Dans le XVe arrondissement de Paris, au cœur du parc André Citroën, sera enfin inauguré un monument dédié aux soldats morts au combat en opération extérieure, au plus grand soulagement de la communauté militaire. Depuis huit ans, le projet s’enlisait.
Les riverains des Invalides, emplacement légitimement choisi initialement, n’en auraient pas voulu à côté de chez eux, selon la mairie de Paris qui a, en fait, d’abord refusé toute participation financière et qui avait en fait tout autre chose en tête…
Il s’agit en effet d’imposer aux récalcitrants d’accueillir par là le « mur de la paix » de Clara Halter qui défigure depuis le 30 mars 2000, date de son inauguration, la perspective de l’Ecole Militaire sur le Champs de Mars…
Un « monument » purement idéologique donc !

Il tient plus du graffiti qu’autre chose, et personne n’en a voulu et surtout pas parmi les instances internationales de l’ONU à l’UNESCO auxquelles il a été successivement proposé, toujours en vain…
L’amorce de la perspective du Champ de mars, au pied de l’Ecole Militaire, lui sert de donc de dépotoir depuis 20 ans… Malheureusement, à la différence du Mur de Bernin, aucun élan militant ne s’est manifesté à Paris pour démolir ce « mur » là !

C’est finalement l’aménagement (des plus discutables!) de structures provisoires liées à la restauration du Grand Palais qui a eu raison de cet immondice « artistique » qui risque maintenant défigurer la perspective des Invalides depuis la place de Breteuil si aucun élan des riverains ne se manifeste !

On constate hélas qu’il n’y a pas à ce jour de vague d’indignation qui se manifeste !
Il est vrai qu’il n’est pas encore trop tard…

Mais pour honorer les soldats morts au combat au service de la France, point n’est besoin de la même visibilité pour madame Hidalgo!

On a donc prévu de reléguer ce monument dédiés aux soldats morts en opération extérieures, dans le parc André-Citroën, au fond du XVeme arrondissement, non loin de « l’Hexagone Balard », le Quartier Général des armées.

Un monument quelque peu étonnant, car pas forcément très « lisible » pour le public non initié :

«  Ce qu’on verra d’abord, ce sont six statues, cinq hommes et une femme. Six soldats de bronze, de chaque armée, portant un invisible cercueil. “Matérialiser le cercueil par le vide est la meilleure forme symbolique pour rendre hommage à nos soldats disparus”, explique le sculpteur, Stéphane Vigny.
Ce qu’on verra ensuite, ce sont des plaques de laiton, gravées de 548 noms, de celles et ceux tués au combat depuis 1963. Un “mur des noms” permettra à chaque famille de soldat mort pour la France “de se recueillir, passer un moment paisible”, souligne encore Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’état aux armées. »
francetvinfo.fr

Soit, l’idée est peut être belle, mais soyons clairs : les attitudes que suggèrent ces silhouettes plantées là sans lien entre elles, pour un public non averti, ne sont pas forcément propre au respect du souvenir et à sa célébration…
Spontanément les deux premières donnent l’impression d’applaudir et les 4 suivantes de saluer de la main comme le fait n’importe quel homme politique en balade…
Ce n’est pas forcément du plus heureux effet…
Mais, comme le dit l’adage, il n’y a que l’intention qui compte !
Ce monument, même s’il n’est pas des plus heureux par sa conception, aura au moins le mérite immense d’exister…

Claude Timmerman

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