En deux ans, les gouvernants socialistes auront réussi à tuer le secteur de l’immobilier. Il semblerait qu’ils commencent à comprendre que l’idéologie se heurte à la réalité et qu’il ne suffit pas de voter une loi décidant que 500.000 logements sortent de terre pour que ceux-ci se mettent à pousser par eux-mêmes !
Après la loi Duflot qui voulait que les riches construisent tout en payant plus d’impôt, les outils de défiscalisation ayant été quasiment supprimés et les conditions de loyer se rapprochant d’une prestation sociale, la ministre écologiste nous avait pondu début 2014 la loi dite « Alur ». Sommet de bêtise socialiste, cette loi ne contient pas loin de 200 nouvelles contraintes sur les logements !!!
La ministre Duflot voulait contenir les loyers, intention louable, mais les contraintes de sa propre loi ayant augmenté de 25% le coût de la construction, mécaniquement un investisseur doit reporter cette hausse de l’investissement sur les loyers. En ne prenant pas les mesures adéquates contre les mauvais payeurs en surprotégeant les locataires, la loi fait peser un risque accru sur les propriétaires, risque qui se traduit par une réduction des disponibilités du locatif et par une augmentation mécanique du loyer, le risque générant un coût. Voici deux exemples concrets de l’incohérence d’une telle loi.
La réalité économique ne s’est pas faite attendre : 25% de moins de permis de construire depuis début 2014 dans un contexte qui était déjà fortement dégradé, avec une livraison atteignant difficilement les 300.000 logements, lorsque l’objectif était de 500.000 !
Il semblerait qu’enfin le gouvernement songe à détricoter la loi Alur. D’où les cris d’orfraie de Cécile Duflot qui n’a toujours pas saisi les conséquences catastrophiques sur un secteur qui traditionnellement tire l’ensemble de l’économie.
Xavier Celtillos
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