« L’Eglise doit changer » et François s’y attelle à la suite de Vatican II, commencement de cette révolution progressiste qui n’a pas de fin. Le Synode sur la synodalité inaugure de nouveaux changements avec la bénédiction de la Rome conciliaire.

L’Eglise conciliaire doit intégrer les nouveautés

« L’Église doit changer », a soutenu le pape François dans une récente interview, soulignant les changements post-Vatican II qui, selon lui, « doivent se poursuivre ».

« Des progrès sont nécessaires et l’Église doit intégrer ces nouveautés dans un dialogue sérieux du point de vue humain », a déclaré El papa argentin.

Dans cette interview réalisée en septembre mais publiée le 17 octobre, le pape François a évoqué un certain nombre de sujets, notamment le Synode sur la synodalité et son désir de modifier l’Église. Il a tout particulièrement inscrit ce synode dans la continuité de Vatican II.

« De quel genre d’Église avons-nous besoin de nos jours ? » A propos du thème du synode évoqué par Télam, l’agence de presse nationale argentine, François a souligné comment l’événement devait être compris à la lumière du Concile Vatican II.

« Depuis le Concile Vatican II, Jean XXIII avait une perception très claire : l’Église doit changer », a-t-il déclaré. « Paul VI était d’accord, tout comme les papes qui lui ont succédé. »

François a soutenu qu’un tel « changement » ne consistait pas seulement à « changer de manière de faire, mais à un changement de croissance, en faveur de la dignité des personnes ». « C’est la progression théologique, de la théologie morale et de toutes les sciences ecclésiastiques, même dans l’interprétation des Écritures qui ont progressé selon les sentiments de l’Église », a-t-il dit.

Les changements auxquels travaille François se doivent d‘être gay-friendly, féministes et sexuellement compatibles avec l’inclusivité et la fluidité de genre

De tels commentaires du Pape, liant le Synode sur la synodalité à Vatican II, deviennent un thème récurrent. Hier encore, un membre du synode et théologien impliqué dans l’organisation du processus synodal a déclaré que le synode était « une continuation de Vatican II ; aujourd’hui, c’est la théologie de Vatican II, plutôt l’ecclésiologie, qui est en train de renaître. »

Le pape jésuite veut mettre en œuvre un changement dans l’Église. Il a soutenu que « des progrès sont nécessaires et que l’Église doit intégrer ces nouveautés dans un débat sérieux d’un point de vue humain ». François a réaffirmé que « l’Église doit changer » via un processus de changement en vigueur depuis Vatican II.

Cette mention répétée à Vatican II, qui signa une rupture avec la Tradition de l’Eglise catholique, signifie clairement la volonté bergoglienne de proposer un enseignement nouveau, sur des points de doctrine que Vatican II n’avait pas encore totalement bouleversés. Or comme le monde de la bien-pensance d’aujourd’hui impose les nouveautés de la révolution arc-en-ciel, et que François est le relai complaisant de la pensée correcte en tout domaine, les changements auxquels il travaille se doivent d‘être gay-friendly, féministes et sexuellement compatibles avec l’inclusivité et la fluidité de genre.

Ce « progrès » corrupteur porté au nom de Vatican II n’est en rien catholique puisqu’il est en contradiction avec l’enseignement catholique immuable

Il va de soi que ce « progrès » corrupteur porté au nom de Vatican II n’est en rien catholique puisqu’il est en contradiction avec l’enseignement catholique immuable.

Saint Vincent de Lérins que François aime à citer en le travestissant pour asseoir sa révolution post-concile, lui donne pourtant tort. Life Site News écrit à ce propos : « Saint Vincent était en fait très clair dans son opposition à une doctrine nouvelle qui n’avait aucun fondement dans la Tradition de l’Église.

Dans les cas où la confusion règne au sein de l’Église, du fait qu’une partie s’est « coupée de la communion de la foi universelle », saint Vincent présente un enseignement clair sur la réponse catholique :

‘’Et si une nouvelle contagion cherchait à infecter non seulement une partie insignifiante de l’Église, mais l’ensemble ? Il lui appartiendra alors de s’attacher à l’Antiquité, qui, à l’heure actuelle, ne peut être séduite par aucune fraude de nouveauté‘’ ».

Francesca de Villasmundo

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