« L’Europe n’a pas d’autre choix que la souveraineté partagée. Pas la souveraineté obtuse que fantasment les nationalistes à l’échelle de chaque pays européen. Une souveraineté politique, forte et ouverte, qui ne renonce ni à l’échange ni à l’accueil ; une souveraineté qui permette tout simplement à l’Europe de choisir avec qui et comment elle commerce, produit et se défend, choisir son modèle politique et son modèle social, choisir ses politiques publiques… »

Ainsi Pierre Moscovici dans une tribune d’opinion parue sur le Journal du Dimanche expose sa vision de l’Europe future, une vision contraignante, européiste, pour combattre sa bête noire les ‘populismes’. Le commissaire européen aux Affaires économiques propose donc toujours plus d’Europe, toujours plus d’euro, toujours moins d’indépendance nationale… En somme, tout ce que de plus en plus de peuples européens rejettent : les manifestations des Gilets jaunes qui se popularisent dans les pays de l’ouest du Vieux Continent, mettent aussi en évidence le refus par les citoyens moyens du système ultra-libéral, capitaliste et anthropophage des souverainetés nationales vanté et appliqué depuis des décennies par l’Union Européenne et des technocrates, comme Moscovici, déconnectés des véritables besoins des gens .

Ce dernier est entré en campagne pour les prochaines élections européennes :  il faut trouver un accord pour « montrer aux citoyens européens qu’une Europe souveraine, qu’une Europe forte est possible. » « Si nous ne le faisons pas, écrit-il en fantasmant déjà sur le retour de clones de ‘Mussolini’, nous courons le risque de voir notre destin nous échapper. Mais pas seulement ; nous laisserons le champ libre à l’illusion populiste, du ‘take back control’ national, tout aussi dangereux pour notre unité… » 

C’est le temps de la crainte et du tremblement pour Moscovici et compères : crainte que leur projet non pas européiste uniquement mais mondialiste surtout perde face à ce qui pourrait bien être un ras-de-marée portant au pouvoir les eurosceptiques et ces fameux ’populismes’ qui leur donnent des sueurs froides. Ce qui serait un véritable tremblement de terre pourrait faire perdre à ces technocrates bruxellois leurs postes si bien rétribués…

Francesca de Villasmundo

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