La schizophrénie n’est pas un des moindres défauts du Conseil de l’Europe et de l’Union Européenne. Ces deux machins au service de la déconstruction et de la destruction de l’Europe et de sa civilisation millénaire, après avoir condamné les talibans afghans et leur intolérance vis-à-vis des femmes sans hijab, se font les relais complaisants des mœurs coraniques en Europe, à travers une campagne de pub visant à légitimer le hijab, expression de “liberté”. Le tout payé par les impôts des Européens. 

Le hijab est présenté, à travers diverses affiches, comme un « un choix » et « un droit humain ». La campagne de communication, que l’on peut qualifier de propagande en faveur de l’islam, lancée par le Conseil de l’Europe et co-financée par l’Union européenne, se compose de plusieurs visuels et a pour objectif, selon l’institution européenne, de « lutter contre les discours de haine antimusulmans ». La campagne est cofinancée par l’Union européenne via son programme Droits, Égalité et Citoyenneté. Doté de 439 millions d’euros pour la période 2014-2020, ce programme doit contribuer à ce que « l’égalité et les droits des personnes tels qu’ils sont inscrits dans le Traité, la Charte et les conventions internationales des droits de l’homme, soient promus, protégés et effectivement mis en œuvre ».

« À quel point le monde serait ennuyeux si tout le monde se ressemblait ? », peut-on lire sur un des visuels qui célèbre « la beauté dans la diversité » et « la liberté dans le voile islamique », alors même que des femmes sont persécutées dans certains pays musulmans parce qu’elles veulent s’en émanciper. « Mon voile mon choix », met en avant une autre affiche.

Faisant du hijab un vêtement comme un autre, alors qu’il est un instrument politique visant à faciliter, à travers les femmes, l’islamisation de l’Europe et à imposer la religion musulmane dans l’espace public ainsi qu’à terme ses lois coraniques sur le sol européen, -ce qui est déjà le cas dans certaines zones de non-droit de villes anglaises- , les affiches mais aussi des vidéos mettent en avant le voile islamique comme « un choix » et « un droit humain ». Avec le voile islamique, « je peux être moi-même sans devoir me cacher », lit-on sur un des panneaux, quand un autre revendique à côté d’une femme voilée souriante la « liberté religieuse en tant que femme européenne ».

Sans surprise, d’autant moins en ce temps de pré-campagne présidentielle centrée sur le discours anti-immigration et anti-islam d’Eric Zemmour, quelques voix se sont élevées pour critiquer cette campagne pro-islam du Conseil de l’Europe.

Le philosophe et député européen LR François-Xavier Bellamy, s’est alarmé d’une « complaisance qui touche au déni de réalité » : « Comment le Conseil de l’Europe peut-il publier que ‘’la liberté est dans le hijab‘’ quand tant de femmes dans le monde, et même en Europe, sont menacées ou persécutées dès qu’elles tentent de se découvrir ? ».

« Le Conseil de l’Europe fait la promotion du #Hijab, ‘’la beauté est dans la diversité, comme la liberté est dans le hijab‘’ : pourquoi cette propagande contre la liberté de la femme ? Quels intérêts cachés commandent à tout cela ? » s’interroge de son côté Gilbert Collard.

Face au tollé, le Conseil de l’Europe n’a pas trouvé d’autre solution que de fermer son fil twitter tout en défendant son initiative : « La page web du projet sera adaptée et montrera comment la liberté de choisir est synonyme de diversité », précise-t-on au Conseil de l’Europe, expliquant que ces tweets « qui faisaient partie d’un projet conjoint du Conseil de l’Europe et de l’Union européenne », reflétaient « les déclarations faites de manière individuelle par des participants dans l’un des ateliers du projet, faisant usage de leur liberté d’exprimer leur identité et leurs points de vue » et ne sont donc « pas individuellement attribuables au Conseil de l’Europe ».

La promotion du hijab est une promotion détournée de l’islam, et cela procède de cette révolution du « vivre-ensemble », un des moyens visant à la mondialisation par la disparition des nations et de leurs spécificités, et à laquelle l’Union européenne et ses institutions satellites collaborent activement. Cela procède aussi de la haine anti-chrétienne qui règne dans les sphères athée et laïque bruxelloises. 

Francesca de Villasmundo

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