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Les gros médias du système racontent depuis vendredi, en boucle, qu’une pétition de 2 à 3 millions de britanniques réclament un nouveau référendum parce qu’ils sont insatisfaits du résultat de celui de jeudi dernier. Ce qui est une stupidité monumentale en soi, puisque le référendum existe grandeur nature: 18 millions de Britanniques viennent de voter pour la sortie de leur pays de l’Union européenne. 

Mais outre ce non-sens, il s’avère qu’en vérifiant les signataires de cette fameuse pétition, « 24.000 Nord-Coréens comptent parmi les signataires de la pétition appelant à un nouveau référendum au Royaume-Uni. Le Vatican semble aussi ne pas rester indifférent au sort des Britanniques — 39.000 de ses citoyens ont signé la pétition (rappelons que la population totale de la Cité du Vatican est d’environ 800 personnes)« . Source Sputnik.

Il est fort probable qu’en poussant plus avant ces vérifications de signataires, il ne resterait que très peu de Britanniques assez stupides pour signer une telle pétition trois jour après le référendum grandeur nature. 

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Rem
Rem
il y a 10 années

Attribuer l’échec de ce projet grotesque au délire habituel d’ordre mondial prouve à quel point les contributeurs de MPI refusent de voir la réalité en face quand elle ne les arrange pas.

L’explication est bien plus simple : ce projet était le fait d’un seul homme, le ministre de la justice Alberto Ruiz-Gallardon. Fils d’un haut-fonctionnaire franquiste et catholique ultra-conservateur, il a d’emblée manqué d’avoir l’unanimité, ou même la majorité dans son propre parti sur cette proposition de loi.
Mathématiquement, ce projet n’obtenait qu’une minorité politique, et une majorité en opposition, même au sein du Parti Populaire (qui privilégia tout de même le silence à la franche opposition).

Ensuite le caractère même d’un tel projet le condamnait par avance, au moins sur la méthode. Imposer une telle loi à toutes les femmes d’Espagne sans même les consulter, uniquement pour du clientélisme à destination des ultras, ce n’est pas le genre de scenario qui finit bien.

Puis s’il faut parler des électeurs… en fait la question fut définitivement réglée lorsque les administrateurs du Parti Populaire firent les comptes, constatant qu’ils avaient perdu près de 2,5 millions de voix aux élections européennes… Les espagnols soutenant à 60% la législation sur l’avortement (36% pour les catholiques), une telle baisse était prévisible.

Ajoutez à cela que le « Dossier Catalogne » pèse plus lourd que jamais dans la politique interne du royaume, et qu’il n’était donc pas le moment d’entériner les dissensions… vous comprenez mieux pourquoi tout a – heureusement – foiré.

Et youpi donc.