Vous souvenez-vous de Franck de Lapersonne ? Ce médiocre comédien burlesque avait rejoint Marine Le Pen et le Front National par l’entremise de Florian Philippot.

Cette recrue était censée démontrer la pénétration du Front National (aujourd’hui Rassemblement National) dans toutes les sphères de la société, y compris chez les gens du spectacle.

Lorsque Florian Philippot quitta le FN/RN et annonça la fondation de son mouvement Les Patriotes, l’intermittent du spectacle Franck de Lapersonne en devint le vice-président. Il fut naturellement candidat sur la liste philippotiste aux élections européennes avec la déconvenue que l’on sait.

Fin octobre, l’animateur de télévision Jean-Luc Morandini (un temps inquiété pour des histoires de mœurs, avant de retrouver une place chez CNews) fit une fleur à Franck de Lapersonne en lui accordant quelques minutes d’antenne à la télévision pour faire une annonce politique de première importance.

Jugez-en ! Franck de Lapersonne quittait son ex-ami Philippot pour lancer son propre parti politique : la Gauche patriote.

“Je vais créer un espace politique de gauche avec des hommes de gauche et c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de créer le parti La Gauche Patriote.”, déclarait-il fièrement à l’antenne.

Depuis, ce nouveau parti s’est doté de comptes sur les réseaux sociaux pour tenter d’exister. Sur Twitter, il republie notamment des messages de La France Insoumise !

Pour la bonne information de nos lecteurs, et afin de bien savoir qui est Franck de Lapersonne, voici un extrait de Rivarol à son sujet.

Pour les plus jeunes frontistes, Franck de Lapersonne est le comédien clownesque qui joue dans une célèbre publicité pour une assurance bien connue. Pour les plus de 40 ans, il est aussi l’acteur qui joua dans les épisodes de Palace, comédie télévisée disparate des années 80 aux nombreux épisodes créée et réalisée par l’un de ses meilleurs amis, Jean-Michel Ribes. A vrai dire, il doit tout son succès à Palace puisque la publicité de la MAAF est elle-même une parodie de cette émission. Les militants de base, hypnotisés, considèrent le comédien comme un acteur certes emblématique du monde du spectacle mais comme un artiste de seconde zone, qu’il fallait encourager pour qu’il poursuive, à la différence de Jean Roucas, son engagement au sein du néo-FN. Ces malheureux ne savaient pas, en réalité, le formidable symbole qu’ils félicitaient.

Franck a pu s’amuser à jouer l’artiste professionnel grâce à un important réseau maçonnique tissé des décennies auparavant par son père, enfant de la veuve du 33ème degré, le fabuleux Jacques de Lapersonne. Un maçon disparu en 2012 mais vénéré depuis les années 70 par des centaines de Frangins pour avoir élaborer à cette époque un nouveau rite maçonnique, le Rite de Salomon. Un rite validé par le GODF (Grand Orient) pratiqué dans une sorte d’obédience (ses membres refusent de parler d’obédience spécifique), l’O.I.T.A.R. ! Soit L’Ordre Initiatique et Traditionnel de l’Art Royal (l’art royal représentant la franc-maçonnerie d’une manière poétique). Aussi quand Franck de Lapersonne évoquait son « royalisme » devant des camarades qui ne connaissaient pas bien le bonhomme, le fils Trois points parlait évidemment de Maçonnerie et d’héritage initiatique. L’OITAR existe donc depuis plus de 40 ans, est membre du CLIPSAS (Centre de liaison et d’information des puissances maçonniques signataires de l’appel de Starsbourg) et est toujours sous l’emprise de la famille Lapersonne via Franck mais aussi son frère Eric (très actif dans les galeries et cayennes) et leur discrète maman avec laquelle Franck s’entretient tous les jours, Jacqueline Charlotte Poinson. Nous insistons, Franck de Lapersonne fait partie de cet univers, et il est né en son sein.

Un enfant de l’OITAR

Franck de Lapersonne n’est pas un figurant, n’est pas un bouffon mais un apparent drôlet qui croit en des idées étranges et qui est respecté dans le milieu ésotérique et de la maçonnerie d’une manière générale. Il est certain que le fils d’instituteur de gauche du Nord (où est très bien implanté l’OITAR) Philippot est au courant de l’identité réelle et complète de Monsieur de Lapersonne.

Le maître « spirituel », l’intellectuel de l’OITAR, disparu en 2004, est Daniel Béresniak, spécialiste de la Kabbale et… psychanalyste en son temps. Son dessein ? Libérer l’homme des tabous sexuels. Ses ennemis ? Les catholiques et d’une manière générale, tous ceux qui sont fidèles aux principes essentiels car pour lui ces principes n’existent pas comme il n’existe aucune vérité ! Son leitmotiv ? Tous les catholiques et tous les gens « qui ont des principes » sont des frustrés et donc des assassins en puissance. Le kabbaliste a parlé et il est vénéré dans la secte. Florian Philippot et Franck de Lapersonne, eux, sont bien dans leur peau ; ça se voit. Insulter par le scandale et la subversion politique l’ordre naturel les rendrait d’autre part tout euphoriques. On le voit parfaitement dans la ridicule vidéo de Philippot et Lapersonne (qui se connaissent très bien) dans la « Cafet » de Marine, parodie de sit com dont a le secret Franck Lapersonne pour attirer les plus naïfs dans son jardin extraordinaire. Lapersonne a commencé sa carrière en jouant la comédie au théâtre et quelques seconds rôles au cinéma, mais il s’est fait connaître du grand public en animant régulièrement des émissions jeunesse sur Antenne2 (maintenant France2) comme Vitamine dans les années 80 puis Saparadra au début des années 90, jusqu’en 1993-1994. Il avait un public, un public d’enfants. Or en 1994 l’homme de l’OITAR anima une émission salace, qualifiée par les abrutis d’érotico-comique, Sexy Zap sur la petite chaîne qui monte, M6, la chaîne des jeunes, comme ils disent. Une émission dans laquelle des actrices de films pornographiques étaient payées pour danser in naturalibus devant Franck de Lapersonne. La spécificité du programme résidait dans le fait que les filles jouaient toujours le rôle d’élève de collège tout gentille avec leur professeur. Pour attirer un certain public, toutes ces petites fictions étaient des parodies d’émissions diffusées sur d’autres chaînes à ce moment, comme La Classe, Fort Boyard mais surtout Hélène et les Garçons qui était alors un succès chez les 6-15 ans. Le concept excita longtemps un certain public pour les raisons que l’on devine. On doit sa réalisation au pornographe Didier Bloch, le scénariste de Marcel Herskovitz, plus connu sous le nom de Marc Dorcel. Franck de Lapersonne donna ses précieux « cours » durant 4 ans à des jeunes filles jouant visiblement des mineures collégiennes. Cette participation érotico-subversive de l’occultiste roux a surpris beaucoup de téléspectateurs ne comprenant pas ce parcours professionnel menant l’homme de l’animation pour enfants à celle pour « adultes » (comme on dit). Quand on sait d’où vient réellement Lapersonne, tout devient plus clair, et la connaissance de son milieu permet de mieux comprendre l’importance de sa présence au sein du néo-FN de Philippot. Nous savons que gravite autour de Franck de Lapersonne l’équipe de Palace de Jean-Michel Ribes, le patron du théâtre du Rond Point qui avait accueilli la pièce violemment anti-chrétienne Golgota picnic, une horreur, en 2011. Comme tous les dignitaires de l’oitar, à l’insar de la libraire Detrad Christines Ribes, Jean-Michel Ribes est sadien pour ne pas dire sadiste ou sadique qui est autrement connoté. Toutes les figures qui gravitent autour de ce monde maçonnique du spectacle sont des disciples du Marquis de Sade et cette affilitation se voit limpidement dans leurs œuvres. Le premier homme qui a fait tourné Jean-Michel Ribes est Jacques Scandelari dans le film Macédoine de 1970 qui relève de la pire répugnance sadique. Rapidement Scandelari ne tournera plus, si l’on en croit sa biographie, que des films sado-masochistes homosexuels… Le cas de son meilleur ami, aujourd’hui disparu, est également éloquent sur le sadisme de cette bande infernale. Il s’agit de Roland Topor qui réalisa avec lui leur mythique Palace. Topor était un ami de Roman Polanski, évidemment oserions-nous dire. En 1962, il crée avec le sadien espagnol littéralement habité par le Diable Fernando Arrabal le mouvement Panique (en se référant au dieu Pan) ; il écrit en 1964 Le locataire chimérique qui est une allégorie satanique « sadique anale » selon les critiques. Il tourne plusieurs films sur le Marquis de Sade par la suite tout en s’adonnant à la peinture par laquelle il défèque des œuvres horrifiques et typiquement masochistes. Il fut lui aussi un très grand ami de Franck de Lapersonne. Franck de Lapersonne jouait très récemment encore sous l’oeil de Pierre Bergé, au Rond-Point, au moins jusqu’au 11 février, plusieurs jours après l’annonce de son adhésion au néo-FN pour lequel il se présentera dans la Somme aux législatives pour le parti de Florian Philippot dont on ignore si un lien familial l’unit à Marcel Philippot, un autre élément précieux de la bande du Palace. Franck de Lapersonne est bien plus qu’un figurant de la caméra « cafet » de Philippot, il est le symbole de ce qu’est aujourd’hui la direction du néo-FN. Le mélange des genres ne change rien au fond du néo-FN, il l’illustre.

 

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