La liberté de ton de Martine Wonner, médecin et parlementaire, et son engagement contre la politique sanitaire lui ont coûté cher : candidate dans la quatrième circonscription du Bas-Rhin, elle arrive en cinquième position et est éliminée avec 5,38 % des voix. Ingratitude d’un peuple lobotomisé…
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C’est vrai que Mgr Lefebvre avait vu dès 1966 (oui 1966) les conséquences effroyables du concile Vatican II et ses textes hérétiques (Nostra Aetate, Dignitatis humanae, Gaudium et Spes …) qui allaient entrainer une destruction généralisée de la Foi catholique. Il faut lire la lettre qu’il adressait au cardinal Ottaviani le 20/12/66 alors qu’il était supérieur général des pères du Saint Esprit. C’est bien Vatican II qui est un véritable poison et qu’il faut rejeter.
Malgré tout il faut saluer la déclaration de ces deux cardinaux et trois évêques qui même s’ils ne rejettent pas ouvertement Vatican II rappellent les vérités éternelles et n’hésitent pas à citer le concile de Trente, Pie XI et Pie XII. Du reste (sauf erreur de ma part) cette déclaration ne se réfère pas à Vatican II et ne le cite pas.
Je veux poser une question sur ce que tout catholique croit savoir,
sans le savoir vraiment.
Je veux parler de la Messe, et de son aspect sacrificiel.
Jusqu’à il y a peu, je concevais la Messe comme « l’habillage » liturgique
du sacrement de l’Eucharistie.
Puis les progrès aidant, j’ai conçu la Messe comme le sacrement de « l’Union à Dieu ».
Mais aujourd’hui, je bloque sur l’aspect sacrifice.
Si on me dit :
la Messe est le lieu où les participants s’unissent à Dieu,
pour s’offrir eux-mêmes et ensemble au service de Dieu.
je suis D’ACCORD avec cette idée
En effet nous devons accepter de NOUS sacrifier à la suite du Christ,
comme Lui-même s’est sacrifié pour vaincre le Péché, c’est à dire le Péché originel,
qui nous plonge dans une décadence sans nom.
Jésus est mort pour avoir voulu dire la Vérité jusqu’au bout …
Car mourir pour dire la Vérité jusqu’au bout … libère les hommes !
Les vrais politiques en savent quelque chose !
Mais si je reviens à l’Epitre aux Romains et à celle aux Hébreux,
j’ai l’impression qu’on cherche à maintenir dans le christiannisme
la notion de « sacrifice » … au sens païen du terme,
un peu comme si on se croyait obligé de « caser »
les anciens prêtres du judaïsme …
Les païens, qui adoraient les idoles égyptiennes, grecques ou romaines,
partageaient la notion spontanée du sacrifice suivante :
je consens à retrancher de mes richesses un animal de gros bétail,
pour m’attirer la faveur des dieux, … et aussi une « bonne réputation » !.
Yawhé, accepta provisoirement ce comportement répandu,
compte tenu de la rudesse des mœurs … du peuple israëlite …
Mais, comme l’écrit Paul aux Hébreux : le sang d’un taureau ou d’un bouc,
ne peut pas effacer les péchés …
Les choses se simplifient beaucoup si on dit que le peuple des fidèles
se rassemble à la Messe pour s’offrir lui-même à Dieu, collectivement, à la suite du Christ.
Mais cette position est-elle de bonne théologie ?
Si quelqu’un sait quelque chose sur ce sujet,
merci de me répondre.(même s’il est Cardinal ! )
st Thomas d’ Aquin traite de la messe comme du rite du sacrement de l’ Eucharistie
(somme théologique III-q 83 le rite du sacrement de l’ Eucharistie )
Merci de vos références.
Je ne vous ai pas répondu sur Saint Thomas d’Aquin,
pour plusieurs raisons.
D’une part, la Somme de Saint Thomas n’est pas accessible au commun.
Pour pouvoir en parler un peu,
il me faudrait passer au moins un an à ne faire que ça.
Et encore, il faut au moins 5 ans (et parfois 7 ans) aux dominicains
pour former leurs spécialistes en la matière …
D’autre part, je dois le respect à Saint Thomas,
et je ne peux m’engager à la légère dans une polémique à son sujet.
De Saint Thomas, j’ai commencé à lire la Chaine d’Or.
Elle est beaucoup plus abordable, et très intéressante.
Il n’y a pas tout l’attirail compliqué des catégories d’Aristote …
et Saint Thomas se préoccupe surtout du sens religieux des 4 Evangiles,
ce qui est tout à fait ce que je cherche …
Pour le reste j’ai conservé ma méthode :
celle de demander à Dieu le sens de ses Paroles,
puisque, pour moi, cette méthode a manifestement fait ses preuves.
Il reste que vous m’avez forcé à prendre contact avec l’oeuvre de St Thomas,
ce qui est une bonne chose. Sans vous je ne connaitrais pas la Chaîne d’Or.
Dieu vous a peut-être utilisé pour cela !
Bien à vous.
le livre de st Thomas le plus intéressant est sans doute son commentaire de l’ Évangile de st Jean.( ce que disent les dominicains)
.
Oui, ce sont les Tomes 7 et 8 de la Chaîne d’Or.
Mais on ne comprend St Jean,
à travers les allusions très pénétrantes de St Thomas,
qu’après avoir fait soi-même … tout un parcours personnel …
Sinon c’est inaccessible …
On ne peut pas proposer ça à un novice :
il n’y comprendrait rien,
et on risquerait même de l’ébranler …
D’où un problème de pastorale :
il faut savoir procéder par étapes successives.
La Vie spirituelle ne s’acquiert pas en un jour !
Et puis, c’est Dieu Lui-même qui donne cette Vie …
à celui qui la cherche …
Dieu ne PEUT PAS la donner …
à quelqu’un qui ne cherche pas …
parce que celui qui ne cherche pas …
n’est pas en état de réceptivité …
D’où le caractère FONDAMENTAL de la 1ère Béatitude :
Cette Béatitude signifie que
pour comprendre la Parole de Dieu,
il faut impérativement le demander à Dieu, …
afin d’être en état de réceptivité.
J’en reviens toujours au même point !
Les esprits forts, bardés d’idées préconçues,
ne peuvent rien recevoir, car ils sont fermés.
C’est pourquoi « ils ont des oreilles pour ne rien entendre »,
« et des yeux pour ne point voir » …
Ce n’est pas de la faute de Dieu, mais de l’homme !
M Soupape comme vous ne savez pas ce qu’est la Sainte Messe voici la définition de la Messe donnée par le concile de Trente (rien à voir avec la définition hérétique du franc-maçon Bugnini destructeur de la vraie Messe catholique).
« Le Sacrifice de la Messe est le
renouvellement non sanglant du Sacrifice
du Calvaire ». : « Dans ce Divin Sacrifice,
le même Christ est contenu et immolé
d’une manière non sanglante, Celui qui autrefois
S’offrit d’une façon sanglante sur
l’autel de la Croix »
Le Concile continue : « Nous
confessons que le Sacrifice de la Messe est
le même Sacrifice que celui de la Croix,
car la Victime est la même, à savoir le
Christ Notre Seigneur, qui S’offrit Luimême
comme Sacrifice sanglant sur l’autel
de la Croix. La victime sanglante et non
sanglante est la même, dont le Sacrifice est
renouvelé chaque jour dans la Sainte Eucharistie
à la demande de Notre Seigneur :
faites ceci en mémoire de Moi ».
« Le Prêtre est aussi le même, le
Christ Notre Seigneur, car c’est le ministre
qui offre le Sacrifice, consacre les saints
mystères, non en sa personne propre, mais
en celle du Christ, comme le montrent les
mots de la Consécration, car le Prêtre ne
dit pas ‘Ceci est le Corps du Christ’, mais
‘Ceci est Mon Corps’. Agissant ainsi, il
change la substance du pain et du vin en la
substance même du Corps et du Sang de
Notre Seigneur ».
Merci de votre réponse.
Je n’ai aucun problème sur la Transsubstantiation.
Matthieu rapporte même : « Hic est ENIM sanguis meus (…) » selon la Vulgate latine de fsspx.
ENIM = en effet, vraiment.
Par contre, il me semblerait plus normal
que les fidèles participent, eux aussi, au renouvellement du Sacrifice du Christ,
en se mettant, eux aussi, dans les mêmes dispositions que celles du Christ,
c’est à dire en se tenant prêts à se sacrifier eux-mêmes,
puisqu’ils prévoient de s’unir au Christ en fin de Messe.
Or ce point n’est jamais clairement explicité.
Selon mon souvenir, les missels d’avant 1958 évoquaient un peu cet aspect,
mais cela passait largement au dessus de ma comprenette.
En tout cas, il faut abandonner la conception païenne du sacrifice,
voire même la conception juive,
pour passer à la conception catholique du Sacrifice.
En effet, il ne s’agit plus de « sacrifier » un animal,
en « l’immolant », ce qui a un aspect « magique »,
mais de prendre des forces auprès de Dieu,
pour se tenir prêts à aller éventuellement jusqu’à faire le Sacrifice de sa Vie,
afin de communier vraiment au Sacrifice du Christ.
La Messe serait alors une sorte de consécration de soldats de Dieu,
et serait ainsi plus clairement vécue.
Je ne fais que poser une question.
Mais elle mérite d’être examinée.
Bien sûr, on ne peut pas demander la réponse à Dégringoglio.
L’abbé Billecocq a fait des conférences de catéchisme sur ce sujet,
que j’ai visionnées, et qui m’ont intéressées.
Mais dans sa dernière conférence consacrée à l’aspect sacrificiel de la Messe,
le passage-clé m’a paru un peu compliqué, et je n’ai pas réussi à le comprendre :
« le prêtre représente le Christ, … qui offre le Christ ».
Mais oui bien sûr les fidèles participent de tout leur cœur au Sacrifice de Notre Seigneur en assistant à la Sainte Messe mais je précise bien que c’est le prêtre qui offre le Sacrifice de la Messe (renouvellement non sanglant du Sacrifice de la Croix) et non les fidèles comme essaient de le faire croire les modernistes qui ont détruit et dénaturé la Messe.
à TD
Finalement, ce serait bien si, à la Messe,
le prêtre prononçait l’intégralité des Paroles du Christ,
rapportées au verset 28 du Ch. 26 de Matthieu.
« Hic est ENIM sanguis meus,
« NOVI testamenti,
« qui, PRO multis effunditur,
« in remissionem PECCATORUM »,
au lieu de se contenter de dire à haute voix la seule 1ère incise,
mais de marmonner ensuite des choses plus ou moins tenues secrètes.
Ainsi on afficherait clairement la dimension sacrificielle de la Messe …
2 – Par ailleurs la communion sous les deux espèces semble nécessaire.
a) la communion au Corps du Christ, sous les espèces du Pain,
c’est pour prendre des forces, afin de se diriger vers l’Union à Dieu.
b) la communion au Sang du Christ,
c’est pour « lutter contre le péché jusqu’au sang »
(selon l’appréciation portée par St Paul dans l’Epitre aux Hébreux)
avec les deux aspects du « vin » :
C’est ce dernier aspect que Jésus semble vouloir indiquer
lorsqu’il prononce le verset 29 de Matthieu,
après avoir prononcé le verset 28 …
.
3 – Je précise qu’il ne m’est jamais venu l’idée saugrenue
suivant laquelle les fidèles pourraient remplacer le prêtre !
4 – Autre idée : la Messe a longtemps comporté 2 parties :
la Messe des catéchumènes
(à l’issue de laquelle, ils devraient normalement sortir) ;
puis la Messe des baptisés (Canon de la Messe).
Une 3ème partie serait concevable :
elle serait réservée à la communion au Sang du Christ,
ceci afin de respecter les étapes de la Vie spirituelle,
parce que, généralement, on ne peut pas en arriver là d’emblée !
Ces étapes semblent être les suivantes :
Bien sûr, ceci n’est qu’une simple proposition,
qui reste à améliorer, en examinant l’Histoire de la Messe.
Car il faut trouver une solution pour que la 3ème partie
ne tourne pas à une manifestation d’orgueil spirituel !
C’est peut-être pourquoi, avant de célébrer sa Première Messe,
Jésus a lavé les pieds des participants …