Dans un précédent papier, nous avions évoqué d’étranges insertions dans le génome du coronavirus (2019-nCoV), laissant à penser que ce virus ne pouvait pas être d’origine naturelle. Les premiers à s’étonner de ces insertions furent des chercheurs indiens de New Delhi, qui ont prépublié puis retiré un séquencement du coronavirus. D’autres scientifiques (par exemple, le Dr. Lyons-Weiler) ont confirmé l’impossibilité d’une origine naturelle des insertions. On évoque une technique de laboratoire dite pShuttle pour expliquer les insertions.

La fable d’un virus disséminé à partir d’un marché alimentaire de Wuhan était de toute façon fragile depuis le début, puisque certains malades semblaient n’avoir aucune connexion avec le dit marché.

Le 6 février 2020, le président Trump a officiellement demandé à ses services un rapport pour déterminer si le (2019-nCoV) est naturel ou bioengénieré. A noter que le professeur de droit Francis Boyle, qui a écrit le BioWeapons Act voté en 1989, a déclaré dans un entretien avec un journaliste que le coronavirus était bel et bien une arme de guerre, qui a fuité d’un laboratoire classé P4 sur l’échelle de la dangerosité.

On croit comprendre que le laboratoire situé à proximité de Wuhan travaillait sur des coronavirus, dans le but de les modifier et de les tester sur des chauves-souris. En effet, ces animaux sont des porteurs sains de coronavirus et l’idée (perverse…) était de trafiquer des coronavirus pour voir si on peut rendre malades les chauves-souris. Il semble que le Canada ait rompu en novembre 2019 toute collaboration avec les Chinois, suite à des divergences sur la nature et les objectifs des travaux engagés par les laboratoires chinois.

La conclusion est donc que la Chine est en train de souffrir là où elle a gravement péché…

Quid du nombre de morts à Wuhan ?

Un lien de confiance a pu être établi par des journalistes avec une fonctionnaire travaillant à l’un des crématoriums de Wuhan. Elle décrit le tableau suivant de la situation sur le terrain.

L’activité est 4 à 5 fois supérieure à la normale. Normalement, le crématorium fonctionne le matin de 6h à 12h. Il y a 17 fours en service qui permettent d’incinérer les corps en 50mn. Il y a 110 personnes employés dans le crématorium, la plupart étant du personnel itinérant qui va collecter les corps pour les ramener sur place.

Actuellement, ils sont obligés de travailler H24 et de dormir sur place pour gérer l’énorme afflux de corps. Elle indique que le nombre de corps à incinérer chaque jour est en augmentation depuis le 10 janvier 2020 et dépasse maintenant 120. La proportion est de 40% de décès hospitaliers pour 60% de décès à domicile. La moitié environ est officiellement confirmée ou suspectée d’être liée au coronavirus, d’après les actes de décès. Sur les 120, on peut estimer que 20 décès correspondent à la mortalité ordinaire et 100 sont dus à l’épidémie.

Elle indique que la situation est la même (voire pire) pour un autre crématorium situé dans le quartier de Hankou, dans une autre partie de la ville de Wuhan.

Cela signifie qu’il meurt de l’épidémie actuellement environ 200 personnes par jour, uniquement à Wuhan même. Le début de l’augmentation vers le 10 janvier 2020 est cohérent avec une entrée en phase épidémique vers mi-décembre 2019 et un laps de temps d’environ 3 semaines pour aboutir au décès du malade. On se rappelle que le donneur d’alerte, Li WenLiang, médecin à Wuhan, a été emporté en 3 semaines, alors qu’il était un homme jeune de 34 ans en parfaite santé.

Si on fait l’hypothèse que la mortalité liée à l’épidémie a commencé le 10 janvier et qu’elle augmente de façon linéaire chaque jour pour passer de 1 à 200, on obtient une suite du type 1, 7, 15, 22, etc. Le total des décès ainsi obtenu dépasse 3500 pour la seule ville de Wuhan, au 10 février 2020.

Le chiffre de 1.000 décès annoncés pour toute la Chine paraît donc fortement sous-évalué.

Si on fait une proportion entre Wuhan (11 millions d’habitants, environ 3500 décès) et la province du Hubei (58 millions d’habitants), la mortalité dans toute la province doit avoisiner les 18.500 décès. En pratique, on peut se demander si le nombre de malades annoncé par la Chine ne correspondrait pas plutôt au nombre de décès.

Entre le chiffre de décès officiellement annoncé à Wuhan et la réalité calculable d’après les informations disponibles, la sous-évaluation aurait un facteur 5…

Quid du taux de mortalité ?

Le directeur du département de médecine des soins intensifs de l’hôpital Central South de l’Université de Wuhan indique un taux de 15% de décès sur 138 patients, soit 21. A noter que, normalement, la mortalité des coronavirus est plutôt de l’ordre de 2%.

A Wuhan même, après l’entrée en service de l’hôpital de quarantaine construit en 10 jours, il y a environ 10.000 lits pouvant accueillir des malades. Avec un taux de 15% de mortalité, cela donne environ 1.500 décès. Avec la proportion de 40% de décès hospitaliers pour 60% de décès à domicile, on trouve environ 3.700 décès à Wuhan, ce qui avoisine le chiffre de 3.500 calculés ci-dessus.

Il semblerait que chaque porteur du virus soit capable de contaminer environ 4 personnes (le coefficient R-naught) en moyenne. Une modélisation épidémiologique faite à Harvard suggère que le nombre de malades en Chine devrait déjà dépasser la barre des 250 000.

Sans tomber dans l’alarmisme ou le catastrophisme, la situation ne paraît pas bonne du tout.

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