La maladie liée au coronarovirus progresse de 20% par jour. Son évolution est en effet proche de celle de la grippe. Mais nous n’avons guère une idée claire de l’épidémiologie : origine du virus, les porteurs sains, contagion par l’air, cas asymptomatiques, réinfections, inefficacité, des traitements proposés, fin de l’épidémie etc. De plus la communication gouvernementale est peu fiable tendant à minimiser la question dans la mesure où la Commission Européenne cornaque l’information, balise et donne la mesure. Quant à l’hôpital public, il était déjà saturé avant l’apparition du virus, d’où les grèves récentes. Il va donc manquer de lits, de médicaments, de personnel médical ; pour les masques c’est déjà la pénurie. De plus il apparaît incohérent d’avoir laissé se dérouler le match en laissant entrer en France 3.000 supporters italiens alors que l’Italie est le pays d’Europe le plus touché par le virus. Un problème majeur sera celui des médicaments dont la production s’est déportée en Chine dans le cadre de la mondialisation. Il en est de même pour de nombreux produits manufacturés vendus sur le marché. Les politiques nous disent qu’ils vont relocaliser : où, quand, comment ? C’est se moquer de nous.

Le Professeur Éric Caumes est infectiologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris. Il explique au Quotidien du Médecin du 2 mars, un certain nombre d’éléments-clés à propos de l’infection humaine. Pour lui, la maladie elle-même est un peu comparable à la grippe sur le plan clinique ; elle n’est grave que pour les gens âgés ou ayant une maladie chronique. C’est ce qui se nomme les patients à risque. De fait nous ne nous sommes guère étonnés du décès tout récent d’un homme de 92 ans, sans doute présentant une poly-pathologie.
Mais le professeur explique ce que nous avions souligné dans un article précédent. Nous ne connaissons pas l’épidémiologie du virus Covid-19. Déjà les dés étaient pipés à l’origine. Des études chinoises étaient plus ou moins fantaisistes. Est citée l’une d’entre elles qui mentionnait 14% de décès au décours de la maladie ; ce qui est absolument faux. Cela jette une suspicion sur l’ensemble des nombreuses publications venant de ce pays.

En revanche il apparaît que le taux de mortalité est à peine plus élevé que celui de la grippe. Mais il existe des individus qui, on ne sait pourquoi, communiquent la maladie beaucoup plus que d’autres. De plus le confinement, comme dans le paquebot Diamond Princess, augmente la contagion. Toutefois se pose la question de la transmission du virus. Il va de soi que les précautions d’hygiène sont très importantes et elles ne sont pas toujours respectées. Mais beaucoup plus grave est le fait qu’entre 35 et 50 % des personnes infectées, ne présentent aucun signe clinique. Comme nous l’avions écrit précédemment, ce sont des porteurs sains. De plus une réinfestation, sous toutes réserves, serait possible. Or, dans de telles conditions, il paraît impossible d’arrêter la progression de la maladie. Tout au plus peut-on essayer de la canaliser comme le propose le gouvernement.

Ainsi, tant les hôpitaux que la totalité du système de santé vont être submergés ; conséquence de l’incurie des gouvernements précédents et actuels : réduction drastique du nombre de praticiens et de lits d’hôpitaux. D’autant que présentement aucun traitement ne se profile. Les médecins sont réduits à se servir des antipyrétiques, des antalgiques et du paracétamol ; bien sûr ! il faudra prendre en charge les complications infectieuses comme les pneumonies, les bronchites et même… le cancer.
Ainsi, il faut conclure qu’autant à titre individuel les faits sont rassurants, autant au niveau collectif ils sont très inquiétants voire dramatiques.

Jean-Pierre Dickès

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