De l’un et l’autre côté des Alpes, les propagandistes de la GPA se sont donnés le mot pour obtenir la légalisation de cette pratique qui marchandise le corps des femmes et l’enfant à naître.

En France, les médias du système et les plateaux télé du service public se font les relais complaisants du mal d’enfants des duos d’invertis, stériles par nature par leur propre faute, faute dont ils refusent la paternité pour devenir, contre-nature, père sans mère.

En Italie, cette même opération de prosélytisme en faveur de la GPA fait monter au créneau les associations pro-Vie qui ont placardé dans les rues de la capitale italienne et d‘autres grandes villes de la péninsule des affiches chocs. On y voit deux hommes nommés Parent 1 et Parent 2 poussant un cadi de supermarché dans lequel se trouve un enfant en pleurs, un code-barre imprimé sur le ventre. Et un slogan percutant : « deux hommes ne font pas une maman ».

Scandale dans les sphères politique et médiatique : cette affiche serait selon le Iap (l’Institut d’autodiscipline publicitaire) offensive pour la « dignité » des enfants. L’organisme d’État a donc, tout bonnement, censuré le manifeste en en demandant le retrait de l’espace public.

L’association Pro-Vita à l’origine de cette affiche a dénoncé cette censure en répliquant :

« quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt ».

« Virginia Raggi [le maire de Rome,ndlr] et Chiara Appendino [le maire de Turin, ndlr] et le Iap enragent à cause de nos affiches mais personne ne condamne la pratique dénoncée à travers elle ? » se demandent Toni Brandi, président de Pro Vita, et Jacopo Coghe, président de Generazione Famiglia (Génération Famille).

« C’est grotesque. Le Iap, à travers le président du Comité de contrôle, nous a expliqué que le message avec un ‘enfant à demi-nu, marqué sur la poitrine d’un code-barre, avec le visage déformé par un pleur désespéré’ ne respecte pas le code d’autodiscipline de la communication commerciale, et se traduit ‘en une offense à sa dignité’ ».

« A l’Iap qui définit l’image de nos manifestes ‘violente et crue’ outre que ‘susceptible de créer un trouble important chez l’observateur’ nous rappelons que l’on ne peut représenter la pratique de la location d’utérus si ce n’est comme un achat-vente d’enfant, horriblement privé de sa mère. Avec cette censure nous sommes dans le renversement total de la vérité et du droit » ont ajouté les présidents des deux associations pro-vie.

« L’utérus en location, l’achat-vente d’enfants, la commercialisation de gamètes représentent une pratique barbare et cruelle. »

Francesca de Villasmundo

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