Le réchauffement climatique allégué pour justifier toutes sortes de contraintes, notamment fiscales, est-il le fruit d’une recherche scientifique originelle ? C’est ce que les pouvoirs politiques et médiatiques veulent nous faire croire. La réalité est différente comme le montre le texte ci-après tiré du livre d’Alexander King, (1909-2007) chimiste anglais co-fondateur du Club de Rome et de Bertrand Schneider (1929- ) diplomate français qui fut secrétaire général du Club de Rome. Il existe une version française de ce livre : Questions de survie. La révolution mondiale a commencé. (Calman-Lévy, 1991).

Ce texte, dû à des plumes irrécusables, montre que c’est la recherche politique d’un motif de mobilisation (en vertu du principe discutable de la nécessité d’un ennemi) qui a fixé ce choix arbitraire. Et c’est en fonction de ce choix qu’il a été demandé à la Science de le justifier a posteriori. Ceci est un exemple flagrant de la mise de la science au service d’une idéologie politique. L’Histoire connait sa version officielle, maintenant la Science subit le même sort. Lyssenko a fait école. Hommes politiques et médias s’entendent pour maintenir cette science officielle et interdire toute forme de dissidence. Les contestataires qualifiés sont pourtant fort nombreux mais le prix qu’ils auraient à payer s’ils se manifestaient est manifestement trop élevé. La dictature de la pensée règne ainsi en paix.

Le texte ci-dessous est notre traduction très partielle de l’édition anglaise et les surlignements en gras sont de nous.

THE FIRST GLOBAL REVOLUTION

Alexander King & Bertrand Schneider

Chapitre 5 LE VIDE

L’ordre de la société est déterminé par la cohésion de ses membres. Jusqu’au milieu du 20ème siècle ceci était normalement assuré par le patriotisme naturel, le sens d’appartenir à la communauté, renforcé par une discipline morale provenant de la religion et du respect pour l’État et ses dirigeants, aussi éloignés fussent-ils du peuple. La foi religieuse s’est évaporée dans beaucoup de pays; le respect pour la politique s’est aussi affaibli, aboutissant à l’indifférence sinon l’hostilité due partiellement aux médias et partiellement à l’inaptitude des partis à faire face aux problèmes réels; les minorités sont de moins en moins disposées à respecter les décisions de la majorité. Ainsi s’est créé un vide et tant l’ordre que les objectifs dans la société se sont désagrégés.

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Nous cherchons en vain la sagesse. L’opposition des deux idéologies qui ont dominé le siècle a disparu, créant son propre vide en ne laissant qu’un grossier matérialisme. Rien dans le système gouvernemental et son processus de décision ne semble capable de s’opposer ou de modifier ces tendances, ce qui soulève des questions sur notre avenir, voire la survivance de la race.

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Il semblerait que les hommes et les femmes ont besoin d’une motivation commune, c’est-à-dire un adversaire commun, pour s’organiser et agir ensemble; dans le vide ces motivations semblent avoir cessé d’exister – ou doivent encore être trouvées.

La nécessité d’avoir des ennemis parait être un facteur historique. Les États ont essayé de surmonter les échecs intérieurs et les contradictions internes en désignant des ennemis extérieurs. Le recours au bouc émissaire est aussi vieux que l’humanité… Unissez la nation divisée pour faire face à un ennemi, qu’il soit réel ou inventé pour la cause. Avec la disparition de l’ennemi traditionnel, la tentation est de désigner comme bouc émissaire des minorités religieuses ou ethniques dont les différences sont perturbantes.

Pouvons-nous vivre sans ennemis ? Tout État est tellement habitué à classer ses voisins en amis ou ennemis que l’absence soudaine d’adversaires traditionnels a laissé les gouvernements et l’opinion publique avec un grand vide. Il faut donc identifier de nouveaux ennemis, imaginer de nouvelles stratégies, inventer de nouvelles armes. Les nouveaux ennemis peuvent avoir changé de nature et de lieu, ils n’en sont pas moins réels. Ils menacent toute la race humaine et leurs noms sont pollution, pénurie d’eau, famine, malnutrition, illettrisme, chômage. Cependant, il semble que la conscience de ces nouveaux ennemis soit insuffisante pour susciter la cohésion mondiale et la solidarité pour la lutte.

Les limites de la démocratie. La démocratie n’est pas la panacée. Elle ne peut pas tout organiser et elle ignore ses propres limites. Il faut admettre franchement ces réalités, même si cela peut paraitre sacrilège. Telle qu’elle est actuellement pratiquée, la démocratie n’est plus bien adaptée pour ses tâches futures. La complexité et la nature technique de beaucoup des problèmes actuels ne permettent pas toujours aux représentants élus de prendre les bonnes décisions au bon moment…Les activités des partis politiques sont tellement concentrées sur les échéances électorales et les rivalités de partis, que finalement ils fragilisent la démocratie qu’ils sont censés servir.

En cherchant le nouvel ennemi pouvant nous unir, nous avons suggéré que la pollution, la menace du réchauffement global, les pénuries d’eau, les famines et autres accompliraient la mission. Dans leur ensemble et leurs interactions, ces phénomènes constituent une menace commune qui demande la solidarité de tous les peuples. Mais en les désignant comme l’ennemi nous tombons dans l’erreur de prendre le symptôme pour la cause. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine et c’est uniquement par un changement des attitudes et des comportements qu’ils pourront être surmontés. Le véritable ennemi c’est l’humanité elle-même.

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