Monument funéraire

Lorsqu’un décès frappe un membre direct de notre famille, malgré le chagrin qui nous étreint, il faut rapidement songer à différentes formalités légales puis organiser l’inhumation et tout ce qui l’accompagne (choix du cercueil, détails de la Messe d’enterrement, annonce nécrologique, cartes de remerciement pour les présents aux obsèques,…).

Le mode de sépulture

L’Eglise catholique adopta, dès son origine, l’inhumation comme mode unique de sépulture. Quoique des cas d’incinération se soient produits dans la Prusse occidentale jusqu’après 1300, l’usage en était depuis longtemps aboli dans toute l’Europe baptisée ; et, hors de l’Europe, l’inhumation devint chez tous les peuples pénétrés par la civilisation chrétienne le rite unique des funérailles.

Il faut attendre la Révolution française et les rêveries néo-païennes du Directoire pour voir renaître l’idée de la crémation. Un rapport aux Cinq-Cents, du 21 brumaire an V (12 novembre 1796), demanda pour tout citoyen le droit de faire brûler son  cadavre ; le projet fut renvoyé à une commission et ne vint pas au vote. Deux ans plus tard, on proposa à l’administration centrale du département de la Seine la création à Montmartre d’un Columbarium destiné à recevoir les urnes funéraires. Quatre grandes portes dédiées à l’Enfance, à la Jeunesse, à la Virilité et à la Vieillesse y donneraient accès, et quatre routes sinueuses, images de la vie, conduiraient au monument central, symbole du terme, une pyramide couronnée d’un trépied ! Ces idées n’eurent à peu près pas de suite. Un corps seul fut brûlé, celui d’un enfant de quelques mois.

Ce n’est que vers la seconde moitié du XIXe siècle que le projet entra dans une phase pratique, simultanément au développement des doctrines athées et matérialistes encouragées par la franc-maçonnerie. En 1873, le Sénat italien autorisait la crémation et en 1874 un four était construit à Milan. Les années suivantes, des sociétés s’étaient formées pour réclamer ce mode funéraire à Dresde, Gotha, Zurich, Londres, etc.

En France, l’idée revint vers 1867, à l’occasion d’un projet de cimetière à Méry-sur-Oise. Le préfet de la Seine, Baron Haussmann, l’écarta d’un mot dédaigneux : ” On nous a parlé  de brûler les morts ; nous n’avons rien répondu. (Sourires) ” (Sénat, séance du 2 avril 1867). Mais le 7 août 1879, le Conseil municipal acceptait le principe en ouvrant un concours sur le meilleur mode de crémation. Le 28 juillet 1885, le Conseil municipal, avec l’approbation du préfet de la Seine, votait la création d’un four au cimetière de l’Est. Enfin, le 30 mars 1886, le docteur Blatin, franc-maçon notoire, fit adopter au cours de la discussion de la loi sur la liberté des funérailles, un amendement aux termes duquel tout citoyen, majeur ou mineur émancipé, peut adopter l’inhumation ou l’incinération pour son mode de sépulture.

L’Eglise catholique s’opposa formellement à l’incinération. Le 19 mai 1886, le Saint-Office ou Inquisition condamnait la pratique par décret. ” De nombreux Evêques et des fidèles éclairés ont constaté que des hommes de foi douteuse ou liés à la secte maçonnique travaillent aujourd’hui activement à rétablir l’usage païen de brûler les cadavres humains et que même des sociétés sont spécialement instituées dans ce but. ” Le décret mettait en garde contre les artifices et les sophismes qui pourraient tromper les fidèles et affecter le respect de la coutume chrétienne d’inhumer les corps des fidèles, ” coutume constante et consacrée par les rites solennels de l’Eglise “.

Ce rappel historique succinct vous aidera, nous l’espérons, à faire le bon choix.

Les cartes de remerciement

Après l’enterrement du défunt, il convient de s’occuper d’une autre tâche : remercier les personnes dont la présence aux obsèques ou le message reçu de ceux retenus ailleurs auront été d’un grand soutien et d’un réel réconfort pour vous et votre famille. Les cartes de remerciement peuvent désormais être commandées en ligne auprès d’entreprises spécialisées comme remerciementdeces.fr qui proposent des choix personnalisés pour cette marque d’attention.

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