Nous avons déjà dénoncé le mensonge de la prétendue baisse du chômage en France, dans un billet précédent. Il n’y a eu aucune baisse en septembre 2015 sur les cinq catégories (ABCDE) dans la France entière, hexagone et territoires disséminés sur l’ensemble de la planète.
Un sondage récent réalisé par ELABE pour BFMTV les 27 et 28 octobre 2015 essaye de nous faire gober que les Français se mettraient à croire à cette fable d’une prétendue baisse du chômage en France. Je cite : « Tout en faisant preuve d’une grande prudence, les personnes interrogées expriment un optimisme non négligeable [sic!] à propos de l’économie française. 46% des répondants estiment ainsi que l’économie française redémarre, 43% affirmant qu’elle va s’améliorer « lentement » et seuls 3% « rapidement ».
En clair, après le mensonge numérique, les instituts de sondage servent la soupe à François Hollande, en essayant de nous faire croire que les Français ont mordu au mensonge de la baisse. Il est très intéressant de regarder qui croit le plus à la fausse « baisse ».
Qui croit à une baisse du chômage ? Réponse : les plus de 65 ans ! Oui, vous avez bien lu. Ce sont les retraités qui croient à une baisse du chômage, alors qu’ils ne sont pas concernés.
Qui ne croit pas à une baisse du chômage ? Réponse : ceux qui cherchent un travail. Les 18-24 ans sont 59% à ne pas y croire. Eux sont confrontés au problème.
En résumé, ceux qui sont en retraite et qui sont donc à l’abri des aléas de la vie économique sont les seuls à croire à la fameuse « baisse » du chômage. Les actifs entre 18 et 64 ans sont (très) majoritairement incrédules. Ce sondage mesure donc surtout l’influence du matraque médiatique.
D’ailleurs, il faut noter que l’économie mondiale est plantée de façon générale. Après les USA et l’Europe, c’est la Chine qui accuse une chute sévère. Conséquence de cette situation : l’entreprise de transport de conteneurs la plus grande du monde, Maersk, annonce un report de toute commande de nouveaux navires et considère que la baisse actuelle du fret mondial continuera en 2016. Le PDG de Maersk, Nils Smedegaard Andersen, dit très poliment que la réalité économique n’est pas aussi bonne que les « prédictions » du FMI ou de l’OCDE. Il y aurait un biais optimiste. Autrement dit, on n’est pas très loin de l’incantation et de l’enfumage.
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Le conflit Kuki-Meitei est plus qu’un simple affrontement ethnique… ou religieux
Les tribus considèrent que la demande des Meiteis d’obtenir le statut de ST est un stratagème pour contourner les procédures qui protègent les droits des tribus sur la propriété foncière.
Il y a 140 ans et six ans après que le Raj britannique eut établi en 1877 une réserve forestière de 509 km², qui visait à enfermer une grande partie de ce qui constitue aujourd’hui le Mizoram, le commissaire adjoint de Cachar a rapporté en 1883 que quatre personnes (Mizo) qui s’étaient aventurées à exploiter le caoutchouc dans cette réserve avaient été « abattues comme des oiseaux » sous prétexte qu’elles étaient des » occupants illégaux « .
Diverses organisations de la société civile Meitei ont été mobilisées pour soutenir la campagne d’expulsion et un récit plus large a été construit pour cibler les groupes Kuki-Zomi comme des » envahisseurs « , des » immigrés illégaux « , des » cultivateurs de pavot » et des » narcoterroristes « . Cela sans tenir compte du fait que toutes les communautés sont impliquées dans la culture du pavot et le commerce de la drogue..
.La centralité de la terre et les griefs des Meiteis concernant leur manque d’accès au contrôle des terres et des ressources tribales en tant que source principale de la violence au Manipur ne doivent pas être négligés au milieu de la contestation rancunière. Dans le passé, la découverte de thé, de pétrole, de caoutchouc et de charbon depuis les années 1840 dans le Nord-Est a motivé le désir d’expansion territoriale de l’État et l’élaboration d’une nouvelle politique d’utilisation des terres de manière à accroître les revenus de l’État ; de la même manière, la découverte en 2010 d’un énorme gisement de gaz naturel dans l’ancien district de Lamka (Churachandpur), qui se trouve sur le bassin fertile Assam-Arakan, pousse l’État et les OSC Meitei à tendance majoritaire à avoir un contrôle direct et un accès aux ressources dans les zones tribales des collines. L’identification de 17 des 32 gisements de gaz naturel dans les districts de Lamka et de Pherzawl par la société néerlandaise Jubilant Energy, qui a signé une licence d’exploration pétrolière avec le gouvernement indien en 2010, a attisé le désir de l’État intégrationniste et des OSC Meitei à tendance majoritaire…
https://www.tribuneindia.com/news/comment/kuki-meitei-conflict-is-more-than-just-an-ethnic-clash-519379
C’est une abomination, personne n’en parle, à ma connaissance…