MPI vous informe gratuitement, Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Prêt à rencontrer Poutine, a déclaré le pape François.

Le pape François a expliqué qu’il est disposé à rencontrer le président russe mais qu’il n’a pas encore reçu de réponse du Kremlin :

« Je crains que maintenant Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette rencontre ».

Ainsi le pape François, interviewé par le Corriere della Sera, explique ce qu’il aimerait faire pour tenter d’arrêter la guerre. Un chemin diplomatique, semé d’obstacles et d’embûches, mais pas pour autant à ne pas suivre a priori. Bref, le Pontife semble sortir pour une fois du sentier du politiquement correct, dans une phase très délicate d’un conflit dramatique qui pourrait éclater au-delà des frontières ukrainiennes.

« Je ne vais pas à Kiev pour le moment. J’ai envoyé le Cardinal Michael Czerny et le Cardinal Konrad Krajewski, (l’aumônier du Pape) qui s’y sont rendus pour la quatrième fois. Mais je sens que je n’ai pas à y aller. Je dois d’abord aller à Moscou, d’abord je dois rencontrer Poutine. Mais je suis aussi prêtre, que puis-je faire ? Je fais ce que je peux. Si Poutine ouvre la porte… », dit le pontife, conscient de la difficile opération.

« Le premier jour de la guerre, j’ai téléphoné au président ukrainien Zelensky, mais je n’ai pas appelé Poutine, révèle le Pape. Je l’avais entendu en décembre pour mon anniversaire mais cette fois non, je n’ai pas appelé. Je voulais faire un geste clair pour que le monde entier le voit et pour cela je suis allé voir l’ambassadeur de Russie. Je leur ai demandé de m’expliquer, j’ai dit « arrêtez s’il vous plaît ». Puis j’ai demandé au cardinal Parolin, après vingt jours de guerre, d’envoyer à Poutine le message que j’étais prêt à aller à Moscou. Bien sûr, il fallait que le chef du Kremlin autorise quelques fenêtres. Nous n’avons pas encore reçu de réponse et nous insistons toujours, bien que je craigne que Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette réunion en ce moment. Mais tant de brutalité comment ne pas l’arrêter ? Il y a vingt-cinq ans, nous avons vécu la même chose avec le Rwanda. »

Le pape argentin a réfléchi brièvement sur les causes de la guerre, avec une accusation assez claire :

« Les aboiements de l’OTAN aux portes de la Russie » ont conduit Poutine à mal réagir et à déclencher la guerre. « Une colère dont je ne sais pas si elle a été provoquée, se demande Bergoglio, mais peut-être facilitée oui. »

Ensuite, le pape pose de sérieux doutes sur l’opportunité d’envoyer des armes à l’Ukraine.

« Je ne peux pas répondre, je suis trop loin, à la question de savoir s’il est juste d’approvisionner les Ukrainiens, dit-il. La chose claire est que des armes sont testées sur cette terre. Les Russes savent maintenant que les chars ne servent à rien et pensent à autre chose. Les guerres sont menées pour cela : pour tester les armes que nous avons produites. Ce fut le cas pendant la guerre civile espagnole avant la Seconde Guerre mondiale. Le commerce des armes est un scandale, peu s’y opposent. Il y a deux ou trois ans, un navire chargé d’armes est arrivé à Gênes qu’il a fallu transférer sur un gros cargo pour les transporter au Yémen. Les travailleurs du port ne voulaient pas le faire. Ils ont dit : pensons aux enfants du Yémen. C’est une petite chose, mais un beau geste. Il devrait y en avoir beaucoup comme ça. »

La question œcuménique centrale au Vatican a poussé le pape François à parler avec le patriarche de l’Église orthodoxe russe. Au Corriere delle Sera, il a donc déclaré avoir « parlé avec Kirill 40 minutes via zoom. Les vingt premières, une carte à la main, il m’a lu toutes les justifications de la guerre. Je l’ai écouté et lui ai dit : je n’y comprends rien. Frère, nous ne sommes pas des clercs d’État, nous ne pouvons pas utiliser le langage de la politique, mais celui de Jésus. Nous sommes les bergers du même saint peuple de Dieu. Pour cela, nous devons chercher des voies de paix, pour mettre fin aux tirs de armes. Le patriarche ne peut pas se transformer en enfant de chœur de Poutine. J’avais rendez-vous avec lui à Jérusalem le 14 juin. Cela aurait été notre deuxième face à face, rien à voir avec la guerre. Mais maintenant, lui aussi est d’accord : arrêtons, ça pourrait être un signal ambigu ».

Une fois n’est pas coutume, on peut saluer cette distanciation vis-à-vis du narratif officiel occidental prise sur ce conflit russo-ukrainien par le pape François, pourtant si prompt à suivre la pensée unique sur tous les sujets d’actualité.

Francesca de Villasmundo

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement, Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

10 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires
toto
toto
il y a 3 années

Et Bergoglio est l’enfant de choeur de Biden, des assassins de Pfizer, des mondialistes. Le Vatican est devenu une dictature vaccinaliste avec de faux vaccins. Quel jeu il veut jouer là? Il perle de paix et il déclenche la persécution contre les traditionalistes. Le mieux c’est que Poutine refuse, car Bergoglio aurait mérité le même traitement que l’aboyeur Macron.

Fracasse
Fracasse
il y a 3 années

La philo-politique de Vladimir Poutine

Vladimir Poutine, 5 ans et demi après le 8 août 2008, c’est-à-dire la date historique concernant (selon Alexandre Douguine) la fin de l’Occidentophilie, il fit distribuer en janvier 2014, trois ouvrages à ses hauts fonctionnaires, il s’agit de L’inégalité de N. Berdiaev, La Justification du Bien de Vladimir Soloviev et Nos Missions d’Ivan Iline.

De quoi s’agit-il ?

1)     De l’Inégalité de N. Berdiaev (1874-1948) sur les dix thèmes abordés (aristocratie, anarchisme, socialisme etc.…, une clef de lecture a été trouvée par A.R Giry[1] (il souligne cette clef qu’en donne l’auteur) : « La naissance de la lumière dans les ténèbres, le passage du chaos au Cosmos correspondent à l’apparition de l’inégalité de l’être dans l’égalité du non-être. »

2)     La Justification du Bien de Vladimir Soloviev (1853-1900), œuvre parue en 1897, un an après son adhésion à l’Eglise Romaine, il est russe, et sa pensée s’est formée à l’écart de nos classifications d’école. C’est la règle des 3 « P », trois sentiments sur lesquels il bâtit toute sa morale, à savoir :

a)      La pudeur (répugnance au matériel, aspiration au spirituel) 

b)     La pitié (sentiment moral, fondamental à l’égard d’autrui)

c)      La piété (sentiment éveillé par l’être supérieur)

3)     Nos Missions d’Ivan Illine[2] (1883-1954), je n’ai pas trouvé son ouvrage, mais je suis tombé dans La Revue des Deux Mondes sur un article de Michel Eltechaninoff qui dit ceci : Après la guerre, il énumère les « erreurs » du fascisme et du national-socialisme, parmi lesquelles leur nature antireligieuse et antichrétienne, la création d’un État totalitaire, d’un parti unique, un nationalisme extrême et le despotisme. Il salue en revanche Francisco Franco et António Salazar. Entre 1948 et 1954 (année de sa mort), il rédige des articles de combat destinés aux organisations russes blanches les plus militaristes. Il y critique le communisme, bien sûr, mais également des démocraties occidentales jugées trop formelles et trop faibles. Ces articles sont rassemblés en 1956 à Paris, en langue russe, sous le titre « Nos missions ». Réédité en Russie au début des années quatre-vingt-dix, cet ouvrage, non traduit en français, est devenu le livre de chevet des élites politiques russes. »

      A la lumière de ce passage, il montre la différence qui existe entre les totalitarismes de la Première Théorie Politique (Fascisme et nazisme) condamnés respectivement par les encycliques de Pie XI – Quadragesimo anno du 15/05/1931, 40 ans après l’encyclique Rerum Novarum de Léon XIII et Mit Brennender Sorge (Avec une brûlante inquiétude) du 10 mai 1937 et la Deuxième Théorie politique (Le communisme) condamné par l’encyclique Divini Redemptoris du 19 mai 1937 ; et les régimes de Franco, Salazar, la « Mission » de Poutine serait-elle la même, défendre la seule Chrétienté, son Deus Vult d’Urbain II lançant la Ière Croisade qui partit du Puy-En-Velay, permettez moi  d’en douter…
[1] Auteur de Codex XIX, Le Principe de Raison en Agonie
[2] Ivan Iline, l’inspirateur secret du poutinismehttps://www.revuedesdeuxmondes.fr/ivan-ilyine-linspirateur-secret-duIvan Ilyine, l’inspirateur secret du poutinisme. La « voie russe », le projet eurasiatique mis en œuvre par Poutine ont besoin de figures tutélaires et d’idéologues.

 

Geneviève
Geneviève
il y a 3 années

Le pape François semble être un bel hypocrite, faisant de ne rien comprendre aux éclaircissements du Patriarche Kyrill, pour pouvoir mieux continuer à condamner cette guerre. Comme si la guerre avait éclater dans un pays en paix, sans bandes de nazis, sans SBU arrêtant impunément qui bon lui semble, un pays sans prisons secrètes où l’on pratique la torture, un pays où les responsables des massacres d’Odessa, de Marioupol de 2014 sont restés impunis et ont continué leurs pratiques terroristes en toute impunité !

Comme tous les médias, Bergoglio nous rabâche l’agression injuste et unilatérale de la Russie. Mais peut-être qu’il fait comme tous ces hypocrites de politiques et journalistes occidentaux qui ne voient au mieux qu’une provocation de l’OTAN, à laquelle aurait surréagi Poutine. Non, la réalité est beaucoup plus dramatique. L’Occident, vivant dans son petit confort les yeux fermés à ce qui contrarie ses objectifs, n’a pas voulu pas venir au secours des populations de l’est de l’Ukraine vivant dans la terreur policière depuis 8 ans, s’est tu sur les exactions commises contre les Russophones, n’a pas cherché à faire appliquer les accords de Minsk.

Ici, on ne nous dira pas que l’Ukraine en lien avec les Américains et l’OTAN avait prévu une attaque du Donbass pour le mois de mars, avec un plan de dépopulation. La preuve en est que lorsque la Russie a envahie l’Ukraine, quasi toutes les forces armées ukrainiennes étaient déjà concentrées dans le Donbass et donc n’ont pas pu empêcher l’entrée des Russes par la Crimée et le nord de l’Ukraine.

Fracasse
Fracasse
il y a 3 années
Répondre  Geneviève

Pas le « Pape », mais le guru de la secte conciliaire…

wave
wave
il y a 3 années

Sachant que ce pape est totalement dévôt au NOM: Poutine est donc bel est bien capable de faire sauter le N.O.M. s’il persévère dans cette lutte. Il faut donc négocier « la paix », parce que manifestement l’occident n’est pas du tout sûr de gagner sur ce coup (tant mieux !! ) A relier au fait que Soros (qu’on ne présente plus) aurait dit que Poutine est une menace pour « notre » société (oui, ce monde d’Orwel l) . L’espoir arrive de l’Orient !

Fracasse
Fracasse
il y a 3 années
Répondre  wave

Tenter de comprendre Vladimir Poutine, c’est avant tout saisir la vision multipolaire des états membres de l’O.C. S (Organisation Coopération de Shangaï créée le 15 juin 2001), et dont fait partie la Fédération de Russie, organisation qui est entrée en dissidence contre le monde unipolaire qu’Alexandre Douguine auteur de La Quatrième théorie politique nomme le Léviathan, le monde anglo-saxon et les pays sous perfusion de l’ultra-libéralisme[1] (Qui est selon Douguine Comme l’air que l’on respire…). L’hypnose exercée par ce néo-libéralisme des Hayek, Friedmann & Co, amène Douguine à faire ce constat : l’occidentophilie des slaves prit fin le 8 août 2008, lors du conflit avec la Géorgie (Lesdits slaves, préalablement échaudés par la guerre dans l’ex-Yougoslavie et dont le Serbes en avaient fait les frais), dissidence qui au cours des deux dernières décennies s’est transformée en antagonisme (remise en cause de l’hégémonie du dollar par exemple et création d’une monnaie de réserve le renminbi[2]) et maintenant, l’un de ses membres, la Fédération de Russie se trouve en conflit ouvert avec l’Ukraine à cause justement de la doctrine Brezinski des néocons (Issus du Trotskisme[3]), américains comme Wolkowitz. Ces derniers veulent créer un cordon sanitaire à ses frontières, la Chine sachant pertinemment qu’elle serait la prochaine victime… Nous avons donc deux pôles, le premier est le Léviathan qui agit actuellement comme un co-belligérant[4] (livraison d’armes) et un Béhémot, dont l’un des membres, la Fédération de Russie, du pôle multipolaire a décidé d’une opération spéciale, d’une dénazification des bandéristes du régiment Azov qui sont en guerre depuis 2014 dans le Donbass, conflit qui avait provoqué la mort de 14000 personnes (Poutine apparemment ne comprend pas pourquoi cette province fut cédée à l’Ukraine en 1921 ainsi que la Crimée par Kroutchev en 1954, et cela est très grave pour un homme d’état de cette envergure , à moins qu’il ne le fasse exprès…), mais pour ceux qui connaissent V. Volkoff et son concept du fil de fer tordu ou celui de la Double contrainte ou Double- Bind de Gregory Bateson (1904-1980), ces « Sachants » comme le dit si bien le pantin Macron ont une petite idée en tête…
[1] Troisième Théorie politique qui a vaincu les deux premières : le fascisme et le communisme devenant de facto, pôle unipolaire après la chute de l’URSS, mettant fin au monde bipolaire de l’après Yalta (Post-modernité)

[2] Actuellement les Saoudiens acceptent les transactions commerciales avec les Chinois non plus en dollars mais en yuans.

C’est le mathématicien chinois qui avait été embauché par la J.P. Morgan qui avait trouvé cette formule dans laquelle l’indice de corrélation concernant la prise de risques était pratiquement nul. Le problème fut la cupidité des actionnaires qui pour gagner plus délocalisèrent plus, provoquant la crise des subprimes de 2006, à l’époque les états renflouèrent les banques et depuis cette date, c’est le règne (du moins pour le bloc unipolaire: le Léviathan) du quantitative easing ( planche à billets) avec rachats des dettes, avec des billions d’actifs de monnaie de singe, nous avons aujourd’hui une inflation qui deviendra exponentielle et nous allons nous retrouver dans la situation de la Grèce mise en défaut de paiement, pourquoi parce que nous n’avons plus de « bijoux de famille » (à part « les chances pour la France » que personne ne veut – même les Saoudiens, nos créanciers qui préfèrent garder les toiles de nos grands peintres, au cas où…), il reste comme actifs les propriétés privées (Loi Lapeyre à venir), les assurances vies bloquées (Loi Sapin I et II), les avoirs des particuliers qui seront allégés à la mode chypriote, les réserves d’or de la France (Anti) qui sont « gardées) par la Morgan, bref, préparez la vaseline pour les mois à venir. Copule de Li, avez-vous dit synonyme de fornication de banksters ! 

[3] Jacob Schiff, banquier a financé la révolution bolchevique mais pas dans l’idée du national-bolchevisme de Staline, mais dans le concept de « Révolution permanente », du tovaritch Trotski (Bronstein) fut occis le 20 août 1940 par un agent infiltré du GPU, Ramon Mercader, d’un coup de pic à glace. (Bolchevik-Instinct…)

[4] Voir les propos du sénile Joe Biden qui débloque une « aide » de 33 (Tout un programme) milliards de dollars d’armements pour le bouffon V. Zemlinsky qui « joue avec sa b*** du piano debout ! »  

Fracasse
Fracasse
il y a 3 années
Répondre  Fracasse

(Suite)

Le Monde, « journal » élitocrate[1] pratique la désinformation et l’inversion accusatoire. Le 25 mars 2017, il titrait : « Vladimir Poutine poursuit sa politique de déstabilisation de l’ordre continental qui garantit la paix en Europe depuis 1945 (en omettant la guerre au Kosovo en 1993, sans mandat de l’ONU) », poursuivons : « un régime très autoritaire, qui assassine ses opposants ; le viol des règles internationales avec l’annexion de la Crimée, le soutien au régime syrien de Bachar El-Assad dont les crimes ont plus nourri le terrorisme djihadiste qu’ils ne l’ont combattu, et le MAL absolu, le repli ethnico-religieux, sur la chrétienté blanche qui incarnerait la vraie Europe face à un Occident décadent . »

         La transcendance, le qualitatif, le spirituel, voilà son crime, la prière connue dans l’Eglise Orthodoxe dite « Prière de Jésus » : Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi » que méditait l’Higoumène Chariton de Valamo[2] serait-elle une arme de destruction massive, DIX MOTS qui transcendent le véritable Conservatisme, selon Douguine, dix mots qui expriment l’Adoration et la Componction.

Alexandre Douguine (1962- ?) La Quatrième théorie politique

         Le Conservatisme serait sain puisqu’il s’adresse à l’homo maximus qui se dresse devant le Festivus-festivus, tel un Delanoë, une Hidalgo, il y a chez l’homo maximus la recherche de ce qui est constant. De très mauvaises langues pensent que Vladimir Poutine subirait l’influence(néfaste) d’Alexandre Douguine (reductio ad Douguine) le nouveau Alfred Rosenberg (1893-1946), théoricien du nazisme, quand on se rend compte de la désinformation opérée par les media traitant la Lepen de fasciste (La Première Théorie politique), il y a de quoi rire, d’ailleurs que nous dit l’« affreux » bonhomme, l’Eminence grise du poutinisme ? Rien, mais après la tentation libérale d’avant 2008, il semblerait que Vladimir Poutine réaffirme plutôt aujourd’hui le triptyque prôné par le comte Ouvarov (1786-1855), ministre de l’Education sous Nicolas Ier : « Autocratie, orthodoxie, vie nationale[3] (narodnost). »

 

         Douguine nous fait remarquer que l’avenir du Conservatisme n’est pas la nostalgie du passé, mais ce qui se trouve constant dans le passé, le présent et l’avenir, il écrit p.108 : « Dès que les conservateurs sauront faire comprendre qu’ils défendent non pas le passé mais ce qui est constant, dès lors commencera une élaboration sérieuse du projet conservateur[4] ».

 

         L’épistème conservateur cherche ce qui est constant et il ne peut que constater que : « Tant le communisme que le libéralisme se fondent sur la primauté du temps sur l’être, considèrent toute la réalité en devenir ». Douguine estime que le modèle philosophique de M. Heidegger (1889-1976) au centre duquel se trouve la question de l’être, il y a lieu de faire une distinction entre un progressiste et un conservateur qui se trouve entre l’existence (l’histoire, la durée, die Zeit), et le temps, ce dernier est une fonction de l’être. Douguine résume : « L’être est originel, le temps secondaire. Saint Augustin disait en se posant la question : Qu’est-ce que le temps ? « Si personne ne m’interroge, je le sais. Si je veux répondre à cette question, je l’ignore. ». Ouvrons une parenthèse en tant que chrétien en affirmant que l’opération immanente et durable, c’est la Contemplation : « Envisagez que vous êtes dans une considération depuis un certain temps, que vous regardez toujours la même Vérité quel que soit le mouvement continu autour de cela. Vous êtes dans la considération de cette Vérité, est-ce que vous êtes moins opérant, moins agissant qu’au moment où vous êtes entrés dans cette considération ou non, l’opération qui est considérée continue. » (Chanoine Daniel-Joseph Lallement). L’épistème parfait ? le face à face avec Dieu est un acte parfait, c’est un acte de ce qui est parfait[5].

 

[1] Elitocrate, concept définissant le Festivus, festivus, succédant à l’Homo-festivus -soixante huitard de Philippe Muray, repris gaillardement par l’abbé Chautard de la FSSPX, l’élitocrate est un Vert, un Khmer selon Jean Jules Van Rooyen dans son livre Les Traverses du pouvoir, et puis nous avons aussi le gaminisme des Greta Thunberg…

[2] Higoumène Chariton de Valamo L’Art de la prière, Spiritualité Orientale n°18 Abbaye de Bellefontaine,2013
[3] Staline à l’inverse de Trotski fut un national-bolchevique (2ème Théorie politique) ce qui ne veut pas dire que V. Poutine soit un admirateur du communisme et qu’il veuille reconstituer l’URSS, puisqu’il dit : « Celui qui ne regrette pas l’URSS n’a pas de cœur, celui qui souhaite sa restauration n’a pas de tête. », l’organe de désinformation Le Parisien titrant le 05/04/2014 : Poutine ressuscite l’URSS (Tout un programme…de désinformation)

[4] Les théoriciens français du « Nationalisme » (Concept Révolutionnaire) ont de qui faire en partant du baptême de Clovis le 25 décembre 496, qui marque la naissance de la France grâce au sang germain et du surnaturel qui en découle avec Le pacte de Reims, rien à voir avec la doctrine de l’agnostique Maurras qui la fait démarrer par le sacre d’Hugues Capet en 987, le positivisme de Comte qu’il affectionne sera démonté par V. Soloviev dans la Crise de la philosophie Occidentale et dont la thèse était de démontrer que la synthèse universelle de la théologie, de la métaphysique philosophique et de la science positive était l’aboutissement nécessaire, historique et logique de l’évolution philosophique, contrairement à Comte qui définit la théologie, la métaphysique et la science positive comme trois phases successives du développement intellectuel de l’humanité. L’Action Française fut mise à l’Index à juste titre par Pie XI en 1926, il est vrai sous l’influence néfaste du Cardinal F.M Gasparri qui influença le pape pour inciter les Cristeros du Mexique à déposer les armes, alors qu’ils étaient sur le point de gagner, sans oublier la Consécration au Cœur Immaculé de Marie, demande formulée par Notre-Dame en 1917, Pie XI ne trouvant rien de mieux que de « pondre » l’encyclique Divini Redemptoris en 1937, et que penser de certains gogos « Tradis » où plutôt des nostalgiques d’un passé révolu qui « mouillent la soutane » en se pâmant d’aises face à cette « consécration » faite par le Guru de la Secte Conciliaire, le nommé Bergoglio le 24/02/2022 : Calembredaines !

Autre bizarrerie du « Grand Dégagé » : La grande claque du 10 avril 2022, Rabbi 7% » (Éric Zemmour) pour qui l’acte de naissance du « laïcisme » est le soufflet de Guillaume de Nogaret donné à l’envoyé du pape Boniface VIII Nogaret – La claque du siècle. Destin Français de Éric …https://laphilosophiedesquatrechemins.com/2019/12/12/nogaret-la-claque. »

Fracasse
Fracasse
il y a 3 années
Répondre  Fracasse

(Suite et fin)

      Pour Douguine l’homo maximus, le Conservateur ne se tient pas au côté du quantitatif (les masses) mais lutte pour le grand homme, le qualitatif, d’ailleurs il souhaite l’Empire qui incarne, écrit-il, la fusion entre le ciel et la terre, la combinaison des différences en une unité, différences qui s’intègrent dans une matrice stratégique commune. L’Empire est la plus haute forme de l’humanité, sa plus haute manifestation. Il n’est rien de plus humain que l’Empire. (p.111)

 

         Ce projet conservateur doit être fondé sur une Trichotomie comme celle de l’apôtre Paul distinguant en l’homme, l’esprit, le corps et l’âme qui est pour Douguine pleinement applicable à la structure de l’Empire, il la formule de la façon suivante : l’espace, le peuple et la religion.

 

1)     Cet espace est la zone de contrôle et d’influence de l’Empire et correspondent au corps de l’homme. L’Empire est corporel, mais son corps est sacré (Affectif-Patrie), le pays est l’historique, la puissance.

2)     Le peuple correspond à l’âme, il est capable du pire comme du meilleur

3)     La religion correspond à l’esprit (1ère caste) du peuple, la partie supérieure de l’âme- le Spiritus), elle assure le contact avec l’éternité, elle dirige le regard vers le ciel (vir).

 

         L’homme selon le christianisme possède un corps, une âme et un esprit, par analogie l’Empire possède un espace, un peuple et une religion. Cet esprit peut-il engendrer la guerre ?

 

         La guerre, polemos selon Héraclite apparaît comme le père de toutes choses, depuis que l’homme vit, il fait la guerre, l’Eglise militante est guerrière, Douguine nous explique que cette thématique de la guerre dans la philosophie conservatrice doit être traitée de façon transparente, sans sadisme, à ce sujet N. Berdiaev (1874-1948) dans son livre De l’Inégalité regrette que la Russie n’ait pas connu d’Ordres de Chevalerie (Réf à Léon Gautier (1832-1898) pour tirer vers le haut la caste des aristocrates.

 

         Cette nature ternaire ou trichotomique nous permet d’observer la structure de cet Empire et devant la somme des disciplines scientifiques, il en dégage les trois les plus importantes qui composeront ce triptyque[1] et qui serviront de principes et de fondement à la vitalité de l’Empire :

 

1)     La Théologie qui est la science des sciences, la discipline reine

 

2)     L’ethnosociologie qui ne mentionne ni le peuple ni l’ethnos. Pour un Russe cela n’est pas surprenant car pour les communistes, le sujet de l’histoire est la classe et pour le libéralisme l’individu. Cette ethnosociologie étudie ce qui apparaît comme constitutif d’un groupe ethnique, l’expérience de la connaissance, de son ontologie, de son être.

 

3)     La Géopolitique ou connaissance de l’espace (exemple : la dichotomie existante entre le monde unipolaire et multipolaire.

 

       Ce triptyque (théologie, ethnosociologie, géopolitique) constitue la structure trichotomique de la science de l’esprit conservateur, c’est-à-dire en tant qu’être « ab alio » (conscient d’être une créature), être dérivé, second, être contingent, tandis que ce qui n’est pas un autre est par lui-même « a se » (propre) et cet Être (Le Créateur) trouve en lui-même, dans la perfection de sa propre nature, sa raison d’être et son explication.

 

 V. Poutine en équilibre paradoxal ?

 

         Dans un article consacré à la pensée philo-politique de V. Poutine (Les sources philosophiques de la pensée de Poutine), Etienne de Floirac nous amène au paradoxe poutinien : « Le poutinisme, s’il apparaît en rupture avec le passé proche de la Russie, semble replacer tout un peuple dans son terreau originel. » 

 

       Après l’échec de sa tentation libérale (Création d’un axe eurasien Berlin[2]/Moscou), il est loin le temps où François Fillon, (spécialiste du retournement de casaque- il se prit même une veste pour une histoire de costards, de kazakh ? ou de cosaque) soutenait Vladimir Poutine pour son intervention en Syrie : La réaction brutale et faussement outrée de quelques socialistes est dérisoire. Elle montre que je suis devenu une cible pour la gauche dont je ne crains ni les coups ni les intimidations. Mais surtout, cette réaction prouve que j’ai touché juste », a-t-il poursuivi, puisque, lors d’une intervention devant le « club Valdaï[3]«  à Moscou, où il a salué le président russe d’un « cher Vladimir », François Fillon[4] a « souhaité que la France retrouve cette indépendance et cette liberté de jugement et d’action qui, seules, lui confèrent une autorité dans cette crise », depuis il a retourné ses beaux costumes…Armani

       Quant à Vladimir Poutine, cinq ans et demi après le 8 août 2008, c’est-à-dire la date historique concernant (selon Alexandre Douguine) la fin de l’Occidentophilie, il fit distribuer en janvier 2014, trois ouvrages à ses hauts-fonctionnaires, il s’agit de L’inégalité de N. Berdiaev, La Justification du Bien de Vladimir Soloviev et Nos Missions d’Ivan Iline.

De quoi s’agit-il ?

1)     De l’Inégalité de N. Berdiaev (1874-1948) sur les dix thèmes abordés (aristocratie, anarchisme, socialisme etc.…, une clef de lecture a été trouvée par A.R Giry[5] (il souligne cette clef qu’en donne l’auteur) : « La naissance de la lumière dans les ténèbres, le passage du chaos au Cosmos correspondent à l’apparition de l’inégalité de l’être dans l’égalité du non-être. »

2)     La Justification du Bien de Vladimir Soloviev (1853-1900), œuvre parue en 1897, un an après son adhésion à l’Eglise Romaine, il est russe, et sa pensée s’est formée à l’écart de nos classifications d’école. C’est la règle des 3 « P », trois sentiments sur lesquels il bâtit toute sa morale, à savoir :

a)      La pudeur (répugnance au matériel, aspiration au spirituel) 

b)     La pitié (sentiment moral, fondamental à l’égard d’autrui)

c)      La piété (sentiment éveillé par l’être supérieur)

3)     Nos Missions d’Ivan Illine[6] (1883-1954), je n’ai pas trouvé son ouvrage, mais je suis tombé dans La Revue des Deux Mondes sur un article de Michel Eltechaninoff qui dit ceci : Après la guerre, il énumère les « erreurs » du fascisme et du national-socialisme, parmi lesquelles leur nature antireligieuse et antichrétienne, la création d’un État totalitaire, d’un parti unique, un nationalisme extrême et le despotisme. Il salue en revanche Francisco Franco et António Salazar. Entre 1948 et 1954 (année de sa mort), il rédige des articles de combat destinés aux organisations russes blanches les plus militaristes. Il y critique le communisme, bien sûr, mais également des démocraties occidentales jugées trop formelles et trop faibles. Ces articles sont rassemblés en 1956 à Paris, en langue russe, sous le titre « Nos missions ». Réédité en Russie au début des années quatre-vingt-dix, cet ouvrage, non traduit en français, est devenu le livre de chevet des élites politiques russes. »

      A la lumière de ce passage, il montre la différence qui existe entre les totalitarismes de la Première Théorie Politique (Fascisme et nazisme) condamnés respectivement par les encycliques de Pie XI – Quadragesimo anno du 15/05/1931, quarante ans après l’encyclique Rerum Novarum (15/05/1891) de Léon XIII et Mit Brennender Sorge (Avec une brûlante inquiétude) du 10 mai 1937 et la Deuxième Théorie politique (Le communisme) condamné par l’encyclique Divini Redemptoris du 19 mai 1937 ; et les régimes de Franco, Salazar, la « Mission » de Poutine serait-elle la même, défendre la seule Chrétienté, son Deus Vult ? Celui d’Urbain II lançant la Ière Croisade qui partit du Puy-En-Velay, permettez-moi d’en douter…

 

L’Etat-civilisation, un concept révolutionnaire ?

 

        Dans son ouvrage La Russie et l’Europe (1871) Nikolaï Danilesvski (1822-1885) développe le panslavisme et que l’Histoire est une succession de civilisations distinctes en exposant que « La lutte contre l’Occident est le seul moyen de guérison de notre culture russe », les prémisses de l’Opération spéciale en Ukraine ne sont-elles pas contenues dans un discours de 2013, dans lequel il affirme : « La Russie comme le disait de manière si frappante, le philosophe Constantin Leontiev, s’est toujours développé comme une complexité florissante, comme un Etat civilisation reposant sur le peuple russe, la langue russe, l’Eglise orthodoxe russe et les autres religions traditionnelles de la Russie. » L’UEE (Union Economique Eurasiatique), créée en 2015 s’étend aujourd’hui en Serbie…

 

Conclusion

 

         Le grand Piotr Stolypine (1862-1911) , dernier Premier ministre de Nicolas II, assassiné à Kiev, il disait « ils veulent le grand chambardement, nous voulons une grande Russie ».Vladimir Poutine se dressant contre le monde unipolaire (la Troisième Théorie Politique d’Alexandre Douguine), met en pratique la Quatrième Théorie Politique définie par Carl Schmitt ( 1888-1985) reprise et développée par Alexandre Douguine. En attaquant frontalement la Troisième Théorie Politique (Le néo-libéralisme) : « libéralisme est une idée obsolète », Vladimir Poutine nous amène à lire ou relire Soljenitsyne (1918-2008), qui dans Le grain tombé entre les meules met en lumière ce à quoi s’oppose V. Poutine, la rouille de l’Oxydant : « la notion de liberté a été déviée vers un débridement des passions donc du côté des forces du mal. Les droits de l’Homme ont été placés si hauts qu’ils écrasent les droits de la société et détruisent celles-ci. L’idéologie régnante qui met au-dessus de toute l’accumulation de biens matériels, le confort trop prisé, entraîne en l’Occident un amollissement du caractère humain, un déclin massif du courage et de la volonté de se défendre ». Et devant l’Eclipse (Celle qui a débuté le 8 décembre 1965) à laquelle est soumise l’Eglise Catholique aujourd’hui, il semblerait que Moscou veuille récupérer le qualitatif de « Troisième Rome »

 

         En clair, la Quatrième Théorie Politique est une pince de la tenaille du concept du fil de fer tordu de V. Volkoff ou une « Contrainte » du Double-Bind de Gregory Bateson, l’autre pince de la tenaille la Troisième Théorie Politique ne sont pas les solutions, mais Douguine a le mérite d’avoir réveillé l’esprit pour réchauffer l’âme et ressusciter le corps.

 

Ouverture : Quant à nous pauvres Occidentaux, pourquoi ne pas s’inspirer du travail philo-politique d’Alexandre Douguine pour mettre au point une Cinquième Théorie Politique se basant sur ses grilles d’analyse, en s’inspirant aussi de la naissance « surnaturelle » de la France et son corollaire le Pacte de Reims et aussi de l’Encyclique de Pie XI Quas Primas de 1925 (Christ-Roi des Nations la France Fille-Ainée de l’Eglise, Jean Vaquié (1911-1982) dans sa Bataille Préliminaire en prenant la résurrection de Lazare opère par analogie pour établir celle de la France, tout en soulignant la dimension eschatologique de ce combat, comme il le dit si bien, un Sauveur se manifeste quand tout semble perdu, quant à Maurras, il faut tourner la page, l’activisme politique amène le peuple sur une voie de garage, seul le combat contre-révolutionnaire est noble. Non, la France n’est pas morte en 1789, elle est à l’instar de l’Eglise Catholique éclipsée par l’alliance objective des ennemis de la Chrétienté, mais souvenons-nous que la Providence est l’intervention de l’Eternité dans la temporalité…

Fracasse le 3 mai 2022.

[1] A l’inverse d’Auguste Comte chez qui la « science positive » est la 3ème phase d’un processus commençant par la théologie, puis la métaphysique, une véritable inversion.

[2] V. Poutine agent du KGB a travaillé 5 ans en Allemagne (Dresde) de 1985 à 1990, il parle couramment allemand.

[3] Créé en 2004 (tentation libérale) le club de discussion Valdaï est un forum international annuel qui vise à rassembler des experts pour débattre de la Russie et de son rôle dans le monde. La mission du club est de créer une plateforme internationale pour permettre aux élites russes de débattre du développement du pays et de son rôle dans le monde, avec des experts étrangers issus du monde académique, de la politique et des médias1.Le club Valdaï défend la vision d’un monde multipolaire, par opposition à un monde unipolaire dominé par les États-Unis d’Amérique2. Selon Le Monde en 2017, c’est un « think tank pro-Kremlin » ( Source Wikipédia)

[4] Taupe mondialiste qui participe aux réunions du groupe Bilderberg

[5] Auteur de Codex XIX, Le Principe de Raison en Agonie
[6] Ivan Iline, l’inspirateur secret du poutinismehttps://www.revuedesdeuxmondes.fr/ivan-ilyine-linspirateur-secret-duIvan Ilyine, l’inspirateur secret du poutinisme. La « voie russe », le projet eurasiatique mis en œuvre par Poutine ont besoin de figures tutélaires et d’idéologues.

 

Gauvain
Gauvain
il y a 3 années

Étant incapable capable de s’exprimer en Français,
comment Bergoglio pauvre inculte,
pourrait-il comprendre le Russe ?

Louis
Louis
il y a 3 années

Le « pape François » incapable de comprendre les explications du patriarche Russe ? Mais même moi j’ai compris depuis le début de cette tragique histoire et à partir de la chute de l’URSS, l' »indépendance » de l’Ukraine etc qu’il s’agissait bien d’une injustice criminelle faite à une partie de la population qui parle Russe, que des milliardaires avaient fait une révolution, premier acte d’une guerre contre la Russie aux côtés des Etats Unis qui nous ont apporté le matérialisme et les sectes alors qu’en pays catholiques nous avions notre indépendance et notre noblesse, ils nous ont imposé le chewing gum et l’occupation, après avoir inutilement bombardé nos villes mais aussi violé nos jeunes filles, importé la pornographie et la « société des loisirs » et de la consommation de produits superflus.La Russie reste encore un peu imperméable et fière d’elle même, elle s’est débarassée de la dictature et a retrouvé la religiosité, l’ordre et la fierté ancestrale.Du bien et du mal de part et d’autre mais si on avait reproché à Pie XII de ne pas être intervenu suffisamment contre le nazisme, on peut s’indigner de voir un François d’une « église en recherche » incapable de juger qu’un nouveau conflit mondial peut surgir si l’Ukraine ne redevient pas raisonnable et si elle n’accepte pas de reconnaitre ses torts, l’antériorité de son agressivité anti Russe pour intégrer notre société de pacotille et de lâcheté, au service de Biden et jusqu’au dernier Ukrainien pourvu que la Russie soit affaiblie et envahie par l’OTAN. Mais l’histoire n’est pas encore écrite et, surtout, le Tout Puissant n’a pas dit son dernier mot !