Je n’habite pas les Etats-Unis et ne suis pas Américaine. Mais cela n’a pas empêché le Parti démocrate et l’ancien Président des Etats-Unis de dénicher mon adresse e-mail et de solliciter mon aide pour le financement de la campagne de Joe Biden et Kamala Harris.

C’est un bombardement sans trêve de messages quotidiens. Celui-ci émane de MoveOn, une ONG initialement financée par la tentaculaire FSO de George Soros, ceci expliquant cela.

“Ce courriel est le dernier que vous recevrez de ma part avant la date limite de collecte de fonds publics pour cette campagne.

Je vais vous en dire plus dans un instant, mais en bref : nous ne pouvons pas laisser tomber Joe aujourd’hui.

Pouvez-vous faire don de 3 dollars de suite, avant la date limite qui tombe ce soir ?

Aujourd’hui, 14 octobre, est la limite absolue pour la collecte de fonds destinés à l’élection de 2020. Ce que Joe et Kamala collecteront d’ici ce soir sera directement affecté aux efforts de sensibilisation des électeurs dans les états clefs où la bataille sera la plus âpre. Ce sera également un message clair adressé à Donald Trump, aux républicains, à leurs bailleurs de fonds occultes et à tous les observateurs : ils verront ainsi que cette campagne est prête à se battre pour le moindre de ses votes.

Je sais, pour m’être présenté moi-même à la présidence, l’importance capitale que revêt un soutien massif dans les dernières semaines. Et comme il s’agit d’une campagne populaire, c’est aux partisans de la base, comme vous, d’y veiller. D’où mon email d’aujourd’hui, car la campagne de Joe et Kamala a besoin de trouver de l’argent d’ici minuit, et elle a besoin de votre aide.

Sur une note personnelle, j’aimerais aussi montrer à Joe combien nous sommes nombreux à nous battre à ses côtés, au moment où nous entrons dans la phase finale, la plus critique de cette campagne.

Merci pour votre soutien,

Barack Obama

PS -Souhaitez-vous soutenir le travail de MoveOn ? Aucune organisation aux États-Unis n’a mieux réussi que MoveOn à développer des stratégies de pointe pour capter les votes et remporter des élections. Alors que les enjeux sont énormes, à quelques jours de la conclusion de l’une des élections les plus importantes de l’histoire américaine, c’est le moment de faire bouger les choses.

Nous donnerez-vous 3 dollars par semaine pour aider MoveOn à lancer une vague bleue [démocrate], à vaincre Trump et à faire basculer le Sénat dans le camp démocrate ?”

Obama a incontestablement oeuvré à la destitution de Trump dès le jour de l’investiture de ce dernier le 20 janvier 2017. Notamment par l’intermédiaire de sa Fondation, comme en atteste une série de posters à l’effigie de Georges Floyd, publiés sur son compte Twitter, accompagnés d’appels à la mobilisation. La victime présumée d’actes de brutalité policière et raciste, était donc déjà connue de la Fondation Obama trois ans et cinq mois avant que le monde ne découvre son existence.

Connue, mais pas seulement, puisqu’un premier tweet de la Fondation, publié le 20 janvier 2017 (voir photo), en faisait l’emblème de l’Amérique, par ces mots entourant sa photo : “This is America”. On y demandait aux supporters d’Obama de donner des suggestions sur la marche à suivre pour la poursuite du combat.

Un autre tweet du 17 mail 2020 (voir photo), faisait référence en plein confinement à des “célébrations” et “parties” qui s’étaient tenues la veille, visiblement en violation de la réglementation sanitaire dont les démocrates sont pourtant les zélés défenseurs. Obama demandait à ses fans de l’aider à maintenir la dynamique de célébration et de croire en leur capacité “à créer le changement”.

Ces publications s’étaient succédées jusqu’au 7 juin, deux semaines après l’incident des violences policières du 25 mai, mais comme leur anachronisme commençait à faire jaser sur Twitter (voir ci-dessous la photo du tweet daté du 6 juin dernier), le poster de Georges Floyd avait finalement été retiré des anciens tweets de la Fondation (voir nouvelle photo du tweet du 17 mai, sans la photo de Floyd. Le texte est le même, prouvant qu’il s’agit bien du même tweet. Le nombre des réactions a doublé voire triplé, ce qui indique une modification tardive).

Cette séquence d’événements corrobore l’idée que George Floyd était un agent subversif travaillant pour la Fondation Obama, elle-même très occupée à saper la mandature du Président Trump pour installer à sa place un candidat démocrate. Obama qui avait déjà fait ses deux mandats n’avait rien à y gagner à titre personnel, si ce n’est le parachèvement de l’oeuvre d’ingénierie, certains diraient de destruction de la société américaine, qu’il avait entreprise. Obama, dont la famille entière était liée à la CIA durant de longues années, avait été propulsé à la présidence pour accomplir cette mission.

Il avait tout ce qu’il fallait pour le job de déconstruction : né d’une mère blanche souvent absente et d’un père noir communiste et repris de justice, enfant naturel de surcroit, il souffrait d’un mauvais rapport avec lui-même, comme en témoignaient ses liaisons homosexuelles, presque toujours avec des hommes blancs plus âgés, et son addiction à la cocaïne.

Si pour un ancien président, saper son successeur en sous-main n’est pas vraiment la chose à faire, entrer ouvertement en lice pour le démolir lors d’une réélection est du jamais vu. C’est pourtant ce qu’a fait Obama le soir du rallye politique du Président Trump à Tusla, dans l’Oklahoma, le 20 juin dernier.

Pendant que j’y assistais de mon ordinateur, j’ai tout à coup reçu une annonce publicitaire émanant d’Obama et annonçant la chose, sans y aller par quatre chemins : “Barack Obama vient d’annoncer qu’il a décidé de s’impliquer pour vaincre Trump en 2020.”

J’étais invitée à cliquer quelque part dans la bannière pour rejoindre l’effort de guerre. J’ai voulu en savoir plus et suis tombée sur le carton ci-dessous, me demandant de remercier Obama et de renseigner mon adresse email et mon code postal.

Cette stratégie de choc du parti démocrate pour capter de nouvelles voix démontre que c’est véritablement une lutte à mort qu’Obama livre à Trump pour le compte de l’état profond.

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