Lundi, la mairie de Paris et son maire, Anne Hidalgo, ont refusé d’accorder une sépulture parisienne aux cendres de l’académicien français, Michel Déon. Ce veto fait suite à une demande de la famille de Michel Déon qui a exprimé le souhait d’inhumer l’académicien dans la capitale. L’Académie Française, où il était entré en 1978, a également plaidé en ce sens. En vain.

La Mairie de Paris invoque l’article L2223-3 du code général des collectivités territoriales, qui exige que le défunt doit être mort, domicilié ou inscrit sur les listes électorales de la commune en question pour pouvoir y être enterré. Ou encore y posséder un caveau. Or, l’auteur de Je vous écris d’Italie s’est éteint à Galway en Irlande, le 28 décembre 2016.

Malgré l’indignation générale, qui vient de droite comme de gauche d’ailleurs, la mairie de Paris a maintenu son veto : le 15 février dernier, elle a maintenu sa décision de refuser une sépulture parisienne au grand auteur français, estimant qu’il est impossible de déroger aux règles des collectivités territoriales.

Michel Déon est un très grand écrivain français, en même temps qu’un Parisien de cœur. Il était dès lors parfaitement compréhensible que sa famille, relayée par l’Académie Française, demande à ce qu’il puisse être inhumé à Paris, quand bien même, depuis de nombreuses années, il n’habitait plus cette ville.

La légitimité incontestable de cette demande s’est heurtée, comme cela arrive parfois, aux exigences non moins incontestables de nos règlements.

Nous avons cherché sans les trouver les moyens de rendre possible une dérogation qui au vu des textes et du petit nombre de places disponibles ne l’était pas.

Si nous avons dû nous incliner face au règlement en vigueur, cela ne signifie pas pour autant qu’il nous satisfasse. Nous aurions aimé pouvoir rendre un grand Parisien à la terre qu’il aimait.

Nous avons découvert en cette occasion ce que ce règlement pouvait avoir d’insatisfaisant, et je propose donc de le faire évoluer pour permettre à de grandes personnalités parisiennes de cœur si ce n’est de résidence, par exemple à des artistes du monde entier, d’être enterrées dans notre ville.

Ainsi va la démocratie bien comprise.

Je proposerai au prochain Conseil de Paris la création d’une commission intégrant des conseillers de Paris de toutes les formations politiques pour définir les conditions dans lesquelles, malgré le petit nombre de places disponibles, nous pourrions accueillir exceptionnellement à Paris la sépulture de personnalités qui n’y résidaient pas administrativement.

Je remercie celles et ceux qui m’ont encouragé à chercher et trouver une solution pour permettre à des personnalités qui portent en elles Paris de pouvoir y établir leur dernière demeure.

Si nous croyons avec Victor Hugo que le genre humain a des droits sur Paris, alors il nous faut reconnaître que la sépulture de femmes et d’hommes remarquables peut y trouver une place. »

Anne Hidalgo qui accueille à tout de bras les clandestins, – c’est-à-dire des étrangers extra-communautaires en situation illégale en France-, semble très sourcilleuse en revanche de respecter la légalité quand il s’agit d’un écrivain qui, c’est certain, ne professait pas ses idées politiques…

Et ce sont les mêmes qui viennent nous donner des leçons d’humanité… Anne Hidalgo et son équipe sont le prototype des sectaires jusque dans la mort…

Francesca de Villasmundo

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

3 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est en vente sur MCP !

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !