Ignace – Contrôles renforcés sur le pass sanitaire

Deux policiers hors service, qui rentraient chez eux, ont démasqué ce 1er janvier vers 0h30 trois faux policiers équipés de gilets pare-balles et pour l’un d’eux d’une arme qui ne correspondait pas aux modèles en dotation dans la police nationale, alors qu’ils étaient en plein contrôle.

L’Indépendant précise : “selon les premiers éléments, deux jeunes agents hors service rentraient à leur domicile ce samedi 1er janvier dans la nuit. Vers 0 h 30, alors qu’ils passent à hauteur de la zone Saint-Charles à Perpignan, ils aperçoivent un contrôle effectué par trois fonctionnaires présumés de la BAC (brigade anti criminalité) qui sont apparemment en train de procéder à des vérifications sur un véhicule. Les individus sont porteurs de brassards de police, de gilet pare-balles et l’un d’eux d’une arme (qui s’avérera factice) qui ne correspond pas à celle utilisée par les forces  de l’ordre

Un attirail et une tenue qui ne trompent pas les “vrais” agents, aussitôt intrigués, d’autant qu’ils ne reconnaissent aucun d’entre eux comme faisant partie des effectifs de Perpignan. Pour en avoir le cœur net, ils font demi-tour et vont à la rencontre de ces prétendus collègues pour les interroger sur leur unité d’affectation. “Circulez, y a rien à voir !”, leur aurait alors lancé un des suspects, immédiatement démasqué.”

Le site Actu 17 précise que ces faux contrôles sont utilisés à des fins crapuleuses : “« Ces usages de fausse qualité sont souvent utilisés pour commettre des vols », rappelle un policier de terrain en région parisienne. « Les auteurs en profitent pour dérober des biens dans la voiture ou même le véhicule de leur victime. Il est aussi parfois question d’obliger les victimes à régler immédiatement de fausses contraventions en liquide ».” Il est aussi arriver que l’usurpation de la qualité de policier serve à commettre des enlèvements, des braquages, des car-jacking…

Le 5 avril dernier, deux de ces délinquants qui infligeaient des amendes à des automobilistes près de Saint-Leu d’Esserent, en banlieue de Creil (Oise) étaient tombés sur un… vrai commissaire de police, qui les avait contrôlés et avait porté plainte, en donnant leurs identités. Le laxisme judiciaire aidant, ils s’en sont sortis avec une condamnation légère dans le cadre d’une procédure de plaider-coupable (CRPC).

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