Jean-Michel Vernochet commente la primaire de gauche.

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En matière économique, le Réseau Salariat a trouvé la panacée :
“Pour moi, l’échec du Front de gauche, du NPA et des anarchistes, de la CGT, de Solidaires, de la FSU et de la CNT, un échec qui dure depuis plus de trente ans et qui concerne aussi Attac ou les économistes atterrés, vient de ce que ces organisations n’assument pas les institutions de 1945 dans ce qu’elles ont de révolutionnaire, à savoir le début d’une autre pratique de la valeur économique (et donc du travail) que sa pratique capitaliste : salaire à vie contre emploi et marché du travail, propriété d’usage contre propriété lucrative, cotisation-salaire contre le couple impôt-prévoyance, financement de l’investissement sans crédit contre le chantage des prêteurs, mesure de la valeur par la qualification du producteur contre sa mesure par le temps de travail. Tout cela commence à se mettre en place entre les années 30 et les années 60, et ce qui est alors en jeu, ce n’est pas un autre partage de « la valeur » supposée invariante (la valeur d’échange capitaliste), c’est une autre production de valeur économique débarrassée de sa pratique capitaliste, c’est-à-dire des employeurs et des actionnaires ou prêteurs. Tant que nous continuerons à nous battre pour « prendre l’argent dans les poches du patronat » ou pour le « plein emploi » ou pour la « solidarité » avec les « victimes », autrement dit pour un capitalisme plus juste, nous serons battus.”
Voila qui mériterait un article…
https://henrymakow.wordpress.com/2015/04/20/karl-marx-etait-le-cousin-au-troisieme-degre-de-rothschild/
il va falloir que les cathos noment enfin leur ennemi par son vrai nom…
Il est risible de prétendre que le programme économique du Front National « glisse vers une conception socialiste ».
Comme s’il était « socialiste » de prôner le protectionnisme et le rétablissement de la souveraineté monétaire, comme s’il était « socialiste » de défendre l’Etat fort, comme s’il était « socialiste » de défendre les intérêts vitaux de la Nation et de lutter contre la finance mondiale et cosmopolite?
Du grand n’importe quoi.
Xavier « Celticos » nous prend pour des demeurés et croit faire de la vacuité de son argumentaire une supposée analyse politique.
Une fois de plus, il se trompe.
Tout est une question d’équilibre : défendre l’Etat oui, mais l’Etat ne doit pas pour autant tout contrôler. Or le discours de Marine le Pen glisse peu à peu vers un étatisme forcené.
Au niveau de la laïcité, n’en parlons pas ! Les mots de Marine le Pen sonnent étrangement comme ceux des pires communistes qui haïssaient la religion. On ne peut prétendre redresser une nation en voulant la couper de ses racines les plus profondes.