l-homme-artificiel_dickesIl y a dix ans je faisais paraître un ouvrage intitulé L’Homme Artificiel aujourd’hui épuisé. La couverture montrait au fond d’un couloir un humanoïde s’apprêtant à cueillir la dernière fleur qui poussait entre deux joints du sol. Homme-machine ou machine-homme se préparant à détruire ce qui reste de l’ordre naturel. Allait-on transformer les robots en hommes et les hommes en robots. On m’a demandé alors si je n’étais pas un fou imbibé de science-fiction. Or c’étaient bien des découvertes scientifiques qui me faisaient prévoir un tel scénario.

L’orientation de la neurologie actuellement se fait dans deux directions. D’une part les implants cérébraux pour maîtriser des maladies comme la dépression, le Parkinson, mais aussi la tristesse. D’autre part la commande par le cerveau d’objets robotisés comme des membres artificiels. Les perspectives de se voir greffer des microordinateurs dans la tête ou de se faire remplacer des membres par des prothèses pour en décupler la force manifestement n’emballe personne. Or force est de reconnaître que ce dernier point de vue est à revoir. Un sondage le montre ; effectué en Angleterre par Nesta montre que la moitié des jeunes anglais est prête à se faire implanter des puces y compris dans le cerveau et…à se marier avec un robot. Cela se préparerait d’ailleurs déjà au Japon. De plus, dès aujourd’hui, un quart d’entre eux est prêt à sortir en boîte de nuit avec un robot du sexe opposé au leur.

Le Nesta (National Endowment for Science, Technology and the Arts) est un organisme qui réfléchit à l’avenir de l’homme dans ce pays où la robotique dans les prochaines quinze années aboutira à la suppression du tiers des emplois ; ceci dans la mesure où les robots pourront de plus en plus remplacer l’homme. Cela va très loin. Je donne dans mon dernier ouvrage La fin de l’espèce humaine, les références informatiques de deux sites informatiques japonais. Ceux-ci mettent en contact avec une charmante femme à laquelle vous pouvez vous adresser comme conseiller psychologique, si vous ne vous sentez pas bien dans la peau. Elle lit vos pensées essentiellement par reconnaissance faciale des mouvements des traits du visage. C’est un robot auquel vous vous confiez.

Le Nesta a pour but de prévoir l’impact des objets connectés et de la robotique dans la société future. Ceci concerne bien évidemment la vie quotidienne ainsi que les habitudes par exemple alimentaires. La moitié des Anglais pensent que l’on ne se servira plus de monnaie liquide et que les passeports auront disparu. Mais déjà de multiples emplois comme serveurs dans les cafés, guides dans les musée, cuisiniers sont remplacés par les robots ; quand ceux-ci ne savent pas faire une omelette, ils se branchent sur Internet. De même existent depuis une bonne dizaine d’années des robots sexuels femmes donnant entière satisfaction qualitativement et quantitativement à leur propriétaire. D’autant qu’ils savent préparer le café matinal. On comprend alors pourquoi tant de jeunes sont prêts à se marier avec des robots.

Par ailleurs dans le monde médical, progressivement de nouveaux matériaux sont incorporés à l’être humain. Plus récemment après Carmat, a été mis au point un pancréas artificiel capable de soigner le diabète. Plus étonnante est l’implantation dans le cerveau de microprocesseurs capables de modifier les capacités intellectuelles ou de commander à distance par interface. Que diriez-vous de vous faire greffer dans la tête Google comme il a été expliqué à Spielberg par des ingénieurs transhumanistes de Silicone Valley ? Un quart des jeunes anglais sont prêts à accepter cela pour arriver au stade de l’Homme augmenté et non plus réparé.

Avec la greffe dans la tête d’un ordinateur devenu plus intelligent que l’homme, on peut dire qu’effectivement l’espèce humaine aura disparu.

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