Belgique – Alors que les partis négocient en ce moment avec beaucoup de difficultés les possibles nouvelles coalitions gouvernementales au niveau fédéral ainsi qu’au niveau régional, une élue Vlaams Belang, Dominiek Sneppe, est prise pour cible d’une machination politico-médiatique pour avoir osé remettre en cause le “mariage” entre personnes de même sexe et l’adoption d’enfants par des duos homosexuels.

Les propos de Dominiek Sneppe sont pourtant loin d’être excessifs. Dans une interview récente accordée au quotidien “Krant van West-Vlaanderen”, la nouvelle élue du Vlaams Belang à la Chambre des Députés  avait affirmé que le mariage homosexuel et l’adoption d’enfants par des couples homosexuels, autorisés par la loi en Belgique, allaient “un pont trop loin”. Ce mercredi matin, l’élue a assumé ses propos sur les ondes de Radio 1. “Je ne remets pas en cause les droits des homosexuels mais j’ai quand même le droit d’avoir ma conviction personnelle qui n’est peut-être pas politiquement correcte”.

Mais il n’en fallait pas plus pour que les médias du système s’emparent de ces quelques mots.

Gwendolyn Rutten, présidente de l’Open Vld (parti libéral flamand) en a profité pour redire qu’elle refusait de collaborer avec le Vlaams Belang pour former une coalition à la région flamande, ajoutant aussitôt son soutien public au lobby LGBTQI.

Il faut préciser que l’Open VLD ne manque jamais une gay pride… Ci-dessous, quelques photos prises lors de la gay pride de mai 2018 à Bruxelles et fièrement diffusées par l’Open VLD montrent leur participation active, avec leurs homologues du MR, le parti libéral francophone. Pour l’occasion, on peut notamment y reconnaître le Premier ministre (MR) Charles Michel et le vice-premier ministre (Open VLD) Alexander De Croo.

Le vice-premier ministre (Open VLD) Alexander De Croo embrassé lors de la gay pride mai 2018…
Le Premier ministre belge (MR) Charles Michel lors de la gay pride de mai 2018
Délégation de politiciens de l’Open VLD à la gay pride de mai 2018

Cette affaire gêne aux entournures Bart De Wever, président de la NVA, qui n’excluait pas de former une coalition avec le Vlaams Belang au gouvernement régional flamand. Mais le lobby LGBTQI est très présent dans les instances de la NVA.

Délégation de la NVA dans la gay pride de 2018.

Sur la chaîne de télévision flamande VRT, Lorin Parys, vice-président de la NVA et lui-même homosexuel (ayant adopté trois enfants), a qualifié les propos de l’élue du Vlaams Belang de problématiques et relevant d’une opinion “rétrograde”, tout en insistant sur la liberté d’expression. Hier soir, M. Parys a durci son point de vue : si, lors d’éventuelles négociations gouvernementales, le Vlaams Belang devait remettre en cause les “droits” des LGBTQI, “ce sera sans nous, et cela aura été de très courtes négociations”, a-t-il lancé dans l’émission Terzake de la VRT. 

Tom Van Grieken, président du Vlaams Belang, avait d’abord soutenu son élue, rappelant que le parti défend la “famille traditionnelle”. Mais Tom Van Grieken a ensuite donné des gages à la police de la pensée. “Ce n’est pas la position officielle du parti. Les droits des holebis (terme désignant en Flandre les LGBTQI) sont des droits acquis”, a-t-il déclaré. Puis, sur Twitter, Tom Van Grieken a encore ajouté : “Réactions pathétiques de la part de Rutten et Parys. Depuis cinq ans je le dis: les droits des holebis sont des droits acquis”.

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