Belgique – C’est la nouvelle tendance pour obtenir un titre de séjour. Des jeunes femmes immigrées en situation illégale cherchent à faire reconnaître leur enfant par un homme belge, généralement âgé, afin de se procurer des papiers.

Ces paternités dites « blanches » ou « de papier » sont en plein essor, permettant à des ressortissants étrangers d’obtenir frauduleusement un titre de séjour. « Tout le monde peut reconnaître un enfant qui n’est pas le sien, la seule condition pour ce faire étant que la mère soit d’accord », explique Els Cleemput, porte-parole de la secrétaire d’Etat à l’Asile et à l’Immigration. Il suffit de se rendre à l’état civil et de se déclarer père, quel que soit l’âge de l’enfant. Aucune preuve n’est réclamée à ce stade.

Selon l’Office des étrangers, les cas les plus fréquents concernent de jeunes mères résidant dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile et qui savent qu’elles vont être rapatriées.  Elles achètent alors un papa belge (ou européen) à leur progéniture, explique un rapport du collège des procureurs généraux, qui ne précise pas d’où vient l’argent.

Au parquet de Bruxelles, on rapporte le cas de ce Belge d’origine congolaise qui a vendu sa paternité à seize mères, pour leur permettre d’obtenir des titres de séjour.

Au parquet de Mons, un homme a été interpellé après dix reconnaissances d’enfants suspectes. La fraude se serait négociée entre 2.000 et 5.000 euros, selon l’âge de l’enfant. 

Une autre variante d’abus concerne des mères d’origine africaine en situation régulière ou qui ont obtenu la nationalité belge. Pour se faire de l’argent, elles louent leur ventre ou vendent la paternité de leurs enfants à des sans-papiers qui cherchent un moyen d’obtenir une carte de séjour. Or, le parent d’un enfant belge obtient quasi toujours un titre de séjour définitif au bout de quelques années.

Les autorités judiciaires ne sont pas encore en mesure de chiffrer la fraude mais notent une « hausse continue des reconnaissances d’enfants par des pères non biologiques résidant de manière illégale dans le pays ».

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