Saint Sabbas, Abbé, cinq décembre
Il donna un exemple admirable de sainteté, combattit avec courage pour la foi catholique contre ceux qui attaquaient le saint concile de Chalcédoine.

De la férie : messe du Premier dimanche de l’Avent

Sanctoral 

Saint Sabbas, Abbé. « Le porteur de Dieu, le saint, l’habitant de la ville sainte, l’étoile du désert, le patriarche des moines. »

Fondateur du monastère de la Grande Laure à Jérusalem, mort en 532. Culte introduit au VIIème siècle à Rome par les moines d’ordre qu’il avait fondé, chassés par les musulmans : ils s’établirent sur l’Aventin et édifièrent un monastère (Cella Nova) dont l’église fut consacrée à St Sabbas. Sa fête fut ensuite introduite au calendrier au XIIème siècle. Saint Sabbas, célèbre anachorète du Ve siècle, est avec saint Euthime et saint Gérasime un des principaux organisateurs et une des lumières du monachisme palestinien. A l’époque où saint Benoît, en Occident, répandait la vie monastique par la fondation d’abbayes groupant un grand nombre de religieux (vie cénobitique), Sabbas contribuait à instaurer en Orient la vie érémitique. Attirés par sa sainteté et ses miracles, des moines, par centaines, en Syrie et en Palestine, se retirèrent dans des cavernes ou des ermitages, pour y passer leur vie dans la prière, le silence et la pénitence. A Jérusalem il bâtit un célèbre « Laura » (c’est ainsi que les orientaux appellent les monastères) et ce monastère porta son nom. Quand, plus tard, les Arabes s’emparèrent de la ville, les moines s’enfuirent à Rome et y construisirent un monastère. C’est ainsi que le culte de Saint Sabbas se répandit à Rome. Dans l’Église d’Orient le saint est très honoré. On le désigne par ces titres : « Le porteur de Dieu, le saint, l’habitant de la ville sainte, l’étoile du désert, le patriarche des moines. » Sa vie a été écrite par saint Cyrille de Scythopolis. Saint Sabbas mourut le 5 décembre 532, âgé de 93 ans. Son tombeau est à Venise. A Rome, une antique église lui est dédiée sur l’Aventin, elle appartient au Collège Germanique.

Bienheureux Pierre de Sienne, Artisan, Confesseur, Tiers-Ordre Franciscain, cinq décembre
La vénération qui lui a été portée depuis sa mort a été approuvée par le pape Pie VII.

Bienheureux Pierre de Sienne, Artisan, Confesseur, Tiers-Ordre Franciscain

Pierre était un simple vendeur de peignes de Sienne et se consacrait fidèlement à son travail. Il l’a sanctifié par la prière et a uni ses difficultés à la fatigue de notre Sauveur dans son travail à Nazareth. Dans son amour pour la pénitence, il rejoignit le Tiers-Ordre de Saint-François et non seulement en observa exactement la règle, mais il y ajouta des œuvres de pénitence encore plus rigoureuses. Si le travail s’accumulait, au point qu’il ne pouvait pas consacrer plus de temps à la prière, il offrait son travail à la place. Il trouvait toujours du temps pour certaines dévotions particulières qu’il accomplissait chaque soir avec sa pieuse épouse. Lorsque sa femme est décédée très jeune, sans laisser d’enfants, Pierre a découvert qu’il était libre de mener une vie entièrement conforme à ses vœux pieux. Il voyait dans les pauvres et les malades des enfants que Dieu confiait à ses soins. Il partageait ses biens avec eux, leur rendait visite, les réconfortait et les soignait dans le besoin. Il a continué à exercer son métier, mais a consacré plus de temps à la prière, même pendant de nombreuses heures de la nuit. Il avait la grâce d’une union intime avec Dieu et entretenait une dévotion particulière envers notre Sainte Dame. Elle lui apparaissait fréquemment et le traitait comme une mère traite son fils bien-aimé. Plus Pierre était autorisé à jouir intimement de ces relations célestes, moins il conversait avec les hommes. Il ne parlait que lorsque la nécessité ou la charité l’exigeait. En vendant ses peignes, il indiquait le prix puis plaçait son doigt sur ses lèvres pour ne pas parler inutilement. Son prix convenait toujours à ses clients, car ils savaient que ses produits étaient bons et qu’il ne facturait jamais trop cher à personne. Dans son grand amour pour notre saint Père saint François, Pierre a demandé aux frères du couvent franciscain de Sienne la permission d’y vivre. Les frères, conscients de son extraordinaire vertu, lui ont aménagé une cellule. Cette cellule devint pour lui un lieu de délices. Il passait des nuits entières en prière, jouissant de la compagnie des saints anges et de leur reine, des saints apôtres et de saint François lui-même, qui l’instruisaient et remplissaient son âme d’une consolation céleste. Pendant longtemps, Pierre a également dû endurer des apparitions et des tentations de mauvais esprits. Pierre les a vaincus par son humilité ; et plus il était élevé par Dieu, plus il descendait profondément dans l’opinion qu’il avait de lui-même. Il a avoué ses moindres manquements au milieu de torrents de larmes. Un jour, il a écrit les péchés et les échecs de toute sa vie, puis, pour sa propre humiliation, il a lu toute la liste. Dieu a donné au bienheureux Pierre de Sienne l’assurance que tous ses péchés étaient pardonnés et que tout ce qu’il avait écrit et lu était miraculeusement effacé. Son humble réserve ne lui permettait jamais de parler en présence de personnes âgées, de prêtres ou de religieux, à moins qu’il n’y soit invité. Mais comme chacun savait que le bienheureux Pierre de Sienne était doté de l’illumination céleste, il était fréquemment sollicité pour donner des conseils. Un religieux lui demanda un jour ce qu’il devait faire face à la lassitude lors de la prière. Il répondit : « Ne réduisez pas pour cela le temps qui lui est imparti. Parfois, nous gagnons plus à attendre qu’à recevoir ». Dieu a accompli de nombreux miracles par l’intermédiaire de son humble serviteur. Le bienheureux Pierre de Sienne est décédé le 4 décembre 1289. Son tombeau, dans l’église franciscaine de Sienne, était orné d’un magnifique mémorial en marbre. Tant de guérisons miraculeuses se produisirent sur sa tombe que des pèlerins y venaient de toutes les régions d’Italie. La vénération qui lui a été portée depuis sa mort a été approuvée par le pape Pie VII.

Martyrologe

En Judée, saint Sabbas abbé, né à Mutala, ville de Cappadoce. Il donna un exemple admirable de sainteté, combattit avec courage pour la foi catholique contre ceux qui attaquaient le saint concile de Chalcédoine, et finalement mourut en paix, dans la laure du diocèse de Jérusalem, qui dans la suite fut désignée sous le nom de Saint-Sabbas.

A Nice, près du Var, saint Basse évêque. Durant la persécution de Dèce et de Valérien, il fut pour la foi du Christ et sur l’ordre du préfet Pérennius tourmenté sur le chevalet, brûlé avec des lames rougies au feu, meurtri à coups de bâton et avec des scorpions, enfin jeté dans le feu; mais en étant sorti sain et sauf, on le transperça de deux clous, et ainsi il consomma son glorieux martyre.

A Pavie, saint Dalmace, évêque et martyr, qui souffrit durant la persécution de Maximien.

A Corfinium (auj. San Pelino), dans les Abruzzes, saint Pelin, évêque de Brindisi. Comme il avait, sous Julien l’Apostat, renversé par sa prière le temple de Mars, les pontifes de ce temple le maltraitèrent avec une extrême cruauté; et, après avoir reçu quatre vingt cinq blessures, il obtint la couronne du martyre.

Le même jour, saint Anastase, qui, poussé par un désir ardent du martyre, alla de lui-même se présenter aux persécuteurs.

A Thagura, en Afrique, les saints Jules, Potamie, Crispin, Félix, Grat et sept autres martyrs.

A Tebessa, en Numidie, sainte Crispine, femme de haute naissance. Au temps des empereurs Dioclétien et Maximien, elle refusa de sacrifier aux idoles et eut la tête tranchée par ordre du proconsul Anolin. Saint Augustin a fait plusieurs fois son éloge.

A Trèves, saint Nicet, évêque, homme d’une admirable sainteté.

A Polybote, en Asie, saint Jean évêque, surnommé le Thaumaturge.

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