur de Prépa à Nantes.

Ces images véhiculées de deux catégories d’élèves ne sont pas exactes. Même si les mathématiques sont une matière particulière où ont excellé beaucoup de Français – un médaillé Fieds sur quatre est français (équivalent du Prix Nobel pour les Maths) -, et même s’il faut reconnaître que beaucoup ont du mal, à commencer par de grands hommes comme Victor Hugo ou Flaubert, la discipline reste à la portée de tous. Il y a des gens qui ne feront pas Polytechnique plus tard mais qui se débrouillent au mieux. Aujourd’hui, on a de plus en plus besoin des mathématiques dans chaque secteur de notre monde de statistiques et de calculs.

Alors aux élèves qui peinent à résoudre leurs exercices de mathématiques, ne désespérez pas! Et à tous les littéraires qui se demandent ce qu’ils vont bien pouvoir faire comme métier sans les maths, ne désespérez pas non plus! Il faut de tout. Et aujourd’hui, même s’il faut pouvoir se débrouiller en maths, il faut aussi savoir rédiger une dissertation littéraire. Formation équilibrée entre les maths et les lettres, voilà l’idéal!

 

 

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