La blogosphère avait été atterrée ces deux jours derniers par l’annonce de Giuliani, l’avocat personnel du président Trump, selon laquelle Sidney Powell ne faisait plus partie de l’équipe de la campagne.
Certaines langues se mirent à répandre l’idée que le bateau prenant l’eau, on s’était  débarrassé de cette avocate émérite en la jetant par-dessus bord. On évoqua des jalousies, des rivalités intestines. On avança même l’idée que son “complotisme” en était la raison. N’avait-elle pas osé suggérer que certains aspects de la fraude électorale étaient constitutifs de crimes de haute trahison? Les médias mainstream (et même Valeurs Actuelles) se réjouissaient, la croyant à la mer.
 
Il n’en était rien et Powell s’en expliqua sur CBS News, précisant qu’elle continuerait “ à défendre les fondements de cette grande République” et qu’elle intenterait bientôt “un procès contre Dominion et Smartmatic pour avoir fait basculer électroniquement des millions de votes en faveur du président Donald Trump vers la colonne de Joe Biden, dans ce qu’elle décrivit comme une “fraude colossale” :
 
“Je suis d’accord avec la déclaration de la Maison Blanche d’aujourd’hui.  Je vais représenter /#NousLePeuple pour faire la vérité sur ce qui s’est passé. J’ai l’intention de dénoncer toutes les fraudes, quels qu’en soient les auteurs. Nous ne permettrons pas que les fondements de notre grande République soient détruits par une fraude abjecte.”
 
Sa séparation d’avec l’équipe de la campagne de Trump répondait à un double impératif : celui de rapidité, car son combat risquait d’être plus long que celui visant à une simple annulation des résultats de l’élection, en totalité ou en partie ; et celui de flexibilité, car ne représentant plus la campagne de Trump mais le peuple américain lésé par les crimes d’ingérence étrangère et de haute trahison de ses élus. Elle aurait alors le loisir de se retourner également contre des membres du GOP, le Grand Old Party ou parti républicain, qui fourmillait lui aussi de traitres et de félons.  
C’est pourquoi Sidney Powell annonça qu’elle allait commencer par la Géorgie, dont le gouverneur républicain Brian Kemp, et le secrétaire d’État Brad Raffensperger, avaient tous deux reçu des pots-de-vin de la Chine communiste, pour voler intentionnellement l’élection du 3 du novembre dernier au profit de Joe Biden.
Elle affirma que la chute de la Géorgie serait “biblique”, entraînant de nombreuses autres, comme dans un jeu de dominos.
 
Le général Flynn, dont Sidney Powell avait été l’avocate et qui avait obtenu son exonération, lui manifesta son soutien dans un message aussitôt retweeté par Jenna Ellis, avocate en chef de l’équipe.

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