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Québec : une fillette confiée à l'adoption d'un trio d'homosexuels

 

Le Québec a autorisé l’adoption d’une fillette de trois ans par un « trouple », c’est-à-dire un trio d’homosexuels

Trois homosexuels ont obtenu de la Protection de la jeunesse du Québec de pouvoir adopter ensemble une enfant âgée de trois ans. CTV a rapporté cette situation invraisemblable : « Depuis sept ans, Éric LeBlanc, Jonathan Bédard et Justin Maheu attendent de devenir parents ensemble, ce qui s’est produit lorsqu’ils sont devenus parents d’une fillette de trois ans jeudi. »

L’un des trois homosexuels a prétendu à CTV  « nous ne sommes pas différents des autres familles ». Il s’agit bien sûr d’un mensonge si éhonté que seuls les médias grand public peuvent rapporter sans sourciller. Un arrangement entre trois homosexuels ne constitue pas une famille telle qu’elle a été caractérisée pendant plus de deux mille ans. Et cette petite fille grandira sans mère biologique ni de substitution.

Symbole juridique important pour l’avenir

Cette « adoption » est importante à plusieurs égards. Le « trio » veut clairement mettre les tribunaux canadiens devant le fait accompli : comment la reconnaissance juridique de leur relation triangulaire peut-elle être annulée alors qu’ils ont déjà adopté avec succès ? Comment les tribunaux peuvent-ils décider de briser leur « famille » ?

« Nous pensons que, d’une manière ou d’une autre, l’affaire pourrait aller jusqu’à la Cour suprême », a convenu l’un des trois homosexuels. « Mais nous sommes attristés de ne pas être soutenus par notre propre gouvernement, qui est censé être un gouvernement ouvert et soucieux d’aider chaque famille. »

Le problème a pris d’autant plus d’importance qu’un juge de la Cour supérieure du Québec a statué que les « familles multiparentales », comme les « trouples » devraient bénéficier des mêmes droits que « toute autre unité ». Par « unité », le juge faisait référence à ce que nous reconnaissions autrefois comme la famille naturelle : un père, une mère et leurs enfants.

Une fois le droit détaché de la réalité, tous les principes restrictifs disparaîtraient. Ainsi, il s’est trouvé un juge pour affirmer que « Limiter la filiation légale des enfants à un ou deux parents est inconstitutionnel. »

Le juge a statué en avril 2025 que le Québec dispose d’un an pour modifier le Code civil afin de permettre aux enfants d’avoir plus de deux parents légalement reconnus. Le Québec a actuellement interjeté appel de la décision. Mais cette affaire relance le débat.

Léo Kersauzie

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