Saint Elphège, Archevêque de Cantorbéry, Martyr , dix-neuf avril
Il se levait régulièrement à minuit et priait longtemps pieds nus.

De la férie : messe du premier dimanche après Pâques

Sanctoral

Saint Elphège, Archevêque de Cantorbéry, Martyr (954-1012)

Saint Elphège sortait d’une famille distinguée d’Angleterre. Il reçut une excellente éducation et ne tarda pas, malgré la voix de la chair et du sang, à quitter le monde pour la solitude, puis ensuite pour le cloître, à la demande de bons religieux qui voulurent se mettre sous sa direction. Le saint abbé exigea que la règle fût observée à la lettre, et Dieu vint à son aide par un miracle, pour soumettre à la ferme conduite plusieurs moines d’abord récalcitrants. Son mérite le fit placer bientôt, malgré les réclamations de son humilité, sur le siège épiscopal de Winchester, et plus tard sur le siège archiépiscopal de Cantorbéry, où il succéda à saint Dunstan. Sa vie resta celle d’un moine. Il se levait régulièrement à minuit et priait longtemps pieds nus. Ses grandes austérités n’enlevaient rien à la douceur de son caractère; ses aumônes étaient abondantes, sa charité sans bornes. Elphège, pendant une irruption des Danois en Angleterre, se dévoua pour le salut de son peuple. Il alla trouver les barbares, et, après avoir traité avec eux du rachat des captifs, il leur annonça l’Évangile. Un bon nombre se convertirent à sa parole; mais les autres, plus furieux, s’avancèrent jusqu’à Cantorbéry pour l’assiéger. Le saint Pontife voulut être à son poste. Durant le siège, il ne cessa d’exhorter ses brebis à s’armer de courage contre tous les événements et à défendre leur foi jusqu’à la mort. Dieu permit que la ville cédât à la force; les assiégés furent passés en masse au fil de l’épée. Elphège courut sur le théâtre du massacre, espérant apaiser les vainqueurs: « Épargnez ces innocents, s’écria-t-il. Quelle gloire y a-t-il à répandre leur sang? Tournez contre moi toute votre indignation; je me la suis méritée en rachetant vos prisonniers. » Le 19 avril 1012, les Danois farouches, irrités de cette sainte liberté, se saisissent de lui, l’accablent de mauvais traitements, incendient devant lui sa cathédrale, égorgent ses moines et le jettent en prison. Frappé à coups de hache et lapidé, pendant son supplice, il priait pour ses bourreaux. Il fut canonisé en1078  par Grégoire VII.

Bienheureux Conrad d'Ascoli, Premier ordre Franciscain, dix-neuf avril
Il prie souvent pour les âmes du purgatoire et a une dévotion particulière pour la Passion du Christ et la Trinité.

Bienheureux Conrad d’Ascoli, Premier ordre Franciscain

Il naît à Ascoli Piceno en septembre 1234 dans une illustre famille d’Ascoli. Son hagiographie lui prêtre très tôt des dons de prophéties ; en effet encore jeune, il s’agenouille aux pieds du jeune Jérôme Massi ; interrogé sur la raison de cette marque de respect, Conrad répond qu’il a vu les clés de saint Pierre entre les mains de son ami. Ce dernier deviendra le Père Jérôme d’Ascoli, futur général des franciscains et pape sous le nom de Nicolas IV. Les deux amis entrent tous les deux chez les franciscains d’Ascoli, ils font leur noviciat à Assise puis partent à Pérouse pour terminer leurs études. Ils sont nommés à Rome pour enseigner et prêcher. En 1274, Jérôme est élu au poste de ministre général des franciscains tandis que Conrad part en cyrénaïque pour convertir des païens. Mais Jérôme reçoit de Nicolas III la mission de négocier la paix entre les rois de France et d’Espagne. Jérôme demande le soutien de Conrad qui doit revenir d’Afrique pour partir pour Paris. Leur mission terminée, ils reviennent à Rome. Jérôme devient cardinal et Conrad reçoit l’ordre du pape de retourner à Paris pour être professeur de théologie ; dans la capitale, il est professeur mais aussi prédicateur et visite les malades. Il aime la pénitence, il se nourrit au pain et à l’eau quatre jours par semaine, dort sur une planche et marche toujours pieds-nus. Il prie souvent pour les âmes du purgatoire et a une dévotion particulière pour la Passion du Christ et la Trinité. En 1289, son ami Jérôme, qui est devenu pape, le convoque à Rome mais Conrad décède dans sa ville natale le 19 avril de la même année. Son culte est approuvé par le Pape Pie VI le 30 août 1783 et sa fête est fixée au 19 avril. Son corps repose dans une châsse à l’intérieur de l’église saint François d’Ascoli Piceno.

Martyrologe

A Corinthe, l’anniversaire de saint Timon, l’un des sept premiers diacres. Il résida d’abord à Berée (auj. Alep) pour enseigner; continuant ensuite à répandre la parole du Seigneur, il se rendit à Corinthe, où, selon la tradition, les Juifs et les Grecs le jetèrent dans les flammes, mais il n’en reçut aucune atteinte. Il fut enfin attaché à une croix et y acheva son martyre.

A Cantorbéry, en Angleterre, saint Elphège, évêque et confesseur.

A Mélitène, en Arménie les saints martyrs Hermogène, Caïus, Expédit, Aristonique, Rufus et Galntas : ils furent tous couronnés en un même jour.

A Collioure, dans l’Espagne Tarragonaise (auj. dans le Roussillon), la passion de saint Vincent martyr.

Le même jour, les saints martyrs Socrate et Denis, qui furent transpercés à coups de lances.

A Jérusalem, saint Paphnuce martyr.

A Rome, saint Léon IX pape, remarquable par la renommée de ses vertus et de ses miracles.

A Antioche de Pisidie, saint Georges évêque, qui mourut en exil pour le culte des salintes images.

Au monastère de Lobbes, en Belgique, saint Ursmar évêque.

A Florence, saint Crescent confesseur, disciple du bienheureux Zénobe évêque.

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