Le terrorisme islamiste a gagné la partie : avec l’excuse de devoir laver les rues, les policiers sont appelés à empêcher les rassemblements sur les places, par peur des attentats.

On est bien loin du «  «no tengo miedo» et du  «no tinc por»  (je n’ai pas peur), phrases symboles, phrases rhétoriques, scandées par la foule après les attentats de Barcelone !

A Rome on a peur même de nommer les vrais dangers.

« Eviter les rassemblements illicites mais aussi décourager les concentrations dangereuses de personnes »

est l’ordre donné par le Commandement Général de la Police locale. Mais la raison n’est pas évoquée. Les paroles « attentat » ou « terrorisme » n’apparaissent nulle part. Selon les responsables de la sécurité de la capitale italienne « surtout en cette période » il vaut mieux rester chez soi et ne pas se regrouper dans la rue parce que « les attroupements dangereux de personnes peuvent représenter des cibles facile pour d’éventuels malintentionnés ». Malintentionnés, ni plus ni moins ! Cet ordre sert également à garantir « la légalité et la décence ».

Trois quartiers sont particulièrement sous observation pour éviter ces « malintentionnés » que l’on n’ose nommer : S.Maria in Trastevere, Piazza Trilussa et Fontana dei Catecumeni ai Monti, le cœur de la vie nocturne romaine.

Plus qu’un mot d’ordre, cela ressemble à une capitulation devant le terrorisme islamique travestie en un avertissement général pour la sécurité et l’attention au décorum urbain. En effet dans le communiqué par lequel on invite les gens à ne pas sortir le soir dans des lieux à la mode il y a un peu de tout, dont les conditions de passage des éboueurs :

« Après une heure du matin, explique la police romaine, les agents invitent les personnes à se lever pour favoriser l’intervention des opérateurs de l’Ama (les éboueurs, ndlr). »  Ainsi « les monuments seront nettoyés des papiers, des bouteilles et des canettes, et les bivouacs réduits mais surtout cela aidera à la dispersion des rassemblements avec une sécurité renforcée pour les jeunes eux-mêmes ».

Le conseil de ne pas sortir le soir à cause de la peur d’attentats devient un détail, un post-scriptum. Tandis que le monde entier crie qu’il n’a pas peur, à Rome la recette, qui ne se veut pas explicite, qui ne veut pas nommer le danger, est d’éviter d’être en groupe dans la rue, pour garantir la propreté de la ville et lutter contre le commerce illégal !

Voilà une réponse virile qui fera trembler les djihadistes islamistes qui menacent la ville de Rome, une de leur prochaine cible parait-il.

Les Romains ont peur, le monde a peur, mais ne le dîtes pas autour de vous ! Et ne désignez surtout pas les terroristes, n’en parlez même pas ! Cela pourrait les faire sortir de leur boîte…

Francesca de Villasmundo

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