La description du futur que l’on nous prépare devient de plus en plus abominable. Ces jours-ci, toute la presse britannique fait grand cas des propos de Catriona Campbell, spécialiste britannique de l’intelligence artificielle.  Celle-ci a sa petite idée pour contribuer à la dépopulation mondiale : le développement des « enfants virtuels » !

Selon Catriona Campbell, qui vient de publier un livre sur le sujet, les bébés générés par ordinateur, qui coûtent environ 25 dollars par mois, devraient devenir monnaie courante au début des années 2070.

Propos absurdes d’une amatrice de science-fiction ? Ce serait une erreur de sous-estimer ce nouveau danger qu’elle annonce, elle, comme un bienfait. Outre son expertise en matière d’Intelligence Artificielle, Campbell est également l’une des principales autorités britanniques en matière de technologies émergentes et perturbatrices, et une ancienne conseillère du gouvernement britannique. Selon elle, d’ici 2070, la réalité augmentée et les gants haptiques « sensibles au toucher » rendront l’expérience potentiellement « réaliste ».

À ce moment-là, près d’un parent sur cinq pourrait décider d’opter pour un bébé numérique plutôt que pour un vrai bébé, estime-t-elle. Cela créera ce que l’on appelle la « génération Tamagotchi » – la première cohorte d’enfants numériques respectueux de l’environnement qui n’épuiseront pas la planète de ses ressources naturelles. Au contraire, ils n’existeront que dans le Métaverse où ils grandiront en temps réel et prendront vie par simple pression sur un bouton.

Bébés virtuels : Comment fonctionnera la « parentalité virtuelle » ?
Les parents verront leur progéniture et interagiront avec elle grâce à des lunettes de réalité augmentée et des gants haptiques de nouvelle génération. Ces dispositifs permettent aux utilisateurs de ressentir une sensation de toucher réaliste lorsqu’ils manipulent des objets virtuels ou holographiques.

Ils ne coûteront rien à nourrir, ne prendront pas de place et resteront en bonne santé aussi longtemps qu’ils seront programmés pour « vivre ». Et ils pourraient être accessibles par le biais d’un service d’abonnement de type Netflix pour seulement 25 dollars par mois. Si le concept peut sembler « peu ragoûtant », il représente une solution viable à long terme pour le contrôle des naissances sans empêcher les gens d’avoir des enfants, explique très sérieusement Campbell.

« Les enfants virtuels peuvent sembler être un pas de géant par rapport à notre situation actuelle, mais d’ici 50 ans, la technologie aura progressé à un point tel que les bébés qui existeront dans le Métaverse seront indistincts de ceux du monde réel », déclare Campbell. « Au fur et à mesure que le Métaverse évolue, je vois les enfants virtuels devenir un élément accepté et pleinement assumé de la société dans une grande partie du monde développé».

Le Meilleur des Mondes s’annonce de plus en plus infernal.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

7 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !