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Julien Revial, un ex-employé de la Maison de la prévention et de la famille pilotée par la militante Sonia Imloul  avec l’appui du ministère de l’Intérieur, publie un livre intitulé Cellule de déradicalisation, aux éditions Michalon.

De quoi apprendre qu’entre les discours de propagande repris par les médias et la réalité, la marge est grande.

Cette structure ouverte en Seine-Saint-Denis devait offrir un soutien aux familles dont les enfants sont partis faire le djihad et participer à la déradicalisation de jeunes islamistes.

« Un mois après notre emménagement, nous avions déjà reçu cinq organes de presse et seulement deux familles », raconte Julien Revial.

Sonia Imloul affirmait aux journalistes que sept employés avaient été embauchés par la Maison de la prévention, pour fonctionner « presque 24 heures sur 24 » et assurer le suivi d’une trentaine de familles. La réalité ? « Nous avons mené au total trois démarches de prévention de la radicalisation », explique Julien Revial.  « [Nos effectifs] n’ont jamais dépassé cinq ou six personnes en nous comptant, Sonia et moi, ainsi que notre unique psychologue stagiaire. »

En 2015, les subventions publiques ne sont pas renouvelées. La Maison de la prévention fait aujourd’hui l’objet d’une enquête judiciaire. Mais le ministère de l’Intérieur reste très discret sur le sujet, car « pour eux, nous étions un laboratoire médiatique bien utile », raconte Julien Revial.

En Belgique, les personnes employées pour s’occuper de déradicalisation ne sont pas non plus submergées par le travail. Un séquence diffusée aujourd’hui par la télévision belge montre une antenne verviétoise où travaillent deux femmes à temps plein. En huit mois, elles ont géré 15 dossiers, soit une moyenne d’un dossier par mois par employée. Elles ne risquent pas le burn-out !

 

Mise en place d’une cellule d’accompagnement des radicalisés à Verviers

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Pierre
Pierre
il y a 9 années

Super, maintenant elle va pouvoir faire du prosélytisme en prison, ou, nous n’en doutons elle aura à disposition téléphone cellulaire, ordinateur, shit, arme blanche, etc…

Avec de tels client(e)s, nos services secrets ne devraient-ils pas plutôt organiser des « accidents de poussette »?

Quéniart
Quéniart
il y a 9 années

dommage que la peine de mort n’existe plus chez nous

Boutté
Boutté
il y a 9 années

Confiez la à la Justice tunisienne ! Elle saura ce que veut dire « croupir en prison » .

Jean Monnaie
Jean Monnaie
il y a 9 années

Dans les fichés S, il n’y a pas que ces gens-là mais le gouvernement se garde bien de nous révéler les différents profils de gens fichés S. Il est certain qu’il doit également s’y trouver les anti-valeurs de la république, c’est à dire ceux qui sont opposés au mariage pour tous, ceux qui sont opposés à la GPA, ceux qui sont opposés à l’immigration, etc…

Bref, ils ont bien fait monter la sauce pendant des années et maintenant ils sont prêts tout simplement à se tirer du pays, laissant les gens s’auto-détruire, s’auto-mutiler réciproquement.