De la férie : messe du XIX° dimanche après la Pentecôte

Sanctoral 

Commémoration des défunts de l’Ordre Séraphique

Dans l’Ordre de saint François, commémoration des Frères, Sœurs, et Bienfaiteurs défunts de l’Ordre (Noir). Première classe, sans mémoire.

Saint Placide et ses Compagnons, Martyrs 

Saint Placide appartenait par sa naissance à une des plus anciennes et des plus célèbres familles de Rome. Il fut confié, âgé de sept ans, à saint Benoît, pour être élevé à Subiaco, sous sa conduite. On le voit dès lors pratiquer rigoureusement les exercices de la vie monastique. L’obéissance l’ayant envoyé un jour chercher de l’eau dans le lac voisin, il tombe et est entraîné par les flots. Benoît, du fond de son monastère, a la connaissance miraculeuse de ce malheur; il appelle son disciple Maur: “Courez vite, mon frère, lui dit-il, l’enfant est tombé à l’eau.” Maur s’élance, muni de la bénédiction de l’abbé, marche sur les eaux, saisit par les cheveux l’enfant, qui surnage encore, et le ramène sur le bord. Depuis ce temps, Placide fit des progrès plus grands encore, au point que saint Benoît lui-même en était dans l’admiration. Le saint abbé envoya plus tard son bien-aimé disciple en Sicile pour y établir un monastère. Son austérité y devint de plus en plus étonnante et allait beaucoup au-delà des prescriptions de la Règle; il ne buvait jamais que de l’eau, faisant Carême en tout temps et souvent ne mangeant que trois fois la semaine et du pain seulement. Pour vêtement il portait un cilice; son siège était son unique lit de repos; son silence n’était interrompu que par les saintes exigences de la charité. Par sa vertu d’humilité, il attirait à lui tous les coeurs. Ses innombrables miracles le rendirent presque l’égal de saint Benoît: un jour, en particulier, il guérit par sa bénédiction tous les malades de son île réunis près de lui. Placide et ses religieux furent faits prisonniers, dans leur couvent, par des pirates cruels qui les maltraitèrent affreusement. Le Saint animait ses compagnons à la persévérance. Le tyran, outré de dépit à la vue de l’inébranlable constance des martyrs, les fit, à différentes reprises, fustiger très cruellement; mais Notre-Seigneur vint fermer et guérir leurs plaies. Placide exhortait le tyran et ses bourreaux à se convertir au christianisme; c’est alors qu’on lui brisa les lèvres et les mâchoires à coups de pierres et qu’on lui coupa la langue jusqu’à la racine. Mais le martyr parla aussi bien qu’auparavant. Le bourreau, n’étant nullement touché du prodige, inventa un nouveau supplice; il fit coucher le saint moine à terre et lui laissa toute une nuit sur les jambes des ancres de navire avec d’énormes pierres. Tous ses efforts vinrent échouer devant cet invincible défenseur de la foi. Placide et ses compagnons eurent enfin la tête tranchée.

Martyrologe

A Messine, en Sicile, l’anniversaire des saints martyrs Placide moine, l’un des disciples du bienheureux abbé Benoît, Eutyche et Victorin, ses frères, la vierge Flavie, leur sœur; Donat, Firmat diacre, Fauste, et trente autres moines, tous massacrés pour la foi du Christ par le pirate Manucha.

A Smyrne, l’anniversaire du bienheureux Thraséas, évêque d’Euménie, qui termina sa vie par le martyre.

A Auxerre, la mise au tombeau des saints Firmat diacre, et de sa sœur Flavienne, vierge.

A Trèves, les saints martyrs Palmace et ses compagnons. Ils subirent le martyre durant la persécution de Dioclétien, sous le préfet Rictiovare.

Le même jour, la passion de sainte Charitine vierge. Sous l’empereur Dioclétien et le consulaire Domitius, elle subit le tourment du feu et fut jetée à la mer. En étant sortie saine et sauve, elle eut alors les mains et les pieds coupés, les dents arrachées; puis s’étant mise en prière, elle rendit l’esprit.

A Ravenne, saint Marcellin, évêque et confesseur.

A Valence, en Gaule, saint Apollinaire, évêque: illustre pendant sa vie par ses vertus, sa mort fut embellie par d’éclatants miracles.

Le même jour, saint Attilan, évêque de Zamora, mis au nombre des saints par le Bienheureux pape Urbain II.

A Rome, sainte Galle veuve, fille du consul Symmaque. Après la mort de son mari, elle se retira près de l’église de Saint-Pierre, y passa de nombreuses années dans l’exercice continuel de la prière, de l’aumône, du jeûne et des autres œuvres saintes. Le pape saint Grégoire a décrit son très heureux trépas.

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