L’épidémie causée par le virus covid 19 et la nouvelle maladie qui l’a accompagnée a sidéré une grande partie du monde, notamment l’Occident est en particulier la France. Les personnalités et les médias ne parlent que de cela avec pour effet principal d’embrouiller et de dissimuler le fait qu’ils ne savent à peu près rien. Nous voudrions, par ces quelques mots, et sans aucune prétention médicale, revenir à quelques idées simples.

1- Tout d’abord il serait intéressant d’établir l’origine réelle de ce virus. Est-il naturel ou fabriqué ? Et Dans ce dernier cas, s’est-il répandu volontairement ou s’est-il échappé ? Quel a été le rôle du laboratoire de Wuhan ? Il semble que cette série de questions soit appelée à rester longtemps, sinon définitivement sans réponse, en dehors de la mise hors de cause du pangolin…

Quoi qu’il en soit, l’épidémie est au moins en partie une conséquence du libéralisme et du libre-échange… Jusqu’à preuve du contraire, le virus n’est pas né en Auvergne !

Une hypothèse : si les pouvoirs publics de divers pays du monde ont « paniqué », n’est-ce pas par ce qu’ils avaient quelques informations sur ce virus (virus de guerre ?) ? Et qu’il leur paraissait de nature à entraîner des millions de morts ? L’on sait que certains gouvernements, dont celui de la France, ont pris des précautions telles que des lieux pour stocker d’importantes quantités de cercueils… Les gouvernements ont peut-être sur l’origine du virus plus de précisions qu’ils n’en donnent.

2- Sur l’affection proprement dite, les scientifiques ne savent pas grand-chose. L’on sait que certaines maladies comme la gastro-entérite se diffusent plutôt par les mains. C’est donc probablement à juste titre que les pouvoirs publics conseillent d’avoir les mains propres. Pour le reste, les facteurs de contamination restent pour le moins mal connus.

L’on ne connaît pas bien non plus les conséquences de l’épidémie. A-t-elle eu sur la population mondiale un impact plus lourd que les habituelles épidémies annuelles de grippe ? Et, dans la négative, pourquoi les précautions allant jusqu’au confinement ont-elles été prises cette fois ?

3- En ce qui concerne le vaccin : les médias, le gouvernement et ceux des médecins qu’ils daignent sélectionner sont quasi unanimement favorables. Au nom du pluralisme de l’information, ne devrait-on pas donner aussi la parole aux sceptiques et aux opposants ?

L’on aimerait aussi quelques précisions sur les vaccins eux-mêmes. Il s’agit de vaccins utilisant une technologie nouvelle (ARN messager) qui, selon certains spécialistes, serait de nature à modifier l’ADN). C’est une tout autre affaire que le vaccin traditionnel du Docteur Jenner qui consistait seulement à inoculer une version affaiblie d’une maladie pour procurer une immunité.

Plus particulièrement, en faveur des sceptiques concernant le vaccin, l’on peut renvoyer à la première déclaration du « Monsieur vaccin » nommé par le gouvernement, lequel a dit en présence du Premier Ministre, que l’on ignorait si le vaccin proposé empêcherait les vaccinés d’être contagieux, et que l’on ne savait pas s’il y aurait des effets secondaires…

L’on souhaiterait aussi à être rassuré sur un point précis : les vaccins proposés excluent-ils tout produit résultant de l’avortement ? Si tel n’est pas le cas, les catholiques devraient les refuser au nom de la clause de conscience.

4- Quelques mesures de bon sens devrait être rapidement adoptées.

Une mesure symbolique : l’on devrait rendre facultatif le port du masque à l’extérieur. Sauf erreur de notre part, il semble que l’obligation actuelle soit plus politique que liée à la santé (nous le portons nous-mêmes non par crainte d’un virus volant et diffus, mais par crainte des amendes…)

Il convient de rendre aux médecins de ville le droit de prescrire des traitements, notamment dès l’apparition de symptômes (plutôt que de rester chez soi et de ne rien faire comme l’a proposé le gouvernement). Les médecins seraient libres d’adapter leurs traitements : ils ont fait des études pour cela.

Il convient aussi de libérer l’accès à tous les médicaments, y compris l’hydroxychloroquine, qui est un médicament connu depuis des décennies et qui a été « diabolisé » lors des polémiques concernant le professeur Raoult, qui disait s’en être servi avec succès dans son hôpital marseillais. (L’on observera au passage que, alors que certains ont reproché au professeur Raoult de ne pas avoir pris suffisamment de recul pour tester son traitement, les partisans du vaccin s’abstiennent de telles précautions sans se le voir reprocher !)

Il convient d’écarter tout intervenant, et notamment tout médecin lié d’intérêt avec des laboratoires pharmaceutiques, des organes décisionnels ou d’information, sauf s’ils interviennent ouvertement au nom de ces laboratoires.

5- L’un des aspects les plus discutables de la structure de l’administration française apparaît en pleine lumière : une centralisation excessive. En Allemagne, l’épidémie est gérée au moins en partie par les Etats particuliers ou « länder ». En France, la même politique s’applique partout. La généralisation du couvre-feu à 18 heures obéit à des considérations d’égalitarisme plus qu’à des considérations sanitaires. En réalité, il y a en France des endroits où il n’y a pas eu un seul cas de contagion. Il est évident que la partie ouest du pays est beaucoup moins atteinte que la partie est. C’est pourquoi il serait souhaitable que les mesures telles que le confinement ou le couvre-feu soit prises par région ou par département et que l’on distingue entre les villes et les campagnes.

6- La parole publique a du mal à se faire entendre. C’est la rançon d’une part du cynisme des politiques qui depuis des décennies mentent et s’en glorifient. C’est aussi celle de la servilité des médias, de leur domination par des groupes financiers et des groupes de pressions idéologiques, de l’influence des modes, de l’amoralisme post chrétien et de la modernité gauchiste ambiante. Il faut retrouver des médias honnêtes confiés à des gens normaux –c’est-à-dire ni des marxistes ni les libéraux. Il en existe plus que l’on ne pense. Mais, sans un « grand ménage » qui toucherait les politiques et les journalistes, la déconsidération de l’information ne pourra que continuer et s’aggraver.

D’une manière générale, les libertés publiques sont actuellement malmenées, à commencer par la liberté d’aller et venir. L’on peut aussi se demander dans quelle mesure les individus ne sont pas en droit de prendre des risques calculés. Le conformisme des médias qui accrédite un unanimisme de façade – dont les conversations du quotidien montrent bien l’aspect fallacieux – n’est pas non plus sans poser problème… De même la multiplication de comités, de conseils ou d’instances mal définies et au fonctionnement opaque est en rupture avec la démocratie revendiquée en paroles par les dirigeants, et qui ne fonctionne plus : l’exécutif tend à se passer des assemblées ou à tenter d’en obtenir des blancs-seings… En fait la technocratie a profité de l’épidémie pour prendre le pouvoir, et s’appuie sur la peur pour le conserver. Reprenons notre santé en main !

Argument ad hominem : nous nous permettrons de rappeler à nos contradicteurs les « valeurs de la République » dont ils ne cessent de nous vanter les vertus. En conséquence, au nom de la Liberté, chacun doit décider ou non de se faire vacciner sans subir de pressions directes ou indirectes. Au nom de l’Egalité, il ne serait pas acceptable que l’on puisse ou non accéder à tel ou tel service selon que l’on est ou non vacciné.

De même, il faut surveiller les agissements des partisans du « grand reset » qui se trouvent au sein de l’organisation de l’État et de l’Administration et constituent l’ « Etat profond » (dont Emmanuel Macron lui-même admet l’existence). Ils sont à la manœuvre, de même que les mondialistes qui profitent de l’épidémie pour étendre leurs réseaux. Le « grand reset » est une remise à plat de la situation économique mondiale. Loin d’être un rêve complotiste, cette opération a été évoquée par les maîtres du monde au forum de Davos. L’une des possibilités pour parvenir à ce résultat consisterait pour les Etats à s’emparer de la fortune des particuliers en prétextant la crise financière. Il convient sur ce point d’être vigilant (l’on sait par exemple que les banques ont limité la garantie des dépôts…) Nous devons affirmer que nous ferons respecter nos propriétés, et cela, pour reprendre une expression consacrée « quoi qu’il en coûte. »

Et la première précaution à prendre est de tout faire pour récupérer au plus tôt et en totalité nos libertés. L’on peut observer que quelques voix commencent timidement à se faire entendre pour dire qu’il faudra bien un jour rouvrir la totalité des activités, c’est-à-dire revenir à la normale. L’on rappellera que, en principe « la liberté est la règle et la restriction de police l’exception. ». C’est pourquoi l’on devrait prévoir des mesures spécifiques (et non contraignantes) pour les personnes à risque (personnes très âgées, personnes ayant des pathologies particulières). De même le confinement pourrait être maintenu pour les personnes malades et les personnes vivant avec elles (à condition bien entendu de prévoir leur ravitaillement et leur suivi ainsi que la prise en charge financière de leur inactivité temporaire). Mais, à côté de ces exceptions, la plus grande partie de la société fonctionnerait de nouveau normalement.

L’on observera que la réouverture de nombreux établissements serait d’ores et déjà possible : dans la plupart des musées, la fréquentation par petits groupes est envisageable. De même, dans les théâtres et cinémas, moyennant un protocole sanitaire, la capacité des établissements permettrait également une réouverture. Quant aux restaurants, le protocole sanitaire qui leur avait été imposé et qui avait été respecté était probablement suffisant : l’on remarquera qu’ils ont été fermés sans que l’on ait constaté qu’ils aient été des foyers d’infection.

Bien entendu, ces quelques réflexions n’engagent que leur auteur.

François Marceron

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