Traité contre les juifs et les gentils qui rejettent, pour des motifs opposés mais en raison d’une même lecture charnelle, l’admirable harmonie de l’Ancien et du Nouveau Testament, de la lettre et de l’esprit, l’Ancien étant la prophétie du Nouveau et le Nouveau la réalisation de l’Ancien, et ce par une méconnaissance du Christ, l’unique clef des Saintes Écritures, qui seul donne la parfaite intelligence de l’histoire du salut de l’humanité.
Dans l’antiquité, ils s’appelaient Marcion, Celse, Manès, Fauste… De nos jours, ils se nomment Soral, Timmerman, Guyénot, Hindi, Soler, Römer, Finkelstein… Tous, pour diverses raisons, sont des détracteurs de l’Ancien Testament et rejettent son origine divine. La lecture partiale, grossière et charnelle qu’ils en font, même quand c’est pour la condamner, correspond en fait à la lecture pharisaïque codifiée par les talmudistes et assumée de manière mythique par les sionistes.
Malgré la différence de leurs principes, le sophisme philosophique et la superstition juive aboutissent aux mêmes conséquences : la négation de l’unité du plan divin. Les juifs soutiennent que le Christ n’a pas pu être annoncé par les prophètes de l’Ancienne Alliance au prétexte que l’Évangile qu’il a prêché contredisait leur Loi qui les obligeait de se séparer des non juifs. Et les hérétiques, eux, soutiennent que l’Évangile, la Bonne Nouvelle du salut pour tous les peuples sans distinction, ne peut avoir aucun rapport avec l’Ancienne Alliance puisqu’il a justement aboli le mur de séparation qu’était la loi juive.
L’Église catholique récuse ces interprétations erronées, qu’elles soient judaïques ou hérétiques. Pour les Pères, ces « ennemis des saintes Lettres montrent une égale ignorance de l’un et de l’autre Testament. » Car le mosaïsme bien compris, mais non sa trahison talmudique, n’a été que la préparation du christianisme. Tertullien, Origène, saint Irénée, saint Hilaire, saint Augustin et bien d’autres ont démontré contre les hérétiques la divinité de la loi mosaïque, et contre les juifs son abrogation ou son accomplissement. Là où les hérétiques imaginent une antithèse, il y a harmonie parfaite ; et là où les juifs rêvent d’un Messie à venir, ou plutôt de sa caricature tribale, il y a l’œuvre universelle et spirituelle du Christ, déjà réalisée comme annoncée par les prophéties.
Pour comprendre les Saintes Écritures, il faut donc dépasser l’intelligence de la lettre et en saisir l’esprit. « L’Écriture sainte, dit saint Grégoire le Grand, par la manière même dont elle s’exprime, dépasse toutes les sciences ; car, dans un seul et même discours, tout en racontant un fait, elle livre un mystère. » Adam, Abel, Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Juda, Joseph, Moïse, la sortie d’Égypte, l’Alliance du Sinaï avec ses sacrifices et ses fêtes, Josué, David, Salomon, avec le temple et son grand prêtre, l’endurcissement même de Juda et la ruine de la nation-religion israélite, tout cela forme un seul et même grand mystère que ce Traité va dévoiler, pour la confusion des uns et l’instruction des autres. Les paroles de Dieu sont en effet “ esprit et vie” (Jn 6, 53). Or, “la lettre tue mais l’esprit vivifie” (II Cor 3, 6).
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commenter les Saintes Ecritures ?
cela fait 20 siècles que les théologiens consument leur vie à cela .
L’Ancien Testament annonce certainement le Nouveau Testament, c’est-à-dire l’ancien niveau de conscience de l’humanité apporte un nouvel état de conscience, et ce nouvel état, abolit nécessairement l’ancien, l’Evangile se suffit à elle même, sans avoir besoin de retourner en arrière, pour l’avoir fait la femme de Loth, en un autre temps, a été transformée en pierre, ce qui signifie que toute société humaine qui s’accrochera à l’ancien monde disparaîtra et retombera dans l’oubli.
1 – La seule façon de bien lire les Ecritures
est demander sans cesse à Dieu de nous les faire comprendre.
Car si Dieu ne vient pas en Personne
nous dire ce qu’IL est et ce qu’IL nous veut,
ce n’est pas nous qui pouvons l’inventer.
Ou alors, si on l’invente, c’est une maladie grave … qui ne se soigne pas toujours!
2 – La philosophie, la métaphysique,
sont des inventions de l’homme seul,
réduit à ses propres forces, et qui ne connait pas encore Dieu.
(cf l’épisode Nicodème, au début de l’Evangile de Jean)
On ne saurait, par une démarche purement humaine,
remplacer les Paroles de Dieu.
Quand St Jean a écrit le remarquable Prologue de son Evangile,
c’est que les progrès de son Union à Dieu étaient tels
qu’il en était arrivé à pouvoir s’exprimer ainsi …
A notre niveau, il faut que Dieu nous donne la béquée …
Il faut aussi que Dieu nous donne la Force d’accomplir ses Volontés.
Bref, sans Dieu, nous ne pouvons RIEN faire (cf. Evangile de Jean)
3 – En effet, on n’entre dans le Royaume des Cieux
que si on est comme des enfants (Jésus dixit) :
non seulement Dieu doit tout nous expliquer,
mais en plus,
il faut qu’il nous donne la Force morale nécessaire pour faire ses Volontés !
Il ne faut pas avoir peur de lui demander des explications,
ni de lui demander qu’il nous donne la force d’observer ses commandements.
4 – Il faut prier en Esprit et en Vérité,
et ne pas avoir peur d’INVOQUER Dieu :.
» Seigneur, si tu existes, fait moi comprendre tes Paroles.
» Et aussi, donne moi la Force de les appliquer »
Quand certains passages de prières nous sont obscurs,
il faut provisoirement sauter ces passages, tant qu’on ne les comprend pas.
(sinon, prier sans comprendre, c’est de la bondieuserie !)
5 – De ces attitudes naissent naturellement les prières d’action de grâce,
et ainsi, le début d’une relation personnelle au Dieu vivant.
Car Dieu est une Personne, et on ne connait une personne
qu’en lui parlant, et en écoutant ses réponses..
Sur ce point, beaucoup de ceux qui disent avoir la Foi,
ne croient pas en Dieu, mais croient seulement en l’idée de Dieu !
Signe caractéristique : ils ne prient pas, ou peu !
6 – Voici le plan de lecture des Ecritures que je recommande à un débutant :
a) Les Actes des Apôtres.
b) Les 3 Evangiles synoptiques (commencer par Luc, pour les intellos !).
c) L’Evangile de Jean
(seulement lorsqu’on comprend suffisamment les synoptiques !)
d) Les Epîtres.
e) Les 3 premiers chapitres de l’Apocalypse, qui sont accessibles à tous.
f) l’Ancien Testament, quand on commence à comprendre le Nouveau,
qui l’éclaire.
Ce plan n’empêche pas de « picorer » un peu au hasard.
Car cette expérience prend généralement plusieurs années …
et on n’a jamais fini de comprendre !
MERCI A VOUS ! Que Dieu vous bénisse. Bon Carême à vous.