Nous vous proposons l’excellent texte de monsieur l’abbé Patrick de la Rocque, curé de Saint Nicolas du Chardonnet, tel qu’il a été publié sur le site du district de France de la Fraternité Saint Pie X. A lire et à diffuser ! (à lire également le livre de François-Xavier Peron, revu et corrigé par monsieur l’abbé Patrick de la Rocque : Le Synode sur la famille, la révolution du pape François).
Alors que le synode d’octobre sur la famille battait son plein, survint un événement dont sans doute nous n’avons pas encore perçu toute la portée. Profitant du cinquantième anniversaire de l’institution synodale par Paul VI, le pape François eut un discours(1) des plus inquiétants sur la constitution de l’Église. Faisant de la synodalité « une dimension constitutive de l’Église », il en appelait à une conversion de la papauté : « Je rappelle la nécessité et l’urgence de penser à une conversion de la papauté ».
Ce discours est d’autant plus inquiétant qu’il semble s’inscrire dans un processus qui manifeste clairement les volontés personnelles du pape. Dès août 2013, dans l’entretien donné à la revue jésuite La Civiltà Cattolica, le pape mentionnait cette supposée dimension « synodale » de l’Église ; première intervention sibylline. Puis vint l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium (n°32) où était réclamée une « conversion de la papauté » dans l’exercice de son ministère. Arrive alors ce discours du 17 octobre, nouvelle pierre milliaire – et non des moindres – de cette volonté réformatrice. Si l’on en croit l’entourage immédiat du pape(2), celle-ci tentera de se réaliser lors du prochain synode, qui serait précisément consacré à… la collégialité ! Ce processus n’est autre que celui employé pendant deux ans pour essayer de porter atteinte à la constitution divine du mariage…
Devant ce nouvel orage qui s’annonce, il importe de faire le point ; tant sur cette fameuse « collégialité » que pour déchiffrer les orientations déjà données par le pape François.
Le contexte : la collégialité à Vatican II
À vrai dire, ni le mot de collégialité ni la notion qu’il désigne n’apparut dans l’Église avant la fin des années 1950. Bien sûr, de tout temps a existé une sainte coopération de tous les évêques travaillant à faire croître l’unique Royaume de Dieu, dans la triple communion de foi, de charité et de subordination hiérarchique. Car l’exercice de leur épiscopat rend les évêques solidaires de la même charge, pour laquelle le pape seul a juridiction universelle. Tout cela est certain, et fut toujours vécu ainsi, par delà les aléas de l’histoire. Mais jamais il n’avait été affirmé que le Corps des douze apôtres avait été institué à l’instar d’un « collège », de telle sorte que le Corps des évêques, successeur du Corps des apôtres, n’existe et n’agit juridiquement que de façon collégiale.
Bien au contraire, dans sa doctrine comme dans sa loi, l’Église a professé la constitution monarchique de l’Église, en ce sens qu’en elle, tout descend d’une seule tête, le Christ, dont le pape est l’unique vicaire sur terre, doué donc d’une juridiction universelle.
Monarchique encore l’Église parce que l’évêque a seul la juridiction ordinaire sur son diocèse, sans autre autorité au dessus de lui que celle du pape. C’est ainsi que, dans et par l’Église hiérarchique, « tout don sacré vient d’en haut et descend du Père des lumières » (Jc 1, 17).
C’est précisément cet ordre hiérarchique que le concile Vatican II a ébranlé. Au cours des discussions qui ont entouré la rédaction de Lumen Gentium, s’est introduite l’idée que l’autorité dans l’Église serait essentiellement collégiale, d’où la fameuse « collégialité épiscopale ». C’était remettre en cause frontalement le primat de juridiction du pape, auquel on ne conférait plus qu’un primat d’honneur, voire une fonction au service de l’unité de l’Église. Une telle vision, il est clair, s’opposait directement à la constitution divine de l’Église, et le concile Vatican II n’alla point jusque là. Il affirma néanmoins – ce qui n’est pas sans poser de graves problèmes – une double autorité suprême dans l’Église : celle du pape seul d’une part, et d’autre part celle du collège épiscopal avec le pape à sa tête. Puis une « note explicative » (nota prævia) fut ajoutée à la fin du texte de la Constitution dogmatique, pour tempérer partiellement cette fausse dimension collégiale.
La collégialité du pape François
Ce contexte éclaire déjà partiellement le discours pontifical du 17 octobre dernier. Lorsque le pape y affirme que « la synodalité, comme dimension constitutive de l’Église, nous offre le cadre d’interprétation le plus adapté pour comprendre le ministère hiérarchique lui-même » ; lorsqu’il dit qu’au sein de l’Église, « personne ne peut être « élevé » au-dessus des autres », on saisit que le pape aimerait remédier au dédoublement de l’autorité suprême de l’Église au profit du seul collège épiscopal, avec le pape à sa tête ; et donc aux dépends du primat juridictionnel du pape pris isolément du collège, primat qui pourtant est partie intégrante de la constitution divine de l’Église…
Cette évaluation semble confirmée lorsque le pape rappelle ce qui lui semble être « la nécessité et l’urgence de penser à une conversion de la papauté ». Qu’entend-il par là ? Sans entrer dans les détails, le pape donne néanmoins le critère de cette « conversion » réclamée, à savoir la dimension collégialiste qu’il voudrait reconnaître à l’Église : « Le Pape ne se trouve pas, tout seul, au-dessus de l’Église, mais en elle comme baptisé parmi les baptisés et dans le Collège épiscopal comme évêque parmi les évêques, appelé en même temps – comme Successeur de l’apôtre Pierre – à guider l’Église de Rome qui préside dans l’amour toutes les Églises ».
Dès lors, les évêques ne seraient plus soumis au pape qu’en tant qu’il est chef du collège épiscopal : « Les Évêques sont unis à l’Évêque de Rome par le lien de la communion épiscopale (cum Petro) et sont en même temps soumis hiérarchiquement à lui en tant que Chef du Collège. » Là encore a disparu le pouvoir plénier et universel du pape seul, auquel doivent être soumis les évêques au même titre que tous les membres de l’Église.
Semblant vouloir détruire les ultimes garde-fous à l’hérésie posés par les textes pourtant ambigus du Concile Vatican II, le pape François, s’il en venait à concrétiser ces orientations, modéliserait une nouvelle Église qui ne serait plus celle divinement instituée par Notre Seigneur Jésus-Christ.
Une première concrétisation
Exercée à tous les niveaux, cette collégialité attribuerait par exemple une véritable autorité doctrinale aux conférences épiscopales. Le pape a ouvert cette piste dans Evangelii Gaudium (n° 32) : « Le Concile Vatican II a affirmé que […] les conférences épiscopales peuvent « contribuer de façons multiples et fécondes à ce que le sentiment collégial se réalise concrètement ». Mais ce souhait ne s’est pas pleinement réalisé, parce que n’a pas encore été suffisamment explicité un statut des conférences épiscopales qui les conçoive comme sujet d’attributions concrètes, y compris une certaine autorité doctrinale authentique ».
D’un point de vue doctrinal, une telle proposition pourrait s’avérer extrêmement dangereuse, dans la mesure où elle remettrait en cause l’autorité propre de l’évêque sur son diocèse. Car cette dernière est d’institution divine. Aussi si quelqu’un, fût-il pape, venait à affirmer que l’évêque diocésain ne peut exercer son autorité que collégialement, il serait tout simplement schismatique ; tout comme l’Église qui en son droit avaliserait un tel principe, contraire à ce que le Christ a institué.
D’un point de vue pratique, si chaque conférence épiscopale devenait détentrice d’un pouvoir doctrinal, on en arriverait assez vite à des enseignements en matière de foi ou de moeurs qui seraient divergents voire contradictoires selon les pays. C’en serait fini de l’unité de l’Église. Cela ne semble pas, hélas, déranger outre mesure le pape François : « Ce qui semble normal pour un évêque d’un continent, peut se révéler étrange, presque comme un scandale – presque – pour l’évêque d’un autre continent ; ce qui est considéré violation d’un droit dans une société, peut être requis évident et intangible dans une autre ; ce qui pour certains est liberté de conscience, pour d’autres peut être seulement confusion. En réalité, les cultures sont très diverses entre elles et chaque principe général – comme je l’ai dit, les questions dogmatiques bien définies par le Magistère de l’Église – chaque principe général a besoin d’être inculturé, s’il veut être observé et appliqué »(3) Ces phrases ont été prononcées par un pape apparemment déçu que le synode sur la famille ne soit pas allé assez loin dans ses propositions relatives à la communion des divorcés remariés, voire des homosexuels et des hérétiques, protestants par exemple(4). Autrement dit, en ces questions qui touchent de fait la doctrine de l’Église en matière de foi et de moeurs, le pape serait prêt à accepter des divergences selon les églises particulières. On en arriverait tout simplement à des églises nationales…
Une dimension oecuménique
Si on y réfléchit un tant soit peu, la conception de l’Église que le pape François voudrait imposer à l’Église serait assez semblable à celle des Églises schismatiques de l’orthodoxie. Cette filiation est d’ailleurs ouvertement revendiquée par le pape François. Il l’avait fait, à titre privé, dans l’entretien donné à La Civiltà Cattolica : «D’eux [les orthodoxes], nous pouvons en apprendre davantage sur le sens de la collégialité épiscopale et sur la tradition de la synodalité. » Il s’agirait alors selon lui de « reconnaître ce que l’Esprit a semé dans l’autre [l’orthodoxie] comme un don qui nous est aussi destiné »(5) . Une telle phrase est terrible. Cela semblerait dire que le Christ n’a pas doté son Église de tous ses dons, qui plus est lorsqu’il s’agit de la constitution de l’Église ; et qu’à contrario, on appellerait don du Christ ce qui précisément définit dans l’orthodoxie sa dimension schismatique…
Mais chez le pape François, la volonté oecuménique prime sur toutes ces considérations. En ce discours du 17 octobre, il montre au contraire la nécessité oecuménique d’une telle réforme de l’Église jusque dans sa constitution : « L’engagement pour édifier une Église synodale […] est plein d’implications oecuméniques. Pour cette raison, m’adressant à une délégation du Patriarcat de Constantinople, j’ai rappelé récemment la conviction que « l’examen attentif de la manière dont s’articulent, dans la vie de l’Église, le principe de la synodalité et le service de celui qui préside, offrira une contribution significative au progrès des relations entre nos Églises » ».
De la collégialité à la synodalité
Malgré l’extrême gravité des propositions jusque-là avancées par le pape, nous n’avons pas encore bu jusqu’à la lie le calice de l’erreur. Car l’Église que le pape François voudrait imposer dépasse de beaucoup la conception schismatique des orthodoxes. Reprenant à son compte la thèse implicitement mentionnée par le concile Vatican II puis développée par les papes subséquents – notamment Benoît XVI – le pape François affirme que « le chemin synodal commence en écoutant le Peuple qui « participe aussi de la fonction prophétique du Christ » ».
À la base n’est plus posée l’infaillibilité de l’Église enseignante, mais celle du peuple de Dieu dans son entier : « Dans l’Exhortation apostolique Evangelii gaudium (n° 119), j’ai souligné que « le Peuple de Dieu est saint à cause de cette onction que le rend infaillible in credendo » […]. Le sensus fidei empêche une séparation rigide entre Ecclesia docens et Ecclesia discens, puisque le Troupeau possède aussi son propre »flair » pour discerner les nouvelles routes que le Seigneur ouvre à l’Église. Une Église synodale est une Église de l’écoute […]. Le peuple fidèle, le Collège épiscopal, l’Évêque de Rome, chacun à l’écoute des autres ; et tous à l’écoute de l’Esprit Saint, l’ « Esprit de Vérité » (Jn 14, 17), pour savoir ce qu’il dit aux Églises (Ap 2, 7). » En résumé, à l’inverse de l’Apocalypse pourtant citée, Dieu ne parlerait plus au membres de l’Église d’abord par la médiation de ses pasteurs – c’est saint Jean qui pourtant transmet le message divin aux différentes communautés – mais s’adresserait premièrement à la conscience du peuple de Dieu tout entier (c’est ainsi qu’est désormais considéré le sensus fidei). La fonction du magistère consisterait alors à authentifier le caractère divin de ces intuitions du supposées inspirées du Peuple de Dieu. Une telle conception du magistère, qu’on a appelé magistère de la conscience ecclésiale, n’est autre que celle condamnée par saint Pie X dans son l’encyclique Pascendi Dominici gregis sur le modernisme.
En cette nouvelle Église, l’Esprit Saint s’adresserait donc à la base tandis que l’autorité, au service de cette dernière, aurait pour fonction d’authentifier le message ainsi reçu. S’il en était effectivement ainsi, les paroles du pape François en son discours du 17 octobre prendraient tout leur sens ; l’Église deviendrait comme une pyramide renversée : « Jésus a constitué l’Église en mettant à son sommet le Collège apostolique [erreur de la collégialité], dans lequel l’Apôtre Pierre est le « rocher » (cf. Mt 16, 18) [réduction de la fonction pétrinienne à celle de chef du collège épiscopal, au dépend de son pouvoir propre], celui qui doit « confirmer » les frères dans la foi (cf. Lc 22, 32). Mais dans cette Église, comme dans une pyramide renversée, le sommet se trouve sous la base [Dieu parle en premier lieu à la base et non plus à la tête].»
Conclusion
À la suite du dramatique motu proprio introduisant de fait le divorce dans l’Église, puis du synode sur la famille laissant la porte ouverte à la légitimation morale de l’adultère, certains observateurs autorisés n’ont pas hésité à parler d’un schisme de fait au sein même de l’Église catholique(6). Si les volontés personnelles du pape François en matière de synodalité venaient à devenir institutionnelles, nous en arriverions alors à un schisme de droit. L’Église synodale du pape François serait simplement formellement autre que l’Église catholique, car de constitution différente.
Abbé Patrick de LA ROCQUE, prêtre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X
Source : Le Chardonnet n° 313 de décembre 2015
Notes
1 – Pape François, discours du 17/10/2015 pour la commémoraison du 50e anniversaire de l’institution du synode des évêques.
2 – Cf. Cardinal Maradiaga, in La Croix du 26/10/15
3 – Pape François, discours du 24/10/2015 pour la conclusion du synode sur la famille
4 – Cf. visite du Pape au temple luthérien de Rome du 15/11/2015, réponse à la deuxième question
5 – Pape François, entretien d’août 2013 à la revue La Civiltà Cattolica
6 – Cf. Sandro Magister, chiesa.espresso.repubblica. it, chronique du 04/11/2015
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Un affront pour Bardella qu’il n’a pas été à la hauteur de relever.
Bardella est encore très jeune et sans grande expérience, un orateur médiocre… La photo accompagnant cet article est symbolique… la présence de cette femme est-elle un hasard ? Bardella se plie devant femme voilée = soumission à l´islam ? Il aurait dû refuser de signer sa participation au vote auprès de cette femme ! Quelle honte ! Ce sont encore les ennemis du monde libre qui rigolent dans leur poing !
Quand on cherche à plaire aux oligarques ennemis du peuple et de la nation, on n’obtient que le vent et de la poussière.
Marine le Pen n’a pas compris que dédiaboliser le RN était faire du FN un LR bis or il ya un LR et elle est tombée dans ce piège sans vouloir tenir compte des mises en garde que son électorat et ses adhérents lui adressaient. De surcroît elle n’a cessé depuis 2014, de jeter hors RN ceux qui représentaient la force de l’ex-FN attendue dans la situation actuelle de la France. Autre erreur, par exemple dans ma région, mais où encore ailleurs ? Le Juge Garraud qui est un excellent candidat, n’a pas été suivi car il a ignoré le passé de son colistier aveyronnais Leleu dont Marine avait été informée, outre une profession de foi de ce Monsieur annonçant un emploi qu’il n’occupe pas et cela se sait localement. Mais Mr Garraid a-t-il été informé apr Marine de ces « détails »? Alors comment ne pas penser que le RN a « ramassé » ailleurs des candidats aussi mal « connus » que notre Aveyronnais ?
C’est dommage car nombre de Françaismiseaient encore sur le FN. Marine agisssant ainsi ne fait que servir Macron qui sait, o ce jeu de dupes, qu’il a toutes les chances d’être réélu en 2022 pour continuer à nuire car il aura raison de ne pas tenir compte du rejet des Français à sa politique batarde.
Dédiaboliser, c’est passer de la vérité au mensonge.
un RN dédiabolisé par la Licra
un RN qui a renié Jeanne d’ Arc et st Louis
un RN cacher et halal
un RN LGBTQ
un RN éclairé par les « Lumières » laïques du Grand Orient
un RN bête immonde transformé en gentil petit chaton
cela n’intéresse pas les Français qui veulent sauver leur pays de la Révolution nihiliste et de sa mort programmé;
Dieu et le Roi !
C’est encore et toujours le même faux raisonnement. Faire des concessions sur ce qui est juste, négocier, égratiner, piétiner son essence pour élargir le public. Vatican II a fait de même. Le résultat est honteux.
Si on mêle un peu d’eau claire à de l’eau boueuse, on obtient de l’eau boueuse. Si on met un peu de poison dans un gâteau, tout le gâteau est empoisonné et néfaste. « ho, c’est si peu !!! » La personne se retrouve malade voire morte selon la violence du poison. « c’était si peu pourtant on n’aurait pas cru ! «
Ce qui est vrai est comparable à la lumière: elle est une, directionnelle, et ne se mélange pas. Elle chasse les ténèbres tout court ! C’est une donnée de science physique.
Evidemment, ne pas confondre l’essence d’une d’idée, et la simple gestion courante matérielle: dans un repas, on peux donner un morceau de son entrecôte à son voisin pour lui faire plaisir 😉
Pendant que l’intoxication et l’endoctrinement psycho mental des mainstream font rage et qui aujourd’hui ne font plus mystère de leurs intentions criminelles, il est peut-être temps de sortir quelques vérités bien gaulées ; qu’il est d’ailleurs illusoire de vouloir saisir dans les TV WC officielles, ni d’ailleurs dans aucun des bréviaires satanistes : inlassablement exhumés et réécrits par les fossoyeurs bolchevico mondialistes de l’humanité.
Ne vous en privez donc pas !
Elections : Après la gifle, la fessée de Macron – Le Journal du lundi 21 juin 2021
TV LIBERTES : https://www.dailymotion.com/video/x81t3mc
Le lien, ci-dessous, annule et remplace celui de mon précédent commentaire – incompréhensiblement – affiché à mon corps défendant.
“Après le gifle, le fessée de Marcon” : https://www.dailymotion.com/video/x824hto
Le problème principal de ce parti : la qualité des candidats. Des blanc-becs sans expérience de terrain et qui ne travaillent pas leur dossier. Que de la bouche !
Marine le Pen :
« Le Siel était devenu un groupuscule concentrant tous les profils de l ‘extrême droite dont on ne voulait plus . Les virés, les tarés, les racialistes, Civitas et autres dingues . Son départ est une bonne nouvelle »
cité par Rivarol du 10 nov 2016
Le Président du Siel :
« il fallait mettre un terme à la mascarade . Ma capacité à avaler des couleuvres a atteint ses limites »
Jérôme Bourbon :
« le Siel reproche à Marine son abandon de l’identité charnelle de la France, du réarmement spirituel et moral de notre pays, de la prééminence du fait chrétien , du Grand Remplacement, de la rémigration »
« avec Marine , le FN est centré sur une ligne gaucho-gaullo-chevènementiste »
Rivarol 10 NOV 2016
Ah les hormones, les sentiments, l´amour… et le serpent dans son lit !
Quand ce n´est pas une « Esther » (le livre d´Esther) qu´ils envoient pour faire tomber l´ennemi, c´est un « Louis Aliot« … qui bientôt trompa sa belle avec une « Perpignanaise » (retour à la source) !
Bref, la belle histoire d´amour prit officiellement… et curieusement fin en 2019… après la défaite de Marine. Mission accomplie !
L´épisode amoureux douloureux aura plus que certainement contribué à la « pasteurisation » de MLP… qui alla jusqu´à la rupture avec son père en 2015 ! À relever est la part importante de responsabilité de JMLP quant à la promotion de Aliot et d´autres taupes au sein du FN, non par bêtise ou intention, mais par méconnaissance de cette gente et de ses ruses et par gentillesse… Seuls les voleurs voient des voleurs partout !
Selon Wiki, Aliot est « une manière de signifier qu´il incarne ce Front national nouveau qui tourne le dos à l’antisémitisme« …. tout en soulignant plus loin que Aliot est « catholique non pratiquant… « – Il faudrait savoir !
À plusieurs niveaux, l´aventure fut une réussite pour Aliot qui par son influence intime l´introduisit au judaïsme (talmud) et par extension discrète, à sa communauté… Le symbolisme de leurs fêtes, leurs textes érudits (en apparence)… Comme tout cela est beau et docte et saint et fantastique et grand et gentil, rempli de sagesse et de lumière… Et ces gens, tous des êtres sympathiques et accueillants, ouverts, tolérants (hahaha !)… MLP fut probablement sensible, éblouie à tous ces égards, car qui se penche sur leurs écrits peut être séduit par leur intelligente manipulation de mots qui évoque le Bien et le Beau, lumineux en apparence, … mais combien subtilement distords, pervertis pour qui les appréhende avec attention et connaissance…
Aujourd´hui Aliot & Co. profitent du vent RN pour leur propulsion dans le monde politique et le contrôle de son fief, non disputé, et pour cause !
MLP n´a pas encore remarqué, tous leurs belles paroles ne sont qu´exclusivement réservées aux « hommes » dont eux seuls se comptent. Nous autres, Chrétiens & Co., ne sommes moins que des bêtes, du bétail, tout juste bons à être exploités, etc. comme cela est enseigné dans leurs livres !
1 – Dans sa personne, Marine le Pen n’a pas la dimension d’un Chef d’Etat.
C’est encore une cheftaine, qui s’entoure de débutants …
lesquels lassent et déçoivent les électeurs, et les font font fuir … .
2 – Marine Le Pen ne sait pas encore que
» le monde est travaillé par des forces qui dépassent la volonté de l’homme ! « .
(de Gaulle dixit)
3 – Ce n’est pas par « bondieuserie »
que la France a commencé avec le baptême de Clovis !
C’est parce que, 20 ans après la chute de Rome,
la décadence était partout telle (invasions des goths et des vandales),
que beaucoup se rendaient compte
qu’on ne pouvait espérer vivre dans un peu de stabilité,
qu’en s’appuyant sur le Dieu de Clotilde, Celui des Apôtres de Jésus-Christ..
Il en va de même aujourd’hui :
Tant que Marine ne vivra pas en chrétienne, et en comprenant pourquoi,
elle ne sera pas un Chef.