
« Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. »
Je suis chrétien et donc soldat et combattant de la liberté, de la Paix (point de paix sans une force pour la protéger), de nos lois, de la riche Histoire de notre nation et de notre culture profonde dont les racines plongent dans plus de 1 500 ans de chrétienté, toutes choses qui peuvent sembler bien désuètes aujourd’hui. C’est pourquoi j’ai beaucoup d’admiration et de respect pour la mémoire de cet homme exceptionnel, d’une rare intelligence, un visionnaire, un être éclairé au jugement précieux transcendé par une magnifique conversion et un retour complet à la religion de ses pères, après une période de sa vie dans l’armée.
Voici donc ce document très intéressant qui nous donne une idée de la façon dont l’islam pouvait déjà être perçu au début du 19ème siècle.
C’est le 1er décembre 1916 que le Père Charles de Foucauld (1) est assassiné à Tamanrasset en plein Sahara. Il tombe tué d’une balle tirée par l’un de ceux qu’il aimait tant. Il était venu « rallier des âmes… »
Lettre du Père Charles de Foucauld adressée à René Bazin, de l’Académie française et président de la Corporation des publicistes chrétiens, parue dans le Bulletin du Bureau catholique de presse n°5, en octobre 1917.
« Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l’Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie : une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir l’esprit ni le cœur français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera l’étiquette pour pouvoir, par elle, influencer les masses D’autre part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts qu’elle a avec les Français (représentants de l’autorité, colons, commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous faire aimer d’elle.
Le sentiment national ou barbaresque s’exaltera dans l’élite instruite quand elle en trouvera l’occasion, par exemple lors de difficultés de la France au dedans ou au dehors, elle se servira de l’islam comme d’un levier pour soulever la masse ignorante et cherchera à créer un empire africain musulman indépendant.
L’empire Nord-Ouest Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique occidentale française, etc., a 30 millions d’habitants. Il en aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé d’habitants rompus au maniement de nos armes dont l’élite aura reçu l’instruction dans nos écoles. Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens.
Il ne s’agit pas de les convertir en un jour ni par force mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, œuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime.
Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non.
Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent ; avec certains il y a des accommodements, mais avec l’un, celui du « Medhi (2) », il n’y en a pas. Tout musulman (je ne parle pas des libres penseurs qui ont perdu la foi), croit qu’à l’approche du jugement dernier le Medhi surviendra, déclarera la guerre sainte et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui, musulman, ou ses descendants. S’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère, sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti. La sagesse l’engage à subir avec calme son épreuve; « l’oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s’il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération », disent-ils.
Ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux, ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger, ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles mais, d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Medhi, en lequel ils soumettront la France.
De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française. Comment demander à faire partie d’un peuple étranger qu’on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ?
Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d’apostasie, un renoncement à la foi du Medhi… »
Tous les Français devraient connaître ce texte édifiant de quelqu’un qui a vécu l’islam in concreto…
Il nous montre que, depuis très longtemps, il n’y a plus aucune illusion à se faire à propos de la « grande religion de Paix, d’Amour et de Tolérance » que l’on semble vouloir nous asséner en permanence.
Guillaume de la Passardière
(1) Charles Eugène de Foucauld de Ponbriand (15 septembre 1858 – 1er Décembre 1916) est un militaire français devenu explorateur et géographe, puis religieux catholique et linguiste.
(2) Medhi = Le Bien-aimé = le Sauveur de l’Islam.
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