MPI vous informe gratuitement, Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Ce qui se nomme le « profil génétique » est l’étude des gènes lesquels sont formés de filaments d’ADN. Ces derniers sont microscopiques ; si on mettait à la file toutes les séquences cellulaires d’ADN d’un humain moyen, la distance obtenue serait l’équivalent de celle de la terre à la lune. En France une analyse des gènes n’est possible qu’à la demande de la Justice pour identifier notamment les criminels et les recherches en paternité. Par ailleurs seuls les hôpitaux publics et les laboratoires de recherche agréés peuvent demander l’analyse d’un gène responsable d’une maladie (article 16-10 du code civil).

Rappelons qu’un gène n’entraîne de maladie que s’il s’active sous l’influence de de facteurs environnementaux ou de celle d’autres gènes. Angelina Jolie n’avait a priori aucune raison de se faire couper les seins si les deux (ou trois ?) gènes attribués au cancer correspondant étaient inactifs. Notons au passage que le fameux transhumaniste Laurent Alexandre a en Belgique, une entreprise appelée DNAVision. Il est en première ligne pour exploiter immédiatement l’étude du génome et de l’ADN quand elle sera légalisée en France sur prescription d’un médecin de ville. Par ici la bonne soupe…

Ces restrictions n’ont absolument aucun sens car pour une somme modique il est possible de demander un  profil génétique en Belgique : il a été divisé par trois millions par rapport au premier séquençage. Tôt ou tard les laboratoires d’analyses seront agréés pour cette recherche à condition d’avoir un généticien. Mais cela suppose un risque : celui d’être par exemple demandé pour l’exercice de certaines professions. Mais surtout le génome intéresse les compagnies d’assurances. Imaginons simplement  que vous soyez porteur du gène du diabète, vous risquez une surprime ; si le gène est actif mais qu’il ne donne aucun trouble, vous risquez de voir votre demande d’assurance rejetée.

Actuellement les lois européennes sanctuarisent le génome. Personne n’a le droit de s’en servir. Mais il suffit d’un cheveu pour analyser le génome ou d’un peu de salive laissée sur un mégot. Or la Suisse est en dehors de l’Europe et elle est prête à craquer sous la pression du lobby richissime des assureurs. Une commission parlementaire est en train de préparer un projet de loi permettant aux assureurs de demander le profil génétique pour les assurances vie et invalidité à partir d’une certaine somme de garantie. C’est une pente dangereuse et contagieuse.

Actuellement en France quand un particulier demande une assurance vie et invalidité, il lui est demandé une attestation sur l’honneur qu’il n’est pas porteur de maladies chroniques ou graves. En cas de doute est demandé un examen auprès d’un médecin susceptible de prescrire des analyses du sang. Ces visites sont confidentielles. Mais si demain tout un chacun peut demander son analyse génétique au laboratoire du coin, le risque est réel que les compagnies d’assurances ne brisent ce qui pour l’instant est sanctuarisé par la loi. Sauf bien sûr si ces données dites « sensibles » soient protégées par une éventuelle autre loi ; laquelle serait « dans les tuyaux ».

Jean-Pierre Dickès

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement, Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

1 Commentaire
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires
François
François
il y a 9 années

Vidéo de présentation du livre par l’auteur :

http://www.pourquoi-vacciner.fr/accueil.php

Pierre
Pierre
il y a 9 années

Un article et un livre de propagande pro-vaccinale. Décidément, MPI est de plus en plus gagné par la gangrène…

Ex Libris
Ex Libris
il y a 9 années
Répondre  Pierre

Apprenez à lire plus qu’un titre ! Ce livre est intelligemment opposé aux vaccins.
Je vous retourne votre jugement sur MPI : à force de lire en diagonale, vous en perdez le sens des mots et le plaisir de la nuance. Un article n’est pas une simple addition de slogans…

Pierre
Pierre
il y a 9 années

Initiative Citoyenne, ( http://initiativecitoyenne.be/ ) , le site le mieux documenté depuis des années sur les effets secondaires des vaccins.

Pierre
Pierre
il y a 9 années

Vaccins = Poison

Un récapitulatif intéressant :

http://www.vivresansogm.org/vaccins-poisons/index.html

Marie-France de Meuron
Marie-France de Meuron
il y a 9 années

Ceux qui sont dans le contact direct avec les corps humains voient les bébés de 2 mois à qui on injecte des produits importants alors que leurs systèmes immunitaires ne sont pas encore matures.
Il y a les effets secondaires patents qui sont même enocre mis en doute mais aussi des effets secondaires plus sournois qui se développent très progressivement et que la médecine conventionnelle se garde bien de démontrer.

Emmanuel
Emmanuel
il y a 9 années

« De toute façon, la loi française impose que soit injecté un certain nombre de valences aux nouveaux-nés », « se convaincre du bien-fondé de la vaccination semble par conséquent relativement inutile à la masse des personnes ».

Voilà un langage totalitaire étatiste et sovietoïde pur sucre, une abomination qui ne semble pas gêner MPI.