De plus en plus de pays se rendent compte que les États-Unis, l’Union européenne et les pays scandinaves utilisent la politique internationale et les droits de l’homme pour contourner les débats législatifs.

Alors que les délégués des puissants pays occidentaux aient pensé qu’ils pourraient imposer les questions relatives aux homosexuels et aux transsexuels à l’Assemblée générale de l’ONU cet automne, ils ont découvert, une résistance croissante du monde en développement.

Au cours de l’Assemblée générale qui devait bientôt se conclure, les délégués occidentaux se sont heurtés à un mur de résistance à toute nouvelle mention de politiques sociales controversées, qu’elles soient explicites ou implicites. Ces pays non-occidentaux ont bloqué les références à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre, à la diversité et à l’éducation sexuelle. De plus, ces gouvernements ont fait des dizaines de déclarations contre l’agenda sexuel wokiste. Au total, plus de 60 pays se sont opposés à ce qu’ils considèrent comme un langage dangereux.

Cela contraste fortement avec l’année dernière, lorsque les pays occidentaux ont célébré l’inclusion de “l’orientation sexuelle et de l’identité de genre” dans une résolution sur la démocratie, la deuxième à inclure cette phrase controversée. Le rejet renouvelé n’est pas accidentel.

Les pays occidentaux ont inondé les résolutions de termes ambigus tels que “santé sexuelle et reproductive” et “formes de discrimination interdépendantes” pour promouvoir des questions controversées. Au début, cela n’affecte que les politiques et programmes de l’ONU par le biais de ses agences, mais avec le temps, c’est conçu pour devenir des obligations à part entière en vertu de la théorie du droit international coutumier.

La théorie juridique avancée par les défenseurs de l’avortement et des homosexuels/trans est que l’adoption continue de ces termes ambigus dans les résolutions de l’ONU, combinée aux pratiques des organisations internationales, peut, au fil du temps, être interprétée comme un consentement à l’élaboration de normes internationales contraignantes. Une nouvelle norme internationale coutumière peut émerger lorsque des pays agissent universellement selon la même pratique basée sur la conviction qu’elle est requise par la loi, mais ne peut être appliquée contre un pays qui s’oppose de manière persistante à son développement. De nombreux pays s’y opposent désormais.

Bien que les délégués des pays non)occidentaux bloquent régulièrement les références explicites à l’orientation sexuelle, à l’avortement et à d’autres questions controversées, ils ne bloquent pas toujours les termes ambigus en raison de la pression des pays occidentaux sur leurs capitales. Ils expriment donc simplement des réserves qui clarifient leur compréhension des termes ambigus dans les réunions officielles. Ces déclarations ne peuvent empêcher le développement de politiques controversées, mais elles contribuent à empêcher le développement d’un nouveau droit international coutumier.

Le fait que les résolutions de l’ONU et leur mise en œuvre par les organes de l’ONU puissent être considérées comme la preuve de nouvelles normes internationales coutumières est bien attesté, même s’il n’est pas universellement accepté par les universitaires. La Commission du droit international l’a déclaré.

Le gouvernement américain répète souvent des réserves générales déclarant que l’adoption de résolutions spécifiques avec lesquelles il n’est pas d’accord n’a aucun effet sur le droit international coutumier. Étant donné que le gouvernement américain est le seul à faire cette réserve, et ne la fait souvent que lorsqu’il s’oppose au contenu de résolutions spécifiques, cela ne fait que renforcer la crédibilité des résolutions de l’ONU en tant qu’éléments constitutifs du droit international coutumier. Il est vrai que les résolutions des Nations Unies ne lient pas les États et ne peuvent à elles seules modifier le droit international coutumier, mais elles peuvent contribuer à la formation du droit international coutumier par la manière dont elles sont appliquées par les instances internationales,

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