Saint Maurille, Évêque d'Angers, treize septembre
A Angers, en Gaule, l’évêque saint Maurille que d’innombrables miracles ont rendu célèbre.

De la férie : messe du quinzième dimanche après la Pentecôte

Sanctoral 

Saint Maurille, Évêque d’Angers

Saint Maurille, né aux environs de Milan, fut attiré à Tours par les vertus de saint Martin, auprès duquel il exerça pendant plusieurs années les fonctions de chantre aux divins offices; puis, élevé à la prêtrise, il se dévoua au salut des âmes. Son zèle le conduisit près d’Angers, où, par ses prières, il fit descendre le feu du ciel sur un temple païen, et construisit ensuite à la place une église de Jésus-Christ. Il bâtit même à côté un monastère; bientôt vint se fixer alentour une population qui donna naissance à la ville de Chalonne. A la mort de l’évêque d’Angers, Maurille lui succéda, par le choix de saint Martin lui-même. Au jour de sa consécration, une colombe descendit visiblement sur sa tête. Quelques années plus tard, un fait étrange arriva. Pendant la consécration de la Messe célébrée par le pontife, on apporta en toute hâte un enfant mourant, pour qu’il reçut la Confirmation; le Saint attendit la fin du Sacrifice, mais pendant ce temps l’enfant mourut, et Maurille en conçut un si grand chagrin, qu’il s’enfuit sans avertir personne et s’embarqua pour l’Angleterre, où il se gagea comme jardinier chez un riche seigneur. Ses diocésains, dont la douleur était inconsolable, le firent si bien rechercher, qu’on découvrit sa retraite; mais il refusa de revenir au milieu de son troupeau, disant: “Je ne puis; car ayant perdu sur mer les clefs des reliques de ma cathédrale, que j’avais emportées par mégarde, j’ai fait serment de ne plus paraître à Angers avant de les avoir retrouvées. – Les voici, lui dirent les envoyés; pendant notre traversée, un poisson fut jeté sur le pont du navire par la vague, et dans son ventre on a trouvé ces clefs.” Maurille obéit à la Volonté du Ciel. A son retour, il se fit conduire au tombeau de l’enfant, et, les yeux baignés de larmes, il demanda à Dieu de lui rendre la vie. Le petit ressuscité reçut, à cause de cette seconde naissance, le nom de René, et fut le successeur de Maurille sur le siège d’Angers.

Bienheureux Appolinaire Franco, Premier Ordre Franciscain et ses compagnons, treize septembre
Apollinaire Franco est un missionnaire franciscain né en Vieille-Castille, qui fut envoyé au Japon au moment où les shoguns (chefs suprêmes) fermaient le pays aux étrangers.

Bienheureux Appolinaire Franco, Premier Ordre Franciscain et ses compagnons

Peu après le glorieux martyre de saint Pierre-Baptiste et de ses vingt-cinq compagnons à Nagasaki en 1597, de nombreux missionnaires purent retourner au Japon et leur œuvre fut pour un temps couronnée d’un succès extraordinaire. Cependant, en 1613, une nouvelle persécution commença, bien pire que la première ; et cela dura jusqu’en 1638, lorsque le Japon adopta une politique d’isolement complet. Durant cette persécution, certains missionnaires purent se cacher dans les montagnes et continuer leur travail en secret, au moins pour un temps ; et quelques nouveaux ont même réussi à entrer dans le pays. Beaucoup d’entre eux, ainsi qu’un grand nombre de leurs convertis, obtinrent la couronne de martyr. Pas moins de trois cent cinquante enfants de saint François furent mis à mort pour la foi ; et de ce nombre quarante-cinq, connus sous le nom de bienheureux Apollinaire et ses compagnons, furent déclarés bienheureux par le pape Pie IX le 27 juillet 1867. A la même occasion, cent soixante autres martyrs japonais morts entre 1617 et 1632 furent béatifié. Sur les quarante-cinq martyrs franciscains, dix-sept appartenaient au Premier Ordre, un était membre du Troisième Ordre Régulier et vingt-sept étaient des Tertiaires. Ceux du Premier Ordre comprenaient douze missionnaires franciscains d’Europe et cinq franciscains japonais. Parmi eux, un était évêque élu, neuf prêtres, un clerc et six frères. Le Père Apollinaire Franco était leur supérieur. Tous les autres martyrs étaient originaires du Japon et de la Corée ; et leur nombre total était donc de trente-trois. Comme il n’est pas possible d’étudier la vie de chacun de ces quarante-cinq bienheureux martyrs un jour différent, nous devrions au moins faire leur connaissance et apprendre leurs noms et le jour de leur martyre. Comme il n’est pas possible d’étudier la vie de chacun de ces quarante-cinq bienheureux martyrs un jour différent, nous devrions au moins faire leur connaissance et apprendre leurs noms et le jour de leur martyre. Le premier des douze franciscains européens à devenir martyr fut le bienheureux Pierre de l’Assomption, décédé le 22 mai 1617. Il fut suivi l’année suivante, le 16 août, par le bienheureux Jean de Sainte-Marthe. Trois moururent le 10 septembre 1622, à savoir le bienheureux Richard de Sainte-Anne, le bienheureux Pierre d’Avila et le bienheureux Vincent de Saint-Joseph, ce dernier étant frère. Deux jours plus tard, le supérieur, le bienheureux Apollinaire Franco, remporta la couronne de martyr. Le bienheureux François Galvez est décédé le 4 décembre 1623 ; et l’année suivante, le 25 août, le bienheureux Louis Sotelo, évêque élu du Japon oriental. Deux moururent le 17 août 1627, à savoir le bienheureux François de Sainte-Marie et le bienheureux Bartholomew Laurel, ce dernier étant un frère originaire du Mexique. L’année suivante, le 8 septembre, le bienheureux Antoine de Saint-Bonaventure rejoint leurs rangs. Le dernier était un autre frère, le bienheureux Gabriel de Sainte-Madeleine, Le martyr membre du Tiers-Ordre Régulier de Saint François était le prêtre japonais, le bienheureux Jérôme Torres de la Croix, mis à mort le 3 septembre 1632. Les premiers des vingt-sept martyrs du Tertiaire japonais et coréen furent la bienheureuse Lucie Freites, quatre-vingts ans, et le catéchiste, le bienheureux Léon de Satsuma, décédé le 10 septembre 1622. Le bienheureux Louis Baba, compagnon et serviteur de l’évêque élu Louis Sotelo, est décédé le 25 août 1624. Huit Tertiaires sont devenus martyrs le 17 août 1627. Parmi eux se trouvaient le bienheureux Gaspar Vaz, un Coréen, et son épouse, la bienheureuse Marie Vaz. De même, le bienheureux Thomas O Jinemon, également coréen. Un autre était le bienheureux Francis Kuhioye, baptisé en prison. Les autres étaient le bienheureux Louis Matsuo Soemon, le bienheureux Luke Kiemon, le bienheureux Martin Gomez et le bienheureux Michael Kizaemon. La même année, le 7 septembre, meurt le bienheureux Tsuji, prêtre jésuite qui compte parmi les martyrs franciscains parce qu’il était aussi tertiaire ou au moins porteur de corde de saint François. Avec lui moururent les Tertiaires, le bienheureux Aloysius Maki, et son fils, le bienheureux John Maki. Treize moururent le 8 septembre 1628. Parmi eux se trouvaient une mère et trois pères avec un ou plusieurs de leurs fils. La mère était la bienheureuse Louise Chikago de Nagasaki et son fils martyr était le bienheureux John Romano. Le bienheureux Louis Nihachi, catéchiste, était le père des deux enfants martyrs, le bienheureux Dominique Nihachi, âgé de deux ans, et le bienheureux François Nihachi, âgé de cinq ans. Un autre père, le bienheureux John Tomachi, marin, a donné sa vie pour la foi avec quatre fils, le bienheureux Paul Tomachi, sept ans, le bienheureux Thomas Tomachi, dix ans, le bienheureux Michael Tomachi, treize ans, et le bienheureux Dominic Tomachi. , seize ans. Le troisième père et son fils étaient tous deux marins, le bienheureux Michael Yamada et le bienheureux Lawrence Yamada. Le dernier de ce groupe de martyrs était le bienheureux Matthieu Álvarez, qui était le pilote d’un navire construit au Japon pour les missionnaires franciscains et qui devait être utilisé par eux pour amener de nouveaux missionnaires des Philippines dans le pays. Les marins mentionnés appartenaient tous à l’équipage de ce navire. Parmi les martyrs du Tertiaire, la bienheureuse Lucie Freites s’est distinguée d’une manière particulière par son héroïsme. Tenant un crucifix en l’air, elle conduisit les martyrs morts avec elle jusqu’au lieu d’exécution, les encourageant par ses paroles et entonnant des hymnes chrétiens dans lesquels les autres se joignaient à elle. Même debout dans le feu par lequel elle fut brûlée vive, elle pria pour son pays et exhorta les païens qui s’apprêtaient à embrasser la foi chrétienne. « La religion chrétienne peut-elle être fausse, s’écria-t-elle, lorsqu’elle donne tant de courage et de force aux vieilles femmes et aux enfants délicats ? Vos dieux sont faux et trompeurs, mais notre Dieu est réel et fidèle à ses promesses ; Il nous recevra dans son royaume et nous accordera le bonheur éternel. Puis son corps s’enfonça dans le feu, mais son âme s’envola vers le ciel.

Martyrologe

A Alexandrie, l’anniversaire du bienheureux Philippe, père de la vierge sainte Eugénie. Après avoir renoncé à la dignité de Préfet d’égypte, il reçut la grâce du baptême, et le préfet Térence, son successeur, le fit égorger pendant qu’il était en prière. De plus, les saints martyrs Macrobe et Julien, qui souffrirent sous Licinius.

Le même jour, saint Ligoire martyr. Il fut, pour la foi du Christ, mis à mort par les païens, dans le désert où il vivait.

A Alexandrie, saint Euloge évêque, illustre par sa science et sa sainteté.

A Angers, en Gaule, l’évêque saint Maurille que d’innombrables miracles ont rendu célèbre.

A Sens, saint Amé, évêque et confesseur.

Au monastère de Remiremont, en France, saint Amé, prêtre et abbé, célèbre par son abstinence et le don des miracles.

Le même jour, saint Vénère confesseur, homme d’une admirable sainteté, qui mena la vie érémitique dans l’île de Palmaria.

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