Depuis qu’elle a publié au début du mois d’octobre un livre critique sur son expérience parmi la franc-maçonnerie, Isabelle Duquesnoy a déjà reçu près de 200 messages sur son téléphone mobile, sa messagerie électronique ou via Facebook. « Toujours anonymes, il s’agit aux deux tiers d’insultes ou de menaces, je suis souvent traitée de renégate, pour le tiers restant, des félicitations. »
C’est que ses ex « frères » et « sœurs » ne lui pardonnent pas la description de son passage à la Grande Loge Féminine de France (GLFF) puis au Droit Humain (DH).
Dans son « Journal insolent d’une femme libre dans le secret des loges », Isabelle Duquesnoy explique comment après avoir confié à un ami son désir d’être « initiée », elle fut contactée par trois enquêtrices. « Elles me disaient être membres d’une association philosophique, sans jamais me préciser qu’il s’agissait d’une obédience maçonnique, non-mixte, et sans mentionner le nom de la GLFF. » Isabelle Duquesnoy souligne cette caractéristique commune à la grande majorité des obédiences maçonniques : l’absence de mixité. Amusant alors que les mêmes font tout pour imposer la parité dans tous les domaines de la société.
Si l’auteur de ce livre n’a pas définitivement rompu avec la pensée maçonnique, elle se moque des rites maçonniques, des « bizutages », de « la mise en scène de purification façon bac à sable » et parle des « rumeurs, des jalousies, des passe-droits, de la magouille et de l’inculture orgueilleuse de celles qui sont en charge de notre instruction ».
De quoi suffire à s’entendre promettre quelques « coquards » si elle croisait le chemin d’autres « initiés ». Ah, la fraternité…
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