FILE PHOTO: Vials with Pfizer-BioNTech and AstraZeneca coronavirus disease (COVID-19) vaccine labels are seen in this illustration picture taken March 19, 2021. REUTERS/Dado Ruvic/Illustration/File Photo

Une étude censée “rassurer” les femmes qui se sont faites vacciner et ont constaté l’allongement de leurs règles a été publiée ce 6 janvier aux Etats-Unis. Elle a été réalisée sur un échantillon de 4000 femmes de 18 à 45 ans dont 1500 non vaccinées, pour servir de groupe témoin, sans contraception, sur six cycles consécutifs (3 avant vaccination et trois après), via une application dédiée à la surveillance des cycles validée par l’Agence américaine des médicaments.

Parmi les participantes vaccinées, 55% l’étaient avec Pfizer et 35% avec Moderna, le reste avec le vaccin Johnson&Johnson.

Publiée par la revue Obstretrics & Gynecology, cette étude conclut que le cycle menstruel des femmes est rallongée de moins d’une journée en moyenne, délai qualifié de “non grave” et “temporaire“. Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique classe comme normal tout changement de durée inférieur à huit jours.

Dans le détail, la première dose allonge le cycle de 0.64 jours et la seconde de 0.79 jour. Par ailleurs, un échantillon de personnes ayant reçu deux injections des vaccins Pfizer ou Moderna au cours du même cycle a vu une allongement moyen de la durée du cycle de deux jours – mais l’effet apparaît cependant  temporaire.

Alison Edelman, auteure principale de l’étude et professeure d’obstétrique et de gynécologie à l’Oregon Health & Science University, explique ses observations par une interconnexion entre “les systèmes immunitaire et reproductif”. Les vaccins créent une réponse immunitaire forte qui affecte l’axe hypothalamique hypophyso-ovarien, que la spécialiste décrit comme “l’autoroute de la communication entre le cerveau, les ovaires et l’utérus”. Cet axe aidant à réguler le cycle menstruel, la chercheuse lui donne aussi le surnom d'”horloge corporelle”. Avec la vaccination, “vous libérez des protéines appelées cytokines, dont nous savons par d’autres maladies qu’elles peuvent dérégler cette horloge corporelle“, explique-t-elle.

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