Interview sans concession ni langue de bois de Robert Ménard donnée à bvoltaire.fr :
Robert Ménard, maintenant, on fait quoi ?
François Hollande a dit hier soir que la France allait être« impitoyable ». J’aimerais que ce soit le cas. Qu’on ne reste pas dans le commentaire, dans le pathos. Un chef d’État, lorsqu’il parle à la nation au lendemain d’un massacre comme celui d’hier, n’a pas le droit de tromper ses concitoyens.
Alors, que faire ? D’abord, nous avons des services secrets. Il faut leur donner le feu vert : élimination systématique n’importe où dans le monde des islamistes directement mêlés aux attaques d’hier soir. Il ne faut pas « neutraliser » ces gens. Il faut les abattre.
Ensuite, il faut vider l’eau du bocal. Que les commandos islamistes ne soient pas comme des poissons dans l’eau. Arrestation immédiate de tous les islamistes fichés S. Pas de places en prison ? Ce n’est pas le sujet. Nous sommes en guerre. Création de camps de prisonniers.
Fermeture immédiate de toutes les mosquées mêlées à l’activité islamiste radicale. Expulsion des imams et des fidèles étrangers liés à ces mosquées radicales. Surveillance ou arrestation de ceux naturalisés ou convertis.
Expulsion effective et immédiate des immigrés provenant de régions en guerre qui n’auront pas obtenu le statut de réfugié. Cesser d’importer la guerre. Là encore, ne pas renforcer de milieus où les islamistes peuvent être comme des poissons dans l’eau.
Sur un plan municipal, le maire que je suis constate qu’une fois encore les polices municipales ont été appelées en renfort hier soir. On ne peut pas exposer nos hommes sans leur donner des moyens de riposte identiques à leurs collègues nationaux : pistolets-mitrailleurs, pouvoir d’investigation. C’est un minimum.
Ce sont des mesures très dures…
Il en faudra sans doute d’autres. Mais que veut-on ? Attendre un autre attentat pour les prendre ? Pour autant, ces mesures ne sont pas suffisantes en elles-mêmes. Il faut réarmer mentalement le peuple français. Il faut des chefs à la tête de notre pays. Il faut cesser de parler cette novlangue qui tue l’instinct de combat. Je le redis : parler comme le font tous les officiels depuis hier soir de« neutralisation », c’est se moquer du monde. Avoir peur des mots est indécent au regard des morts d’hier soir.
Commençons par nommer l’ennemi : l’islamisme. Cet islamisme qui, aux yeux de centaines de millions d’individus dans le monde, est le vrai islam. On ne parle pas d’un groupuscule de 5.000 types fanatiques. On parle d’un courant fondamentaliste, majoritaire à certains endroits, dans l’islam. Avez-vous entendu dire cela depuis hier ? Non. C’est donc la preuve que la classe politique comme les médias n’ont rien appris.
Dans ce contexte, faites-vous confiance à François Hollande ? Que pensez-vous de l’unité nationale demandée par la classe politique ?
Unité dans le combat, oui. Unité pour masquer les responsabilités, pour anesthésier les consciences, non ! On ne peut pas accepter qu’on nous refasse le coup de Charlie Hebdo une deuxième fois.
Si le gouvernement prend des mesures comme celles que j’évoque plus haut, alors, oui, on pourra aller vers l’unité. Nous en avons besoin car nous sommes en guerre. Mais parce que nous sommes en guerre, nous ne pouvons pas accepter une unité du mou, du flou et de la sidération. Rassembler le Congrès lundi. Pourquoi faire ? Quel ordre du jour ?
Il se tient aujourd’hui une grande réunion internationale sur la Syrie. Pensez-vous que ces attentats vont infléchir notre diplomatie ?
Je ne le sais pas. En tous les cas, ils fournissent à Laurent Fabius un prétexte pour enfin changer de position. Cela fait deux ans que je dis qu’il faut aider Bachar El Assad à écraser les islamistes. Tous les idiots utiles de la bien-pensance médiatique s’y refusaient. Bachar fait la guerre à ceux qui nous font la guerre.
Face à nos ennemis, nous ne devons plus hésiter et rejoindre la Russie dans une alliance pour liquider le plus possible d’islamistes là-bas. Avant qu’ils ne viennent ici.
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On est loin d’avant Vatican 2 où quelqu’un qui s’était suicidé ne pouvait avoir ses funérailles à l’église.
MAIS, C’EST VOTRE PAPE M.DICKES,N’EST-CE PAS ? ALORS,SUIVEZ CE QU’IL VOUS DIT
OU QUITTEZ L’ÉGLISE CONCILIAIRE. CAXION.CAOMPRIS ! CÉCILIEN
Cécilien, d’abord ce n’est pas mon pape. Il a été élu par des cardinaux. Or je ne suis pas cardinal. En plus il se contredit constamment. C’est l’église du relativisme. Il dit une chose et fait le contraire ou inversement. Pour le suivre il faudrait se couper en morceaux vu le nombre de directions qu’il désigne.
Vous mélangez tout, ce qui ne fait pas avancer les choses.
À vous de démêler tout ça.
Les 4 États canadiens de l’Atlantique = première nouvelle ????
Ne n’est pas parce que vous ne connaissez pas une chose qu’elle n’existe pas. Effectivement ce n’est pas très connu. Vous trouverez facilement sur internet.
Il me scie, ce mec, il me scie ….
Je m’excuse d’avoir offensé votre ego, je suis québécois et vous ne m’apprenez rien; ces provinces ne sont jamais appelées états.
Wikipedia: Les provinces de l’Atlantique ou le Canada atlantique est le nom donné aux quatre provinces de la côte est du Canada. Ces provinces sont le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador.
« Amoris Laetitia » = parabole des dix vierges. Attention les vierges sont toutes « baptisées » catholiques car toutes « vierge du péché originel » Amoris Laetitia = les 5 vierges folles
La tradition = les 5 vierges sages
Mathieu Chap 25-6 et suivant: 6 Au milieu de la nuit, un cri s’éleva : Voici l’époux qui vient, allez au-devant de lui. 7 Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes. 8 Et les folles dirent aux sages : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. 9 Les sages répondirent : De crainte qu’il n’y en ait pas assez pour nous et pour vous ; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. 10 Mais, pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. 11 Plus tard, les autres vierges vinrent aussi, disant : Seigneur, Seigneur, ouvrez-nous. 12 Il leur répondit : En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas. 13 » Veillez donc, car vous ne savez ni le jour, ni l’heure.
et elles se justifieront en disant Mathieu 7-22 Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en votre nom que nous avons prophétisé ? N’est-ce pas en votre nom que nous avons chassé les démons ? Et n’avons-nous pas, en votre nom, fait beaucoup de miracles ? et réponse de Jésus: 23 Alors je leur dirai hautement : Je ne vous ai jamais connus. Retirez-vous de moi, ouvriers d’iniquité.
Il ne faut pas confondre
a) soulager la douleur d’un souffrant en lui donnant un médicament qui peut avoir l’effet secondaire de le tuer
avec
b) tuer un souffrant pour qu’il ne souffre plus.
Il y a dans cette situation d’une action qui a deux effets, un bon (ici le soulagement de la douleur) et un mauvais (ici la mort du souffrant), selon St Thomas d’Aquin (‹Summa theologica› IIa IIæ, q. 64, art.7) quatre règles morales qui doivent toutes être appliquées en même temps :
1. L’action ne doit pas être intrinsiquement mauvais. Or, donner un médicament analgésique n’est pas intrinsiquement mauvais.
2. L’acteur doit vouloir le bon effet (ici le soulagement de la douleur) et non pas le mauvais (ici la mort du souffrant), bien qu’il puisse permettre le mauvais effet s’il ne peut pas l’empêcher.
3. Le mauvais effet ne doit pas être le moyen d’arriver au bon effet. Or, il est interdit de tuer le souffrant pour que celui-ci ne souffre plus.
4. Le bon effet doit être suffisamment désirable pour que le mauvais effet soit admissible.