Monseigneur Lefebvre le 22 aout 1979 à Shawinigan au Québec :
« Le socialisme fait des progrès considérables ; mais cela avec toute la puissance de la maçonnerie actuelle qui est partout, partout, partout ; qui est à Rome, qui est partout. La maçonnerie est partout et dirige tout. Bientôt nous serons fichés avec des ordinateurs, nous aurons tous notre numéro et nous ne pourrons plus rien faire sans que tout soit indiqué sur la fiche que nous aurons, et tout ça par ordinateur. Nous serons dans une situation pire que dans un pays soviétique. On dira que ce sont des pays libres, mais ce ne sont pas des pays libres : on ne sera plus libre de faire quoi que ce soit. On imagine, c’est absolument inouï.
(…)
C’est épouvantable, on ne s’imagine pas vers quoi on va actuellement, vers une socialisation qui apparemment pour nous, ne parait pas aussi dure que celle du communisme mais qui, en définitive, va être tout simplement une image du communisme, mais réalisée par des moyens scientifiques au lieu d’être réalisée par la force, comme l’ont fait les communistes, ce sera la même chose.
Alors on éliminera de la société tous ceux qui ne veulent pas se soumettre à cet ordre. A cet ordre socialiste. On les éliminera. Il y aura toujours moyen de les éliminer. Maintenant on élimine les enfants qui gênent, on éliminera bientôt les vieillards. Bientôt les vieillards vont y passer aussi ; et après, ce n’est pas difficile de faire une piqûre ou de faire quelque chose à quelqu’un qui est malade, qui est gênant ; on le fait disparaître. On le fera disparaître de la société sous prétexte que ces gens-là sont gênants. Ils n’arrivent pas à se faire encadrer dans les normes qui sont prévues. Nous allons vraiment vers une société affreuse, qui se dit libre et qui n’aura plus aucune liberté, mais aucune liberté. »

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !
Ca fait du bien de relire ou de réécouter Monseigneur
Il nous manque…
Oui Mgr Lefebvre avait vu juste sur de nombreuses choses.
Dès 1966 (voir sa lettre au cardinal Ottaviani) il avait prédit que Vatican II était un véritable hiroshima qui déferlait sur l’Eglise et allait déclencher la plus gigantesque destruction de la foi catholique et de l’Eglise de tous les temps bien pire que la réforme protestante ou la révolution française.
Quand on voit l’apostasie actuelle encouragée par les plus hautes autorités de l’Eglise jusqu’à son sommet (Mgr Lefebvre disait bien que la franc-maçonnerie est à Rome. Il y a énormément de cardinaux et prélats franc-maçons) on peut dire que Mgr Lefebvre a fait preuve d’une extraordinaire clairvoyance.
Sans Mgr Lefebvre pour nous éclairer, je me serais égaré et j’aurais certainement perdu la Foi, car il y avait de quoi tout abandonner, confronté aux délires de ces gredins qui ont opéré au Concile Vatican II le plus gigantesque « détournement spirituel » de toute l’histoire de l’humanité, doctrines infamantes qu’avaient déjà remarquablement combattues de nombreux saints prédécesseurs de Jean XXIII…
Or, quand je pense aux évêques réunis à ce funeste Concile, il me vient à l’esprit ces paroles d’Isaïe reprises par Saint Jean 12,40: « Il leur a aveuglé les yeux et endurci le cœur, afin qu’ils ne voient pas de leurs yeux, ne comprennent pas avec leur cœur et ne se convertissent pas. Et je les eusse guéris! » Quelle effroyable responsabilité!
Nous, traditionalistes, demandons que nos droits soient reconnus et respectés et jusqu’à présent, on nous a toujours considérés comme des parias.
Dans la « nouvelle liturgie », la signification de la Messe est altérée par les signes et les actes, il n’y a plus de place pour le recueillement, les gens applaudissent et se trémoussent pendant la célébration, la sainte communion est distribuée n’importe comment, la perte du sacré est significative etc…
Nous réclamons un retour à l’orthodoxie.
Nous avons seulement retenu que « la foi procure la vie éternelle ».
De tout ce que Mgr Lefebvre nous a apporté, je lui en suis éternellement reconnaissant et dans les innombrables épreuves auxquelles il fut constamment confronté, je tiens à lui témoigner de ma filiale et très respectueuse reconnaissance.
In Caritate Christi per Mariam (Médiatrice de toutes grâces)