L’artiste Lekto a obtenu justice en appel. Dans une volonté de le museler, sa fresque peinte en juin 2022 à Avignon et représentant Emmanuel Macron en marionnette manipulée par Jacques Attali avait été qualifiée par la police de la pensée d’œuvre « antisémite ». La relaxe avait déjà été prononcée en première instance mais ceux qui étaient Charlie et revendiquent le droit au blasphème avaient fait appel contre l’artiste. Fort heureusement, la cour d’appel de Nîmes a confirmé la relaxe.
La cour d’appel de Nîmes a confirmé la semaine dernière la relaxe prononcée en novembre par le tribunal correctionnel et contre laquelle le parquet avait fait appel, et l’a «confirmée dans toutes ses dispositions».
Crime de lèse-Macron et reductio ad Hitlerum
Des professionnels de la victimisation avaient prétendu reconnaître l’iconographie antisémite de l’entre-deux-guerres. Le crime de lèse-Macron avait été effacé 72 heures après sa découverte, à l’initiative de la préfecture et de la communauté d’agglomération. L’artiste Lekto avait ensuite fait l’objet de poursuites à l’initiative du parquet et sur citation directe de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra).
Le jeune artiste était accusé «d’injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion» et de «provocation à la discrimination en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion». En première instance, il avait expliqué aimer «tourner en dérision ceux qui ont du pouvoir» et nié toute intention antisémite, affirmant avoir ignoré que Jacques Attali était juif.
Le tribunal correctionnel avait estimé «qu’aucun élément (…) ne permet d’affirmer avec une absolue certitude que l’utilisation (par le prévenu) d’une image de marionnette à fil, dont l’usage dépasse largement la seule utilisation à des fins racistes, ait été conduite par un sentiment antisémite».
Le juge avait ajouté que la fresque «ne contenait aucun appel ou exhortation, même implicitement formulé, à la discrimination, à la haine ou à la violence».
L’avocat de SOS-Racisme, mécontent de ne pas avoir obtenu un chèque pour sa cliente pourtant fortement subventionnée, avait déclarer regretter que le tribunal n’ait pas regardé «comme un ensemble» les éléments iconographiques, alors que le «débat portait précisément» sur «l’accumulation de symboles à caractère insidieusement antisémite».
Pierre-Alain Depauw
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ha bon, il y a encore des gens qui ne sont pas encore antisémites, en 2024 ?! 😀
Pour les organisations dites antiracistes seul l’adversaire peut « manipuler », « surfer sur les peurs » etc…
À en croire ces organisations les juifs ne peuvent jamais être coupables de ce péché. Pourquoi ?
Satan ouppssss Dieu protège son peuple élu…
Cet artiste était bien ignorant. Pourtant la malfaisance chronique du personnage aurait du l’alarmer.
On a le droit de blasphémer disent les charlie mais pas de se moquer de la réalité de ce qui se passe avec macronor dictator. ET bien cet artiste ne traduit que la réalité. Si les juifs n’étaient pas partout peut-être aussi qu’ils seraient moins vilipendés. un peu d’humilité ne leur ferait peut-être pas de mal. Moi non plus je ne savais pas qu’Attali était juif. Alors pourquoi ne va-t-il pas conseiller le chefb du gouvernement juif au lie »u de nous pourrir la vie depuis Mith Errant? On serait débarrassé d’un toxique qui veut tuer les gens à partir de 65 ans parce qu’ils ne servent à rien, Qu’il donne l’exemple et l’air deviendra plus pur
C’est dommage, une si belle oeuvre d’art, tellement juste dans le message évoqué !!!