Saint Julien l'Hospitalier, Martyr et sainte Basilisse, Vierge, neuf janvier
A Antioche, sous Dioclétien et Maximien, l’anniversaire de saint Julien martyr, et de la vierge Basilisse, son épouse.

De la férie : messe du premier dimanche après l’Epiphanie

Sanctoral

Saint Julien l’Hospitalier, Martyr et sainte Basilisse, Vierge

Saint Julien naquit à Antioche, capitale de la Syrie, de parents illustres et craignant Dieu. A l’âge de dix-huit ans, ils le sollicitèrent de s’engager dans les liens du mariage. Après quelques jours de réflexion, ayant eu une vision, Dieu lui promit que sa future épouse conserverait avec lui sa virginité et que leur union serait pour beaucoup une occasion de salut. Il consentit alors à épouser une jeune fille, nommée Basilisse, que ses parents lui présentèrent. Le soir même des noces, les pieux époux s’étant mis en prière, Basilisse sentit dans la chambre un suave parfum de fleurs, quoiqu’on fût au coeur de l’hiver. Son époux lui expliqua comment ces fleurs signifiaient la bonne odeur de la virginité, et il obtint sans peine qu’elle consentit à vivre avec lui dans la continence parfaite. Leur voeu fut aussitôt récompensé, car un choeur de Saints et de Saintes, conduit par Jésus et Marie, leur apparut dans une nuée brillante, et les deux époux entendirent une harmonie toute céleste qui remplit leur âme d’une joie inénarrable. Leurs parents étant morts, ils consacrèrent tous leurs revenus au soulagement des pauvres et des malades; ils firent même de leur maison une espèce d’hôpital. Il y avait des logements séparés pour les hommes et pour les femmes. Basilisse avait soin des personnes de son sexe, et Julien, que son immense charité avait fait surnommer l’hospitalier, avait soin des hommes. La pieuse épouse mourut la première, après avoir reçu un avertissement céleste, et prédit à son époux qu’il recevrait bientôt la palme du martyre. En effet, la persécution s’étant élevée, Julien connu par son zèle pour la religion de Jésus-Christ, ne tarda pas à être jeté en prison. Son interrogatoire, ses supplices, furent accompagnés d’étonnants prodiges et surtout de nombreuses conversions. Épargné par le feu et par les bêtes féroces, Julien eut enfin la tête tranchée, le 9 janvier 313. Son tombeau fut illustré par une foule de miracles; dix lépreux y furent guéris le même jour.

Bienheureux Gilles de Lorenzana, Ermite de l’Ordre des Frères Mineurs, neuf janvier
Plusieurs années après sa mort, son corps a été retrouvé intact, bien qu’il ait été enterré dans un endroit très humide.

Bienheureux Gilles de Lorenzana, Ermite de l’Ordre des Frères Mineurs

Né de parents pieux à Lorenzana en Italie, le bienheureux Gilles de Lorenzana a reçu le nom de Bernardin lors de son baptême. Même dans sa jeunesse, il reçut le don de la dévotion à un degré si éminent qu’à la prière, son visage rayonnait de ferveur, et on le voyait souvent lever un pied ou plus du sol. Cela a attiré l’attention générale et les gens sont venus des lieux environnants pour voir le bienheureux Gilles en prière. Le jeune homme pieux, cependant, ne désirait rien de plus que de servir Dieu dans l’isolement. Afin donc de se soustraire à l’attention du monde, et aussi de progresser dans la perfection chrétienne, il demanda à être admis comme frère convers au couvent des Frères Mineurs. Cette demande a été accordée. Il reçut le nom de Giles en l’honneur du saint frère Giles, l’un des premiers compagnons de saint François. Brûlant d’amour pour Dieu, Gilles ne connut pas de plus grande joie dans l’ordre que de se consacrer à la contemplation des choses célestes, et comme ses supérieurs étaient convaincus qu’il faisait de grandes choses pour l’honneur de Dieu et le salut des âmes, ils lui permirent lui de vivre dans un ermitage près du couvent. Ici, il ne vivait que pour Dieu, à qui il sacrifiait son corps par un jeûne sévère et son âme par une prière constante. Il vainquit les attaques de l’enfer, qu’il dut souvent endurer, sans jamais céder un instant. Quand il eut terminé sa course, Dieu l’appela à l’union éternelle le 10 janvier 1518. Les cloches du couvent sonnèrent d’elles-mêmes lorsque le bienheureux Gilles de Lorenzana mourut, et une très grande foule de gens vint le vénérer. De nombreux miracles se sont produits sur sa tombe. Plusieurs années après sa mort, son corps a été retrouvé intact, bien qu’il ait été enterré dans un endroit très humide. La vénération qui lui était accordée depuis des temps immémoriaux fut approuvée par le Pape Léon XIII, pour tout l’Ordre des Frères Mineurs.

Martyrologe

A Antioche, sous Dioclétien et Maximien, l’anniversaire de saint Julien martyr, et de la vierge Basilisse, son épouse. Celle-ci, après avoir gardé la virginité avec son mari, termina paisiblement sa vie. Quant à Julien, après avoir vu se réfugier près de lui une multitude de prêtres et de ministres de l’église du Christ pour échapper à la cruauté de la persécution, après les avoir vus livrés aux flammes, il fut, par ordre du préfet Marcien, soumis à de nombreux tourments et condamné à la peine capitale. Avec lui souffrirent également un prêtre nommé Antoine, Anastase que Julien avait ressuscité pour lui communiquer la grâce du Christ, un enfant nommé Celse, Marcionille mère de cet enfant, sept frères et un grand nombre d’autres.

A Smyrne, les saints martyrs Vital, Révocat et Fortunat. En Afrique, les saints martyrs Epictète, Jocond, Second, Vital, Félix et sept autres.

Dans la Mauritanie Césarienne, sainte Marcienne vierge, qui fut livrée aux bêtes et consomma ainsi son martyre.

A Sébaste, en Arménie, saint Pierre évêque, fils des saints Basile et Emmélie, frère des saints Basile le Grand et Grégoire de Nysse, tous deux évêques, et de la vierge Macrine.

A Ancône, saint Marcellin évêque. D’après ce qu’a écrit le pape saint Grégoire, il délivra la ville d’un incendie, par le secours de Dieu.

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