Nicolas Sarkozy brigue la présidence de l’UMP. Avant de récupérer celle de la république française ? C’est, du moins, son ambition. Pourtant, à lire l’une de ses dernières déclarations, on peut légitimement s’interroger : ne vaudrait-il pas mieux que Nicolas Sarkozy soit candidat aux élections en Israël ?
Mardi soir, Nicolas Sarkozy a appelé les parlementaires de l’UMP à voter contre la proposition de résolution socialiste sur la reconnaissance d’un Etat palestinien. Cette proposition de résolution socialiste sera débattue à l’Assemblée nationale le 28 novembre, suivie d’un vote le 2 décembre. Le Sénat examinera cette résolution le 11 décembre.
« Je demande à mes amis de voter contre ».
« Je me battrai pour que les Palestiniens aient leur État. Mais une reconnaissance unilatérale quelques jours après un attentat meurtrier et alors qu’il n’y a aucun processus de paix, non ! ».
Jusque là, c’est une opinion politique comme une autre. Mais c’est la suite qui surprend :
« Je n’accepterai jamais que l’on remette en cause la sécurité d’Israël. C’est le combat de ma vie ».
Il nous semble qu’un ex-président de la République française, candidat à le redevenir, devrait avoir pour combat de sa vie la sécurité de la France et des Français, avant celle d’un autre Etat.
Ceci dit, de Manuel Valls à Bernard Cazeneuve, les priorités sont identiques.
Amer constat, qui n’est cependant pas neuf : les intérêts de la France ne sont pas les premières préoccupations de ceux qui la dirigent, et ils le disent ouvertement.
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En ces temps d’hypocrisie et de lâcheté, que tous ceux qui conservent encore le minimum citoyen d’honnêteté viennent soutenir un médecin député qui a très vite compris le sens de la politique gouvernementale et la lâcheté des parlementaires soucieux d’engranger les écus de leur trahison envers les peuples. Donnons le pouvoir aux professionnels qui ont encore le sens de leur éthique et ne renoncent pas à leur engagement déontologique.
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