Mère Terre et unité spirituelle du monde : dans le sillage de l’encyclique bergoglienne Laudato Si, ce furent les lumières ténébreuses qui ont guidé la réflexion de plus de trois cents chefs religieux et « humanistes » réunis à Bologne en Italie, du 14 au 16 octobre derniers, à l’initiative de la fameuse communauté œcuménique de Sant’Egidio pour un colloque intitulé Ponts de paix, religions et cultures en dialogue. « L’esprit d’Assise repart de Bologne » a souligné le pape François dans un message aux participants.

Connue pour être aimée de papes conciliaires, parce que tout autant promotrice des rencontres inter-religieuses dans le style de celle lancée à Assise en 1986 par Jean-Paul II que de l’accueil inconditionnel des migrants, la communauté Sant’Egidio est, nonobstant sa dénomination catholique, le chantre universel du syncrétisme religieux, condamné pourtant par le pape Pie XI dans son encyclique Mortalium Animos du 6 janvier 1928.

Å’uvrer à la paix est le blanc manteau duquel se parent ces oecuménistes anthropocentriques oublieux des droits du seul vrai Dieu à ne pas être accordé avec les divinités chimériques des fausses religions et à être l’Alpha et l’Omega de tout homme sur cette terre. Les nouveaux dogmes de ces prophètes mondialistes évoluent exclusivement autour de la Terre, nouvelle déesse à la mode, et de l’humanité dont elle serait la créatrice.

Pour le président de Sant’Egidio, il s’agissait ainsi de travailler « pour le bien de notre Terre, pour protéger l’environnement dans lequel nous vivons tous : seulement ainsi la famille humaine pourra avoir un futur. »

« Les journées de cette Rencontre internationale nous indiquent un chemin prioritaire : nous devons travailler pour une unité spirituelle de notre monde. Nous avons construit jusqu’à maintenant une unité économique, du commerce, des transports. Nous bougeons d’un bout à l’autre du monde avec une grande liberté, mais nous avons besoin de valeurs pour être unis, nous avons besoin d’une unité spirituelle. C’est la question qui ressort des ces journées de Bologne. Les ponts que nous avons parcourus et construits sont nombreux. Parmi ceux-ci je voudrais en signaler un, celui vers notre Mère la Terre, vers le Créé. »

« C’est uniquement comme cela que la famille humaine pourra avoir un avenir, en tenant compte du spirituel, des valeurs, mais aussi de notre mère, la terre » a-t-il conclu sans citer le nom de Dieu, Jésus-Christ Prince de la Paix, une seule fois.

Ce futur de paix mondiale, fondé sur l’union entre les croyants de dieux d’argile et d’un “dieu” chrétien fait à l’image de l’homme moderne, est aussi illusoire que ces vaines idoles qui ont été priées à Bologne, esprit d’Assise oblige…

Francesca de Villasmundo

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