MPI vous informe gratuitement, Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Le tribunal de  commerce de Paris a validé aujourd’hui le plan de renflouement, proposé par l’actionnaire Bruno Ledoux et permettant ainsi au journal d’éviter la faillite. L’homme d’affaires s’était engagé à apporter 4 millions d’euros en urgence, lesquels ont été placés sous séquestre chez le conciliateur du tribunal de commerce, et devraient être débloqués afin de payer les salaires du mois d’avril. Puis 14 millions d’euros qu’il apporterait seul ou à plusieurs (le patron du groupe Altice et de Numericable, le milliardaire Patrick Drahi, a été approché) au capital de « Libé », via sa holding BLHM. Une opération qui pourrait faire de lui l’actionnaire majoritaire du journal, Edouard de Rothschild, coactionnaire avec 26% des parts, et le groupe italien Ersel qui se refuse à participer à l’augmentation du capital. Bruno Ledoux semble avoir apporté des garanties satisfaisantes au tribunal.

Cependant le conflit interne est loin d’être terminé  car les journalistes n’acceptent toujours pas les changements que veut imposer le nouvel actionnaire pour sauver le journal et le bras de fer risque de se prolonger. Le projet consisterait à transformer la marque « Libération » en groupe multimédia dont le journal ne serait qu’une filiale, le siège devenant à terme un « café de Flore du XXIe siècle ». Le journal perdrait un peu plus de son indépendance et de sa spécificité.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement, Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

2 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires
C.B.
C.B.
il y a 11 années

Les couleurs de logo de ce journal ne rappellent-elles pas les « heures les plus sombres de notre histoire »?

champar
champar
il y a 11 années

« heures les plus sombres de notre histoire » : c’est un tic nerveux cette phrase, vous voulez parler de la terreur avec Robespierre, de la vie d’Isabeau de Bavière et du traité de Troyes, de la défaite de 1870 qui a amené 2 guerres mondiales, du massacre des harkis en 1962, du gouvernement actuel, d’Azincourt, d’Attila, du massacre de la St Barthélémy, etc. ?
Il y en a eu des vraies périodes sombres dans notre histoire !

Pour en revenir à l’article, j’ai vraiment beaucoup apprécié l’humour de la dernière phrase « Le journal perdrait un peu plus de son indépendance et de sa spécificité » : bravo il fallait trouver cette phrase pour qualifier des journaleux de bas étage donnant en boucle la pensée unique gouvernementale et le politiquement correct. Avec un peu de chance ils vont pouvoir bientôt écrire en connaissance de cause un article sérieux sur le fonctionnement de pôle emploi !