L’article sur le Venezuela ayant suscité quelques incompréhensions, il est nécessaire d’expliquer la différence entre une « révolution de couleur », une vraie révolution et un changement de cap artificiel d’un pays, en nous débarrassant de la grille de lecture marxiste qui, de Sofia à Paris, a pollué le débat et le pollue encore près de 30 ans après la chute du bloc de l’Est (chute négociée lors de la réunion de l’Aspen Institute en 1987 où l’URSS, ruinée, négocia la dislocation de son bloc politique contre l’impunité totale pour ses partisans).
Sur la durée, une révolution ne peut pas tenir sans soutien populaire massif. Le cas le plus tragique, l’histoire en est remplie, est celui d’un pays coupé en deux camps d’importance égale, qui se haïssent, dont le but premier est l’extermination de « l’autre », tâche impossible ne faisant qu’entretenir le conflit. La guerre de libération de la Finlande en 1918, la guerre d’Espagne en sont les exemples anciens. Actuellement, l’Egypte, l’Ukraine et très prochainement le Venezuela sont concernés. Si on suit la grille de lecture marxiste, binaire, c’est comme dans le pays de Candy, il y a les méchants et les gentils… D’un côté les rouges, tout sucre et miel, bénéficiant du soutien massif du peuple et de l’autre les noirs, cro cro méchants, soutenus par de viles forces étrangères à la solde du grand complot clércio-bourgeois universel. Version rouge du « Grand Satan » (rappelons que l’Ayatollah Khomeiny a été formé en Union Soviétique).
Prenons le cas de la guerre d’Espagne, puisque toutes proportions gardées, cela rappelle le Venezuela. Quand on analyse objectivement les faits, ce conflit est tout sauf manichéen et en tout cas à l’opposé de ce qui nous a été enseigné tant à l’ouest (avec l’approbation de l’occupant américain) qu’à l’est (avec l’approbation de l’occupant soviétique). Les nationalistes espagnols bénéficiaient d’un large soutien populaire, y compris dans les classes les plus humbles et y compris chez les « colonisés » (notamment les Marocains). Les républicains bénéficiaient aussi d’un soutien très large dans l’armée (il y avait chez les putschistes bien plus de capitaines que de généraux). La guerre a duré 3 ans, car chacun avait les hommes qu’il fallait et un soutien étranger à peu près équivalent.
Comment distinguer ce qui est populaire de ce qui est artificiel ? Dans certains cas, c’est très compliqué, dans d’autre évident. La Russie est probablement à l’heure actuelle le cas le plus simple : malgré les milliards injectés par Sörös et sa bande, la prétendue « opposition démocratique à Poutine » ne prends pas, son dernier fiasco électoral en est la preuve : 1 unique siège à la Douma. Le peuple a parlé et leur réponse fut très cambronienne. A contrario, les putschistes communistes de 1991 n’en avaient aucun, ou très peu. Quoi qu’on pense du personnage, Erdogan dispose d’une très solide majorité populaire en Turquie. L’échec piteux du putsch le prouve. Là aussi le peuple a parlé et les images des partisans du régime national-islamique prenant d’assaut les chars des putschistes le montrent.
Le cas du Venezuela est très préoccupant, car nous avons deux clans de force égale, bénéficiant tous deux d’une large base électorale. Pour résumer, les « rouges » chavistes ont été suffisamment fort pour repousser en 2002 une tentative de coup d’état par un soutien populaire massif. Par contre, les « bleus » borgesistes sont actuellement assez fort pour le renverser démocratiquement… ou non. Le basculement dans l’opposition du centre-gauche donne la majorité à ces derniers, qui disposent de plus d’une base syndicale forte. Et les marxistes ont raisons sur un point : on ne gagne pas la révolution sans le soutien des travailleurs : les camionneurs au Chili (1973), les mineurs en Bolivie (2016), les éleveurs en Finlande (1918) en sont l’exemple.
En ce qui concerne le soutien étranger, il est permanent et dans les deux sens. Certes, la grève des camionneurs chiliens en 1973 a reçu une aide financière américaine, mais ni plus ni moins que la grève des mineurs britanniques en 1984, financée, elle, par l’URSS et la Libye. Les soutiens étrangers et les mesures économiques sont des coups de grâces mais jamais l’unique vecteur. Et de plus sont parfois contrebalancés par d’autres soutiens. L’opposition vénézuélienne formée par les Etats-Unis face à une police formée par Cuba. Un gouvernement central ukrainien financé par Sörös face à la double menace de séparatistes russophones financés par Moscou et de rebelles nationalistes généralement Galiciens et soutenus par Varsovie. Allende porté à bout de bras par les banques américaines et renversé par Pinochet soutenu par le lobby du cuivre. On peut multiplier les exemples à l’infini…
Tout est toujours très compliqué et défiez-vous de l’homme d’un seul livre ou d’un seul slogan. Quand les trusts pétroliers ont tenté d’étrangler l’Espagne de Primo la Rivera (père), ce dernier a été chercher son pétrole auprès de l’URSS. Quand les sionistes de Palestine ne trouvaient pas de tracteurs pour exploiter les terres nouvellement acquises, ils échangèrent leurs oranges contre des machines agricoles. Leur partenaire ? Le Troisième Reich… Quand l’URSS, suite à l’embargo de Reagan, se virent interdire l’achat de matériel informatique, ils s’approvisionnèrent au Japon. A moins d’un blocus (et non d’un embargo), il est impossible de couler de l’extérieur l’économie d’un pays si celui-ci est bien géré, le cas de l’Afrique du Sud en est l’exemple. C’est pourquoi d’ailleurs un embargo d’Israël n’aurait aucune utilité (sauf d’accroître encore les souffrances des Palestiniens). Il suffit de voire comment l’Islande s’est tirée d’une position fâcheuse provoquée par des politiciens véreux. Et qu’on ne me dise pas que les Etats-Unis ne s’intéressent pas de très près d’un pays qu’ils ont envahi en 1940, où ils sont la seule présence militaire et qui est indispensable à leur ligne de défense navale antirusse, le GIUK (G = Groenland, I = Islande, UK = Royaume-Uni).
Pour résumer, on peut injecter des milliards pour déstabiliser un pays, si le moment n’est pas mur, c’est de l’argent perdu. Le maréchal Sissi en Egypte a réussi à renverser Morsi car il était soutenu par l’Egypte laïque et la minorité chrétienne. Mais quand on gratte un peu, il y a du Robespierre chez Sissi, et sa politique, heurtant de front la moitié de son peuple, risque de le voir à son tour renversé par un coup d’état ou une révolution. C’est dans ce cas, et dans ce cas seulement, que l’aide étrangère prend tout son sens et peut être l’étincelle qui met le feu aux poudres. La cavalerie de Saint-Georges et les Illuminés pouvait verser de l’or tant qu’ils voulaient, les spéculateurs spéculer sur le blé, ils n’auraient jamais pu faire ce qu’ils sont fait sans un élément qu’ils ne contrôlaient pas : l’explosion du volcan Loki en Islande. A contrario, l’explosion du Tambora en 1815, la plus forte éruption de l’histoire humaine qui fit qu’il n’y eut pas d’été en 1816 et provoqua 200.000 morts de faim en Europe, ne provoqua aucune révolution, puisque personne n’y avait un intérêt immédiat.
Les acteurs de ce monde ne sont que des pions sur l’échiquier. C’est le titre d’un excellent livre de l’amiral canadien William Guy Carr que je ne conseillerai jamais assez de lire. Il y explique notamment ce qu’on ne trouve pas dans d’autres livres tout aussi intéressant comme ceux de Sutton, avec notamment le fait que certaines personnes mises en place par la matrice ou du moins qui furent approchés par elle, se sont révoltés et furent liquidées sans pitié. Ce fut le cas de Hitler, à un degré moindre de Staline et de Nixon. Le cas de figure actuel de ce golem révolté, c’est Poutine, à un degré moindre Erdogan. Mais certainement pas Sarközy comme je l’ai lu ça et là. La « démocratie », c’est comme le théâtre de Guignol : il y a la marionnette de Guignol, la marionnette de Pandore, la marionnette de Gnafron. Pendant tout le spectacle, elles font mines de se battre entre elles. Mais dans les coulisses, c’est la même main qui tire les ficelles…
Hristo XIEP
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le plus écoeurant,c’est sa manière de tirer sur une ambulance;il sait parfaitement qu’il ne risque rien en s’en prenant à la religion chrétienne;
ça fait penser au dessinateur plantu,qui disait sur RTL il y a 2 ou 3 ans à propos des caricatures sur Mahomet qu’il fallait ne pas jeter d’huile sur le feu,que ceux qui avaient fait ça étaient irresponsables,et que quant à lui il faisait attention à ne pas heurter les sensibilités…et au mois d’out dernier,il dessinait le pape en train de sodomiser un enfant.
des régions entières du globe sont à feu et à sang à cause de l’islam,100 édifices chrétiens ont été détruits en égypte en quelques semaines,au pakistan un double attentat contre une église a fait 80 morts,en algérie les kabyles chrétiens doivent se cacher,au kosovo l’épuration religieuse est presqu’achevée,mais là dessus c’est silence radio,jamais aucun état occidental ne proteste,et puisqu’il ne reste aucun pays officiellement chrétien,les chrétiens sont abandonnés à leur sort.
le sort des chrétiens d’orient est sans doute celui qui attend les européens,mais qui entendra nos appels au secours?
Vous incriminez l’Islam en oubliant que c’est l’intervention de l’Amérique d’Israël et de l’Occident en général en Palestine,en Irak, en Afghanistan,en Lybie et ailleurs avec son cortège de centaines de milliers de victimes et de destructions qui sont à la genèse de cette situation et du chaos généralisé qui règne, lequel Occident se permet même d’inventer un pseudo Etat Islamique en recrutant des guignols incultes qui se font passer pour djihadistes après les avoir armés, entraînés et financés.Pendant des siècles et des siècles les Chrétiens dont vous dites qu’ils sont persécutés et massacrés ont pourtant « survécu » et même prospéré en terre Islamique en toute quiétude durant toute cette longue période, par quel miracle expliquez moi si vous refusez la manipulation de ceux qui ont le réel pouvoir.
Merci pour votre bel article,
cependant il y a également ses condamnations dont au moins les 2 plus célèbres sont :
(source wikipédia, après un long combat elles ont enfin été ajoutées à sa fiche wikipédia malgré la censure LGBT/socialiste)
En novembre 2009, Pierre Bergé déclare être atteint d’une myopathie. Il déclenche une polémique en accusant le Téléthon de « parasiter la générosité des Français d’une manière populiste ». Accusée notamment de ne pas utiliser tout de suite les dons reçus et d’effectuer des placements immobiliers, l’association française contre les myopathies (AFM), qui organise l’émission caritative, dément les propos de Bergé. À la suite de ces attaques, réitérées par l’homme d’affaires, l’AFM dépose une plainte pour diffamation en février 2010. La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris le condamne à 1500€ d’amende
publication judiciaire parue le 28 septembre 2013 dans Le Parisien à propos de sa condamnation pour sa diffamation vis à vis du « Téléthon »
http://img571.imageshack.us/img571/1589/d1dv.jpg
D’accord sur votre premier paragraphe, je suis enb cpmplet désaccord sur le second qui relève selon moi de l’islamophobie…
Quand les dirigeants politiciens nord-atlantiques cesseront leurs nouvelles tentatives d’instrumentaliser les chrétiens du monde entier pour parvenir à leurs fins impérialistes, il sera peut-être tant de réfléchir au dialogue sans concessions théologiques de part et d’autre et à l’alliance nécessaire entre les religions du Dieu fait Homme et de Dieu et ses Prophètes, porteuses d’une morale et de valeurs transcendant l’Espace et le Temps, pour faire face à la religion Satanique de l’Homme fait Dieu dissimulée derrière la laïcité, dont Bergé est l’un des apôtres aux côtés des BHL et Fourest, avec ses « valeurs » fondées sur le Relativisme Moral…
Mon commentaire est en réponse à tristan.
@ Bernard: comment pouvez vous être « en complet désaccord » avec un paragraphe qui se contente d’énoncer des faits? En contestez vous la véracité?
Au sujet des communistes soviétiques, Werenfried van Straaten (fondateur de l’Eglise en détresse) faisaient aux catholiques d’occident la recommandation suivante :
» Choisissez-en un. Faites-en la cible de vos prières et le bénéficiaire de vos charités. Priez jour et nuit le Seigneur, par l’intercession de Marie, pour que votre protégé se convertisse et vive dans l’Esprit… jusqu’à ce que cette offensive fasse crouler les murs de haine, d’orgueil, de méchanceté et d’aveuglement. » (In « On m’appelle le Père au Lard – Werenfried Van Traten – Ed. Aide à l’Eglise en Détresse)
Selon votre article, Pierre Bergé est un être vil qui inspire le mépris. Né le 14 novembre 1930, il est aussi un vieil homme. Et si au lieu de le mépriser, nous l’aimions ? Si tous les catholiques de France le choisissaient comme leur protégé et la cible de leurs prières … pour le sauver ?
Réponse à Marie
BRAVO :Oui, Prions !
La prière est victorieuse et toute puissante contre le Mal l
Oui, prions, bien que Dieu ne pourra jamais sauver celui qui ne veut pas l’être.
Udp!
[…] Médias-Presse-Info Pierre Bergé, l'inverti cosmopolite, s'en prend à nouveau au … Médias-Presse-Info Il y a des êtres vils qui n'inspirent que mépris, Pierre Bergé est de ceux-là. […]